Decision Maker

Valérie Pécresse

  • Présidente de la région Île-de-France

Signez ma pétition pour une baisse de la TVA sur les transports change.org/BaisseTVATransports


Does Valérie Pécresse have the power to decide or influence something you want to change? Start a petition to this decision maker.Start a petition
Petitioning Karine Franclet, Mathieu Hanotin, Stéphane Troussel, Anne Hidalgo, Tony Estanguet, Nicolas Chabanne, Valérie Pécresse, Stéphane De Fay, Jean-Charles Robin

#JO2024 : Sauvons les Jardins des Vertus

Un spa et un solarium minéral des #JO2024 valent mieux qu'un jardin centenaire ? Au mois d'avril 2021, les bulldozers de Spie Batignolles vont commencer à détruire un des plus beaux exemples de jardins ouvriers encore existant en Ile de France. Ca se passe à Aubervilliers, à quelques centaines de mètres de Paris. Le projet qui doit terrasser ces espaces verts si précieux est une piscine d'entraînement des Jeux Olympiques "les plus écologiques de tous les temps". Une piscine "de haut niveau environnemental" comme l'explique son architecte, l'agence Chabanne... Nous, jardinières, jardiniers, citoyennes, citoyens de France et du Monde avons décidé de nous battre pour protéger les 10000 m2 d'arbres, de plantes, d'insectes, d'animaux (dont plusieurs dizaines d'espèces protégées) voués à un saccage inutile. Inutile car, comble du cynisme, ce ne sont pas les bassins qui vont détruire les jardins mais un "Splashpad, un pentagliss, un solarium minéral et un village finlandais" tout ceci dans un des quartiers les plus pauvres de France. Ce projet est porté par Madame Karine Franclet, Maire d'Aubervilliers, mais aussi par Plaine Commune, le département de Seine Saint Denis, l'Etat et le préfet de Seine Saint Denis, Grand Paris Aménagement, la région Ile de France, la Ville de Paris, le Comité Olympique et la Présidence de la République contactée par notre collectif... La honte a des milliers de visages. Indignez vous, signez et partagez !   ----------------- TEXTE INITIAL du 16 juin 2020 ---------------- A Aubervilliers : Rangez vos engins, laissez-nous les jardins !  Au pied du fort d’Aubervilliers, les jardins des Vertus sont cultivés depuis un siècle par des jardinier·es  et des ouvrier·e·s qui y font pousser des courges, des pommes de terre, des tomates, de la sauge, des cerisiers, des pommiers, des belles de nuit ou encore des amaranthes. Mais ce trésor de petites parcelles et de cabanes est aujourd’hui menacé : la Société du Grand Paris veut y stocker les déblais du chantier de la station Fort d’Aubervilliers de la nouvelle ligne 15 du métro. Plusieurs milliers de mètres carré de jardin et des dizaines d'arbres sont menacés de finir sous les gravats. L’aménageur promet de déposer provisoirement les gravats sur les jardins, et de les déplacer quand les travaux seront finis. Mais une fois les déchets de chantier accumulés sur les potagers, les fruits et légumes ne pourront plus y pousser. L’esprit centenaire des lieux aura disparu. Et les arbres coupés ne renaîtront jamais. Une piscine d’entraînement pour les Jeux-Olympiques de 2024 risque aussi à court terme d’amputer les Jardins des Vertus. Des hectares de friches existent ailleurs dans la zone à proximité. Nous demandons que les déblais du chantier de la station de Fort d’Aubervilliers soient déposés à un autre endroit. Nous demandons que les jardins des vertus soient préservés dans leur intégralité. Nous demandons aux candidat·e·s aux élections municipales et aux maires déjà élus d’Aubervilliers, Pantin, Bobigny et La Courneuve de s’engager à préserver, notamment par un classement adéquat, ces trésors de jardins potagers. Ensemble agissons contre la réintoxication du monde ! #Agir17juin #StopReintox #mondedapresPour plus d’infos : jardinpasdengin@riseup.net/ 

Sauvons les jardins des Vertus AUBERVILLIERS
96,200 supporters
Petitioning Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Charlotte Libert-Albanel, Jean-Philippe GAUTRAIS

Touche pas à mon Bois

Non au massacre du bois de Vincennes dans le cadre du prolongement de la ligne 1 du métro parisien Le projet de prolongement de la ligne 1 du métro va bientôt être définitivement adopté : l’enquête publique va avoir lieu courant 2022. Or, le tracé retenu et les modalités de construction menacent de mutiler irrémédiablement le bois de Vincennes. Les promoteurs du projet ont décidé de creuser le puit de sortie du tunnelier et une large partie du tunnel à ciel ouvert, dans le bois de Vincennes. L’emprise du chantier dans le bois est estimée à 20 000 m2 (la superficie d’environ 100 terrains de tennis) qui vont être déboisés et partiellement bétonnés. Des milliers d’arbres, dont certains plus que centenaires, vont être abattus ! Malgré l’engagement de reboiser (partiellement) postérieurement aux travaux, les dommages seront irrémédiables. Aucun de nous ne reverra de son vivant le bois tel qu’il est aujourd’hui. Sans parler des nuisances engendrées par des travaux extrêmement bruyants et polluants prévus pour durer au moins 8 ans, impliquant l’excavation de milliers de tonnes de terre du bois de Vincennes, qui transformeront en no man’s land l’une des zones de loisir et de promenade préférée des franciliens, entre le parc floral et le lac des minimes. Le Bois de Vincennes, foyer d’une inestimable réserve de bio-diversité, est un site classé du patrimoine naturel. Qu’à cela ne tienne, il est déjà prévu de lever toutes ces interdictions et de le sacrifier au nom « de l’utilité publique du projet » !   Pourtant, de nombreuses alternatives existent qui permettraient de sauver notre bois de Vincennes : utiliser la ligne déjà existante à l’arrière gare du château de Vincennes qui relie le terminus actuel à la station de maintenance de Fontenay-sous-Bois, privilégier une ligne de tramway au parcours plus flexible, ou plus simplement investir les 1,5 milliards d’euros du projet dans la modernisation du RER A qui suit exactement le même parcours que la ligne 1 en plus rapide ! Si vous souhaitez sauver le bois de Vincennes, signez cette pétition afin d’envoyer un message à nos responsables politiques, et notamment la maire de Paris dont dépend le bois de Vincennes, pour qu’ils suspendent sans attendre ce projet, afin d’étudier sereinement des alternatives qui épargneront le bois de Vincennes. Le bois de Vincennes, c’est une immense bouffée d’oxygène, un lieu de promenade et de jeux pour nos enfants, une forêt où l’on aime se perdre et se retrouver, un lieu chargé d’histoire où Saint Louis rendait la justice sous un chêne… Sauvons le ! Collectif « Touche pas à mon Bois »

Collectif Touche pas à mon Bois
68,893 supporters
Petitioning kinésitherapeutes , Malades , gouvernement, Médecins, assurées sociaux, professionnels de santé, FFMKR , SNMKR , Alizé kiné, ministre de la santé, cnomk , President de la République, Personnes hand...

Revalorisation kiné libérale - Soigner dignement

Sauvons la kinésithérapie - Nous voulons soigner nos patients dignement! En cette période troublée, nos repères sont malmenés. Mais notre santé et celle de nos proches sont des biens précieux à préserver. Les soins de proximité, de qualité et adaptés aux besoins de chacun de nos patients font chaque jour notre grande fierté d’exercer cette formidable profession de Masseur-Kinésithérapeute. Pourtant notre travail n’est pas reconnu par les autorités depuis si longtemps que notre motivation s’émousse : 16,13€ : c’est le tarif d'une séance d'une demi heure pour un patient opéré du dos, 2,50€ : c’est l’indemnité de déplacement pour traverser une ville entière et se rendre chez le ou la patiente qui a besoin de nous. Ces tarifs sont une insulte pour notre travail, une insulte aux patients que nous soignons, et sont déconnectés de nos compétentes et des charges de fonctionnement de nos cabinets. Notre profession semble abandonnée. Notre expertise n’est pas reconnue, nos compétences semblent méconnues et sous utilisées. Pourtant nous permettons chaque jour de remettre au travail plus rapidement nos concitoyen(nes) blessé(e)s, nous les aidons à ralentir l’impact des maladies neurodégénératives sur leur quotidien. Nous les accompagnons pour limiter l’impact du cancer sur leur vie, nous les aidons à préserver leurs capacités respiratoires, nous aidons leurs enfants à bien grandir, à chaque étape de leur vie nous sommes là, présents, compétents pour les aider à aller de l’avant… Alors, pour que demain nous soyons toujours là pour vous aider, pour maintenir la qualité des soins, pour que notre profession reste attractive pour la jeunesse de France, aidez nous en soutenant la kinésithérapie.  Nous demandons la reconnaissance de notre travail à sa juste valeur, la reconnaissance de nos compétences et de notre engagement quotidien pour la santé des françaises et des français : NOUS DEMANDONS EN URGENCE LE RATTRAPAGE DE PLUS DE 20 ANS DE STAGNATION DE NOS TARIFS :Une séance de rééducation simple ne doit pas être inférieure à 25€, et une séance de rééducation complexe ne doit pas être inférieure à 30€. Les indemnités de déplacement au domicile du patient ne doivent pas être inférieures à 10€. NOUS DEMANDONS LA REFONTE DE LA NOMENCLATURE DE NOS ACTES QUI EST TROP COMPLEXE NOUS DEMANDONS LA RECONNAISSANCE DE NOTRE EXPERTISE ET DONC UNE PLUS GRANDE AUTONOMIE DANS LA PRISE EN CHARGE DE NOS PATIENTS   MIEUX NOUS CONNAITRE : Les kinés sont des professionnels de santé Les kinés sont experts en anatomie, en mécanique humaine, en physiologie, en rééducation, en ergonomie, en sciences du sport. Ils font pour cela 5 années d'études (dont la première est connue pour être extrêmement sélective) sanctionnées par un Master et un diplôme d'État. Ces études représentent 6670 heures (source : CIDJ) de cours et de travaux pratiques, de stages hospitaliers, en centre de rééducation, en cabinet libéral. Elles comportent des cours dans quasiment toutes les spécialités médicales : la rhumatologie, l'orthopédie, la pédiatrie, la gériatrie, la neurologie, la cardiologie, la pneumologie…  Il faut ajouter à cela la formation continue, la mise à jour régulière des connaissances scientifiques, techniques et chirurgicales pour soigner au mieux leurs patients. Les kinés sont des soignants experts de proximité Le masseur-kinésithérapeute réalise un bilan clinique fondé sur l'examen détaillé du patient afin d'établir son diagnostic et son plan de traitement pour chaque patient et ce pour de très nombreuses pathologies en suivant les dernières recommandations médicales. Le kinésithérapeute sait adapter les soins à chaque patient et à son état du moment. Nous prodiguons des soins « sur mesure », y compris pour les séquelles de pathologies nouvelles comme la Covid-19. Le kiné joue également un rôle social et médical de suivi du patient, en particulier à domicile et peut alerter le médecin traitant au plus tôt si la situation le nécessite. Les kinés sont des chefs d'entreprise Comme tout professionnel indépendant, les kinés sont également secrétaires, acheteurs de fournitures, comptables, homme/femme de ménage, réparateurs multifonctions… Ils ont besoin d'un local plus grand que la plupart des professionnels de santé, pour y installer le matériel permettant une prise en charge optimale du patient selon sa pathologie et son évolution, Tout ce matériel a un coût à l'achat et en entretien, et ne permet aucune rentabilité financière supplémentaire par rapport à des actes manuels du fait d'un tarif fixé par la CNAM. Sans compter l'immobilier et les loyers qui suivent la même tendance que ceux des logements, de plus en plus élevés. Le kiné est également soumis aux demandes administratives de plus en plus nombreuses de nos instances, demandes d’accord préalables, justifications de nos actes, preuves de notre formation continue, déclarations comptables multiples, obligation d'avoir un système informatique et des logiciels avec des normes changeantes, ... Et pourtant !!! Le tarif le plus fréquent pour une séance est de 16,13€ !!! L'indemnité pour se déplacer au domicile des patients varie  entre 2,50 et 4€ !  

julien CHARLANNES
53,558 supporters
Petitioning François de Rugy, Valérie Pécresse, Elisabeth Borne, Michel Cadot

Préservons la forêt de la Corniche des forts située à 2 km de Paris

La Région Ile-de-France s'apprête à défricher dès septembre 2018, 8 hectares de la précieuse Forêt de la Corniche des Forts à Romainville pour la transformer en Ile-de-Loisirs, un non-sens dans le contexte de crise écologique actuelle.

 Cette forêt urbaine de 27 hectares, située à 2 km de Paris, est remarquable. Située entre Romainville, Pantin, Noisy-le-Sec et les Lilas, elle est inaccessible à cause des anciennes carrières sur lesquelles la nature s’est développée, de façon spontanée. Cette forêt méconnue abrite renards, hérissons, écureuils roux, lézards des murailles, orvets, fouines, musaraignes, pics épeiche, buses, plusieurs espèces de chauve-souris et des fauvettes à tête noire. Des éperviers y sont présents, ce qui est remarquable dans ce contexte intra-urbain. Les arbustes et les lianes, dont une abondante population de clématites, y forme un paysage de jungle exceptionnel.

 Sans oublier les abeilles, papillons, etc. Si le projet de base de loisirs a évolué, depuis ses origines dans les années 2000, vers une diminution de la surface de cette première phase - deux autres sont prévues - il est alarmant pour son impact sur la biodiversité, sur le paysage et la topographie des lieux. Le projet actuel, dont l’appel d’offres et le cahier des charges obsolètes, datent de 2004, n’est ni satisfaisant pour le public ni pour la nature. La partie haute du site va ainsi être défrichée définitivement puis comblée par injection de coulis de béton et pose de géogrilles pour être transformée en « solarium ». Cela implique la destruction de 30% de l’habitat des oiseaux, notamment migrateurs et la destruction de très nombreux arbres. Remblayer les cavités implique de détruire irrémédiablement la dimension sauvage du site et ces carrières, véritables cathédrales souterraines. Enfin une passerelle sera édifiée sur des pieux en zone de fontis non sécurisée et semi-défrichée. Si cette forêt ne peut plus être laissée à l’abandon pour être préservée, les usages proposés par la Région et le Syndicat Mixte (éco pâturage, agrès, poney club et cirque) décidés sans concertation et sans tenir compte de la valeur de cette forêt, sont redondants par rapport aux possibilités offertes par les parcs alentours, qui ne demandent qu’à être entretenus pour être fréquentés. 

 En aucun cas, la pression foncière en Ile-de-France ne justifie la destruction de cet écosystème précieux, primordial tant pour son paysage que pour ses apports environnementaux : régulation thermique, absorption du CO2, espace de plein terre en ville, réserve biologique, etc. Sa destruction ne pourra jamais être compensée sur des sites éloignés, ici à Vaire Torcy (78).

 À l'heure d'un dérèglement climatique accéléré, de l'extinction des espèces et d'une pollution atmosphérique persistante, il faut aujourd’hui considérer cette forêt comme un écosystème autonome et bénéfique autant pour l’homme que pour les espèces qu’elle héberge. 
Aujourd’hui nous demandons aux autorités compétentes et à Valérie Pécresse qui hérite de ce projet piloté par la Direction Régionale des Sports et qui va à l’encontre de tous les plans en faveur de la biodiversité, de le reconsidérer pour : 

- empêcher la destruction des arbres et préserver la biodiversité dans son intégralité, - imaginer un projet plus ambitieux, plus léger et plus inédit pour ne pas dénaturer la forêt et les carrières, mais au contraire les mettre en valeur,

 - transférer le budget de comblement (14 millions) pour entretenir et aménager les liaisons avec les différents parcs voisins situés sur ce coteau, 
- aménager les contours et éventuellement des cheminements forestiers sécurisés pour permettre aux franciliens de profiter du site, en pensant à son devenir sur le long terme

. Nous ne pouvons plus nous permettre de détruire notre environnement et de reporter l’impact de nos décisions sur les générations futures. Dès aujourd’hui, les choix d’aménagement doivent concilier le sauvage et l’urbain sur le long terme,  indépendamment des enjeux électoraux. Il en va de notre devenir. Cette forêt est un bien commun, à tous. 

 S’il est réellement pensé en accord avec la nature, ce  projet peut être l’une des réalisations les plus marquantes pour la Seine-Saint-Denis et l’Ile-de-France, loin devant les infrastructures des J.O. Il est encore temps de changer de scénario pour cette Forêt. Tokyo, Rio, Singapour ou Toronto préservent et valorisent leurs forêts urbaines, faisons de même ! Gilles Clément, Chris Younes, Pierre Rabhi, Patrick Bouchain, Marc Jeanson, Frédéric Pautz, Alexis Tricoire, Chilpéric de Boiscuillé, des paysagistes, des architectes, des urbanistes et une quarantaine de personnes ont déjà signé une tribune parue le 3 juillet dans Libération demandant à Valérie Pécresse la réorientation de ce projet.

Collectif interassociatif et citoyen pour la forêt de Romainville
32,275 supporters
Petitioning Jean-Michel Blanquer, Olivier Véran, Brigitte Bourguignon, Adrien Taquet, Valérie Pécresse, Eric Quenault, Christophe Kerrero, Aurélien Rousseau

Sauvons 3 écoles : Infirmière, Puéricultrice, Assistante Sociale #LycéeRabelais Paris 18e

Nous venons d’apprendre avec stupéfaction que l’Académie de Paris a pris la décision de se désengager du financement de 4 formations dispensées au Lycée Rabelais, localisé à Paris 18ème, lycée labellisé “Lycée des Métiers de la Santé et du Social” : - Du Diplôme d’État d’Infirmier, (80 places supprimées de Parcoursup)[Édit du 08 avril 2021 : Suite à notre mobilisation l’Éducation Nationale a cédé pour la formation Infirmier Diplômé d'État pour Sept 2021 mais pas pour les autres Diplômes : la lutte continue] - Du Diplôme d’État d’Infirmière Puéricultrice (35 places supprimées) - Du Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (39 places supprimées) - Du Diplôme d’État d’Assistant de Service social (48 places supprimées de Parcoursup) Cela en pleine crise sanitaire et sociale, où tout le monde s’accorde à dire qu’il faut plus de personnels soignants et que nous allons avoir besoin de travailleurs sociaux pour répondre à la crise sociale qui s’annonce. Interpellée par les syndicats et les représentants de parents d’élèves, l’Académie explique sans complexe son désengagement par une logique gestionnaire : la dotation du Ministère est en baisse, l’Académie de Paris doit rendre 100 emplois temps plein (ETP) et le Recteur choisit de ce fait de se désengager sans préavis de ces 4 formations professionnelles à la rentrée de septembre 2021. Les bacheliers et étudiants qui souhaitent postuler à Rabelais pour l’une de ces formations sont dans l’impossibilité de le faire actuellement car l’Académie ne permet pas à ces 4 formations de figurer dans Parcoursup, c’est donc une perte directe de l’offre de formation publique pour les franciliens. Les étudiants qui sont actuellement dans ces écoles ont le droit de bénéficier d’une formation complète avec une équipe stable et sereine sur son avenir et un éventuel droit au redoublement. Sans financement de ces formations, les équipes enseignantes vont se réduire à peau de chagrin et ne seront plus en mesure d’accompagner les étudiants de manière satisfaisante. Le lycée Rabelais, ses élèves et ses enseignants ont déjà subi : - En février 2020, une fermeture des locaux dans le 18ème pour raison de vétusté. - En septembre 2020, un éclatement de leur hébergement sur plusieurs sites avec l’absence de certitude sur le respect des délais de relocalisation du Lycée dans le 18ème. - En novembre 2020 des problèmes d’insécurité avec le 16 novembre l’agression au couteau d’un élève du lycée alors que des alertes avaient été lancées en amont pour éviter ce drame. - En janvier 2021 l’annonce de la réduction de sa dotation avec la suppression de 3 postes, dont un de titulaire, l’impossibilité de dédoubler les classes et de faire de l’accompagnement personnalisé. Les écoles de formations aux métiers de la Santé et du Social font partie du Lycée des métiers Rabelais. Nous demandons à l’Éducation Nationale, à l’Académie de Paris, à la Région, de bien vouloir prendre les mesures nécessaires au financement de ces écoles pour qu’elles puissent se maintenir au sein du Lycée Rabelais.   Nous suivre sur Twitter : @sauvonsrabelais Partagez : www.change.org/LyceeRabelais Contact presse : sosecoleslyceerabelais@gmail.com   Pétition adressée à : - Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel BLANQUER - Monsieur le Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier VERAN - Madame la Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, Brigitte BOURGUIGNON - Monsieur le Secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles Adrien TAQUET - Madame la Présidente de la Région Île-de-France, Valérie PÉCRESSE - Monsieur le Directeur régional de la DRJSCS, Eric QUENAULT - Monsieur le Recteur de l’académie de Paris, Christophe KERRERO - Monsieur le Directeur général de l’ARS Île-de-France Aurélien ROUSSEAU

SOS écoles LYCÉE RABELAIS
29,033 supporters
Petitioning Olivier Véran, Valérie Pécresse, Anne Hidalgo

Les étudiantes sages-femmes en passerelle ont droit à des études gratuites !

Je suis étudiante sage-femme à l’école de Paris Saint-Antoine. Je souhaite partager la situation de deux de mes camarades. Étudiantes en école de sages-femmes à Paris, nous ne sommes que 32 dans notre promotion, alors que 44 places étaient disponibles. Pour devenir sage-femme, la voie classique consiste à intégrer, selon le bon vouloir de l’algorithme de Parcoursup, la PASS/LAS (ex-PACES), la fameuse première année de médecine. On intègre une école si l’on est classé·e en « rang utile ». Par cette voie, les études de sage-femme sont gratuites. Il existe une autre voie ; faire une « passerelle ». Chaque école de sage-femme d’Île-de-France permet à deux ou trois étudiant·es d’intégrer ces études directement en deuxième ou troisième année. Ce dispositif très sélectif, qui existe depuis 2010, est pensé pour les personnes qui ont déjà un diplôme Bac+5. Par cette voie, les études sont devenues progressivement payantes depuis 2014, dans certaines régions seulement. À Paris, elles le sont depuis 2017. Cette année, deux étudiantes ont intégré l’école de Saint-Antoine et trois autres étudiantes ont intégré l’école Baudelocque par ce biais. La contrepartie de la passerelle est donc l’obligation de payer les études. Les frais de mes deux camarades s’élèvent au total à 26 800 €, c’est-à-dire 6 700 € par année d’études, sur 4 ans. Il en est de même pour les étudiantes de Baudelocque. Ces frais sont en augmentation chaque année, pour des raisons inconnues. Pourtant, tous les étudiant·es « passerelle » de maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie ne subissent pas cette règle discriminatoire. L’application de celle-ci se fait selon le bon vouloir de la région, l'université ou l'école, voire au cas par cas. Par exemple, les étudiant·es « passerelle » de l’école de sages-femmes de Saint-Quentin-en-Yvelines ont obtenu de ne pas payer ces frais exorbitants. À Saint-Antoine et à Baudelocque, elles se battent actuellement pour obtenir un traitement égal, avec le soutien de l’ANESF, mais sans réponse de la région Île-de-France ni soutien de nos écoles. Il me semble intolérable qu’au sein d’une même formation publique et gratuite, une infime partie des étudiant·es paient de telles sommes. Ces étudiantes « passerelles » ont jusqu'à 4 enfants, ce qui s’ajoute aux 35h hebdomadaires de cours en présentiel et au travail personnel qui en découle. Elles ne peuvent donc pas travailler pour financer cette somme. Sans parler de la question des autres frais que la vie engendre, à savoir le loyer, la nourriture, les factures, qui ne sont que des charges en plus de cette obligation de payer les études, et que nous devons tous·tes, en tant qu’étudiant·e, assumer. Par ailleurs, l’emprunt bancaire n’est pas une solution réaliste, car la capacité de remboursement, connaissant le salaire des sages-femmes, sera considérée comme presque nulle. Nous souhaitons en premier lieu que cette règle injuste soit abrogée afin que tous·tes les étudiant·es sages-femmes aient un égal accès aux études et de vraies chances de réussite. On sait à quel point les personnes qui intègrent ce type de formation suite à une réorientation professionnelle sont considérées par les équipes pédagogiques comme éléments moteurs de leur classe. Mais face à ces sommes exorbitantes et au silence des administrations, elles sont près de baisser les bras, alors qu’il manque déjà douze personnes dans notre promotion. Nous souhaitons aussi que davantage de places soient ouvertes en passerelle, notamment lorsque les promotions sont si peu remplies. Nous voulons de la transparence sur le choix du nombre de places disponibles en passerelle, qui change chaque année. La passerelle apporte à ce métier de très belles personnes, enthousiastes, motivées et riches de leurs expériences de vie passée, c’était d’ailleurs l’objectif de la création de ces passerelles. Nous souhaitons enfin un meilleur accès aux aides sociales. La bourse de la région Île-de-France considère les passerelles et moi, à cause de la distance qui nous sépare de notre baccalauréat, comme étant en formation continue, et non initiale, ce qui nous en exclut. Il en est de même pour toute aide de Pôle Emploi. Nous ne rentrons dans aucune case qui nous permette d’accéder à des aides, et même les aides dérisoires ne sont pas cumulables (CPF, OPCA).  Notre vie n’est qu’un vide administratif, et nous n’avons pour ainsi dire aucun revenu pour assumer nos charges familiales, de logement et de transport. Aidez-nous à soutenir mes camarades de promotion dans leur projet. Aidez-nous à rendre les études de sages-femmes attractives et accessibles à tous·tes. Il y va de leur histoire personnelle, mais aussi plus largement de l’accès aux études et la survie de la profession.

Marie FÉRET
28,117 supporters
Petitioning Tout public, Madame Roselyne Bachelot, Monsieur Cédric Villani, Valérie Pécresse

Sauvez la Comédie Italienne et sa façade, l'une des plus belles de Paris!

La Comédie Italienne lance une bouteille à la mer... Aujourd'hui une menace se profile à l'horizon pour le Théâtre de LA COMEDIE ITALIENNE... La Mairie de Paris nous ordonne de démolir une partie de sa jolie façade existant depuis 1993: les travaux débuterons lundi 15 novembre 2021. Cette façade si particulière, figurant dans de nombreux guides français et étrangers, fait partie intégrante de la rue de la Gaîté « La rue des Théâtres »...  voir: https://www.pariszigzag.fr/lieux-insolites/5-facades-sublimes-et-etonnantes-a-decouvrir-a-paris  La Comédie Italienne n'est pas seulement un petit lieu dont la disparition pourrait émouvoir un petit nombre de personnes. Elle est partie prenante du patrimoine de la France et de Paris par sa situation si particulière dans l'univers théâtral français. Héritière de l'ancienne « Comédie Italienne » du 18ème siècle, désirée et soutenue par maints intellectuels français et étrangers tels que Giorgio Strehler, Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Jean Baudrillard, Italo Calvino, Umberto Eco, Dario Fo ( la liste est lunghissima...) , elle défend depuis 1974 la Commedia dell'Arte , de la « baroque » à la « traditionnelle » et la « fantastique » par les pièces présentées au public mais aussi par la formation de jeunes comédiens. Comment ne pas voir dans cette décision une volonté de nuire à notre professionnalisme en nous privant de sa visibilité ? Les Théâtres de la rue sont indignés ainsi que les Associations de spectateurs et plusieurs artistes de premier plan qui suivent depuis longtemps notre travail avec amitié et bienveillance. Nous attirons l'attention de Madame la Ministre de la Culture Roselyne Bachelot et Madame la Présidente du Conseil Régional d'Ile de France Valérie Pécresse en espérant les sensibiliser à notre extrême détresse. Si vous souhaitez nous soutenir, merci de bien vouloir diffuser cette pétition au plus grand nombre, vous pouvez également nous adresser vos courriers de soutien au Théâtre, 19 rue de la Gaîté 75014 Paris. Merci à tous, Hélène Lestrade et Attilio Maggiulli, Fondateurs du Théâtre de La Comédie Italienne.

Comédie Italienne
26,405 supporters
Closed
Petitioning Valérie Pécresse

Transformons les panneaux publicitaires en œuvres d'art

Imaginez une ville où les affiches publicitaires seraient remplacées par des œuvres d’art. Imaginez que ce soit légal et que chaque année, à l’image de la fête de la musique, les villes se transforment en galeries éphémères. Imaginez que le temps d'un instant, nous encouragions les artistes urbains à produire en pleine rue au lieu de les poursuivre en justice… « La rue est le cordon ombilical entre le citoyen et la société »  Victor Hugo La publicité est omniprésente, au risque parfois de saturer notre espace visuel en toute légalité. Ne laissons pas la rue au seul pouvoir économique et tentons, avec l'art urbain, de nous réapproprier cet espace commun. C'est possible ! Juin 2016 à Montpellier s’est tenue la première édition d’ART STATION. En partie financée via à une campagne de crowdfunding (Cercle Rouge) et organisé avec une galerie montpellierraine, les affiches publicitaires de la plus grande station de Tramway à Montpellier ont été remplacées par de l’art urbain contemporain pendant une semaine. (vidéo : https://youtu.be/4cnpkF6ZFv8) L'art urbain dans le métro à Paris ! Mobilisons-nous pour nous réapproprier notre espace urbain, et avant d'élargir ce mouvement à la France tout entière, commençons par Paris.  En signant cette pétition, nous demandons le remplacement temporaire des publicités du métro par des œuvres d’art, le temps d'une respiration visuelle, gratuite et nourricière. Le métro parisien c’est : 5 millions de voyageurs par jour Plus de 50 000 d’affiches publicitaires L’un des réseaux les plus exposés au monde.  Pourtant selon un rapport financier datant de 2011 les recettes publicitaires représentent seulement 1.5 % du chiffre d’affaires de la RATP. Libérons notre espace visuel et remplaçons les publicités par de l'art Signez cette pétition pour demander à Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, Anne Hidalgo, maire de Paris, à la RATP, et à la STIF de remplacer, le temps d'une respiration visuelle, l’ensemble des publicités du métro par de l’art.  Pétition co-rédigée par Cercle Rouge (cercle-rouge.com) et Street Art Avenue (street-art-avenue.com) & soutenue par Street Art Wonder Brunette, Princesse Pepette, Street Art Lyon, Les billets de Miss Acacia, Art & Daily Fix, Paris Tonkar... Premiers Artistes signataires : ASTO (Facebook) BISHOP PARIGO (Facebook) DOURONE (Facebook) DIRE132 (Facebook) FKDL (Facebook) JEF (Facebook) LADAMENROUGE (Facebook) LEVALET (Facebook) LEYTO (Facebook) LILIWENN (Facebook) MIKA (Facebook) OSE (Facebook) QUENTIN DMR (Facebook) SUN7 (Facebook) TAREK (Facebook) ZAG & SIA (Facebook) ...  

CRCLRG X SAA
14,036 supporters
Pour des affichages anti "frotteurs" dans le métro parisien

Chers cosignataires et usagers du métro parisien,   Vous êtes très nombreux à travers cette pétition lancée par Alice Millou à avoir exprimé votre souhait de voir les pouvoirs publics s’emparer de la question du harcèlement sexuel dans les transports parisiens, et particulièrement du phénomène insupportable des frotteurs.   Je partage votre indignation face à des comportements révulsants et humiliants pour les femmes et condamnables par la loi. Comme Présidente de la Région Ile-de-France et d’Île-de-France Mobilités – l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France – je suis en première ligne de ce combat. LANCEMENT D'UNE CAMPAGNE LE 6 MARS PROCHAIN Pour ces raisons, j’ai tenu à rencontrer Alice Millou avec qui nous avons ainsi pu évoquer l’ensemble de ces sujets au début du mois de décembre dernier. D’ores et déjà, je puis vous annoncer que nous lançons dès le 6 mars prochain, en partenariat avec la SNCF et la RATP, une vaste campagne d’affichage de prévention et de sensibilisation au harcèlement sexuel dans les transports en commun pour briser l’omerta et inciter également les services à agir. La Région a lancé le premier système d’alerte anti-harcèlement via l’extension du numéro d’urgence 3117 (31177 par SMS), un numéro désormais unique, couplé à une application smartphone, pour les réseaux SNCF mais également opérationnel sur le réseau RATP. De façon générale, j’ai fait de la sécurité des voyageurs dans les transports en commun l’une des priorités de mon mandat. Concrètement, comment cela se matérialise t-il au quotidien ? D’abord, nous généralisons la vidéoprotection dans les gares ferroviaires et routières d’Ile-de-France, dans les bus qui seront équipés à 100% d’ici la fin de l’année ainsi que dans les rames (métros, trains, RER). Depuis deux ans, nous avons également financé le recrutement de près de 700 personnels supplémentaires pour renforcer la sécurité sur le réseau francilien qui peuvent désormais à ma demande opérer en civil de manière à être moins repérables et plus efficaces. Grâce à notre vaste plan de modernisation de notre matériel roulant, qui permettra de faire circuler plus de 700 rames neuves ou rénovées d’ici la fin 2021, de nombreuses rames ayant parfois 50 ans sont remplacées par des trains neufs et vidéoprotégés. Beaucoup d’entre eux sont de type « boa » et mettent ainsi fin à la séparation entre les voitures, évitant aux voyageurs de se retrouver isolés dans un wagon. Enfin, nous travaillons à la mise en place d’un Centre de commandement unique (CCU) d’ici 2019 les rassemblant police nationale, RATP, SNCF et Optile dans un lieu unique sous l’autorité du préfet de police de Paris pour mieux coordonner l’action des services de sécurité sur l’ensemble du réseau et qu’ils soient plus réactifs. Enfin, nous allons expérimenter d’ici quelques semaines sur onze lignes de bus de nuit un dispositif d’arrêt à la demande offrant ainsi la possibilité pour les voyageurs, et particulièrement les femmes, d’être déposés à leur demande entre deux arrêts, pour descendre du bus au plus près de leur domicile et éviter d’éventuelles agressions sur le trajet.   Ma détermination est totale pour vous assurer de meilleurs conditions de voyages, plus dignes d’une grande capitale.    Valérie Pécresse

5 years ago
Transformons les panneaux publicitaires en œuvres d'art

Chers Franciliens,   Comme je m'y suis engagée, le budget régional alloué à la culture est dès 2016, en augmentation de 6,7%. Hausse qui atteindra 20% d'ici la fin de la mandature.   Dans le cadre de la stratégie culturelle que nous avons présentée en septembre dernier, notre objectif est de rendre la culture accessible au cœur des territoires pour reconstruire un projet inclusif ayant vocation à rattraper les oublis, notamment en Grande Couronne.  Nous sommes pleinement mobilisés pour l’éducation artistique et culturelle au sein des lycées et mettons en place un certain nombre de projets dès cette rentrée. De même, la lutte contre la désertification culturelle passe aussi par un accompagnement des démarches itinérantes : nous allons favoriser la mobilité des équipes artistiques car nous voulons que la culture s’invite partout en Ile-de-France : dans les lycées, les usines désaffectées, les gares, les églises, les villages... De plus, nous allons aider la jeune création dans tous les domaines : la musique, le théâtre, le cinéma, la photo, les arts plastiques... Nous accompagnerons ainsi nos jeunes talents grâce à de nouveaux dispositifs, et notamment avec le Fonds régional des talents émergents (Forté) qui sera mis en place très prochainement.    Plus spécifiquement sur la présence de la culture dans les gares : à l'image du partenariat entre le Festival "Circulation(s)" de la jeune photographie Européenne et la RATP (40 photographies en grand format ou très grand format de Circulation(s) réparties dans 16 stations et gares, chaque image étant reproduite dans plusieurs endroits, soit plus de 250 réparties dans les espaces), nous souhaitons chaque année, et dès 2017, développer un partenariat entre le Fonds Régional d'Art Contemporain d'Ile-de-France (FRAC IDF) et les opérateurs de transport afin que soient exposées et présentées, au moins une semaine par an, en lieu et place des espaces publicitaires, des œuvres reproduites du FRAC. Enfin, afin notamment de soutenir la filière de l’édition et de favoriser le développement de la lecture, nous allons développer, très prochainement, l'installation de "boîtes à livres (sur le modèle de micro-bibliothèques) dans des gares franciliennes.  Bien à vous, Valérie Pécresse Présidente de la Région Ile-de-France

7 years ago
Stop aux conditions de voyage désastreuses dans les rer franciliens

Chers usagers, Comme je m’y suis engagée, je souhaite replacer l'usager au cœur de toutes les décisions en matière de transports publics. La révolution des transports, que j’ai engagée en Île-de-France depuis huit mois, passe par une offre de bus plus proche des besoins des usagers. Vous êtes aujourd’hui près de 3 millions à utiliser le bus chaque jour dans notre région. Je veux vous faire gagner du temps dans vos déplacements. Cela passe par un bond qualitatif : plus de lignes, des plages horaires de service plus étalées, plus de régularité, de confort, de sécurité, des correspondances plus rapides, et dans le même temps des bus plus écologique. C’est pourquoi je lance, à partir du 5 octobre 2016, une grande consultation ouverte à tous, pour recueillir vos besoins, vos attentes et vos propositions sur le bus. Riches de vos avis, nous vous présenterons les besoins recensés et les priorités de notre Grand Paris des Bus dès le mois de décembre 2016. En 2017, au moins 30 millions d’euros supplémentaires seront consacrés à l’amélioration du réseau bus. D’ici 2020, nous aurons 1000 nouveaux bus et de nouvelles lignes seront créées. Après le renouvellement de 700 trains et RER, des investissements massifs dans notre réseau routier, et bientôt un plan vélo, le Grand Paris des Bus vient apporter de nouvelles solutions que nous allons construire ensemble. Je compte sur votre participation sur http://grand-paris-des-bus.fr/ Valérie Pécresse

7 years ago
Stop aux conditions de voyage désastreuses dans les rer franciliens

Chers signataires, Vous êtes nombreux à avoir signé cette pétition dénonçant les conditions de transport en Ile-de-France (vétusté, inconfort, absence de ponctualité et d’informations en temps réel …) et à vous retrouver dans le témoignage d’Alexandra. Je comprends votre colère et votre exaspération. Je suis consciente des difficultés que cette situation engendre au quotidien pour vous et des répercussions qu’elle a, aussi bien sur votre vie professionnelle que sur votre vie familiale. J’ai dénoncé cette situation à maintes reprises, depuis des années, tant au plan régional que national, en rappelant que pour des millions de Franciliens, se déplacer relève du parcours du combattant. Nous savons que les lignes RER et Transilien ont été délaissées depuis trente ans, en raison du choix du « tout tgv » de la SNCF, soutenue par les gouvernements successifs. La rénovation des infrastructures de transport, du ressort de l’Etat et de la SNCF, est indispensable. Il ne faut pas oublier que le train Corail Paris-Limoges a déraillé à Brétigny sur une ligne du RER C. La SNCF s’est engagée à investir 800 millions d’euros pendant dix ans pour rénover les voies, les caténaires et la signalisation. Nous en sommes encore loin et nous devons rester vigilants pour que la SNCF et l’Etat mettent en œuvre cet engagement. Je compte aussi sur vous pour y veiller. Le résultat est sans appel : les habitants de la Grande couronne sont les plus pénalisés, ils sont les oubliés de la politique des transports publics. Ce sont le plus souvent eux qui doivent composer avec les trains vétustes, sales, surchauffés l’été et froids l’hiver, sans Wifi ni 3G, non vidéo-surveillés pour une grande partie d’entre eux et difficilement accessibles… Aujourd’hui, la moyenne d’âge des trains qui circulent en Ile-de-France est de plus de 20 ans et plus de 200 rames ont plus de 30 ans. Des millions de passagers voyagent ainsi chaque jour en train dans des conditions de confort indignes des transports du XXIème siècle. J’ai été élue en décembre 2015 Présidente de la Région Ile-de-France et Présidente du Syndicat des Transports d’Ile-de-France pour agir et j’ai désormais des leviers pour cela. J’ai parfaitement conscience qu’à la fin de mon mandat, je serai jugée essentiellement sur l’amélioration des transports franciliens. Soyons lucides : on ne peut pas en six mois transformer entièrement le réseau de transport francilien. Néanmoins, depuis mon arrivée, je mets toute mon énergie et toute ma volonté pour parvenir dans les meilleurs délais à offrir aux Franciliens de meilleures conditions de transports. Pour ce faire, nous avons fait voter dès le mois de juin un plan de modernisation du matériel roulant en concertation avec la RATP et la SNCF, qui aboutira à ce que tous les RER et trains soient neufs ou rénovés d’ici 2021. Au total, ce sont plus de 700 trains neufs ou rénovés que nous allons livrer entre 2016 et 2021. Ces trains seront plus confortables, plus spacieux et vidéo-protégés. Nous nous sommes engagés sur un échéancier précis par ligne. Par exemple, pour la ligne D, j’ai obtenu de la SNCF que les rames soient d’abord progressivement rénovées à partir de 2018 puis remplacées par du matériel neuf à partir de 2021; le STIF financera intégralement ces investissements. Cette rénovation du matériel roulant permettra aussi d’améliorer la ponctualité, comme cela a été le cas sur la ligne H, où circulent les nouveaux Franciliens et sur laquelle on a gagné 5% de régularité. Sans attendre la mise en œuvre de ce plan, j’ai pris un certain nombre de décisions pour améliorer les conditions de transports des Franciliens. J’ai décidé dès le début de l’année de tripler le budget de la Région dédié à la sûreté. 140 agents renforceront dès 2016 les forces de sécurité de la RATP et de la SNCF, la vidéo-protection sera généralisée, et je travaille à convaincre le ministre de l’intérieur de créer une police régionale des transports qui ait compétence sur tout le réseau, y compris dans les bus. En ce qui concerne le RER C, sa situation est extrêmement dégradée et fait donc bien évidemment partie intégrante du plan de rénovation. Sans attendre l’arrivée du nouveau matériel, j’ai saisi la SNCF de la situation. Ainsi, après l'incendie du poste d'aiguillage des Ardoines, qui pénalise la gestion de la ligne C depuis plus de deux ans, j’ai obtenu une accélération de six mois de la reconstruction du poste d'aiguillage, qui se terminera en avril 2017. De plus, j’ai demandé à la SNCF d’accélérer les travaux de rénovation des voies, des caténaires et de la signalisation. Ainsi, un marché global va être attribué au mois de septembre pour le remplacement des caténaires de la ligne C, ce qui est une première pour SNCF Réseau, qui opère généralement par morceaux. Cela permet d’accélérer considérablement les travaux. C'est justement l’arrachement d’une caténaire à la Bibliothèque François Mitterrand qui a entrainé l'interruption du trafic entre cette gare et Juvisy le 19 juillet dernier et qui a provoqué d’importantes perturbations pour les voyageurs. Le STIF et la région Ile-de-France travaillent également avec la SNCF pour financer la réalisation d’opérations permettant de faciliter la gestion quotidienne et accroître la robustesse de la ligne C : il s’agit par exemple du renforcement de l’alimentation électrique, du financement de voies de retournement à Brétigny et à Javel, ou de la suppression de la limitation permanente de vitesse entre boulevard Victor et les Invalides. Par ailleurs, pour améliorer la qualité de transport des Franciliens sur l'ensemble de leur parcours, nous mettrons en place un plan 1000 bus, qui démarrera avant la fin de l’année, pour que les usagers du RER et des Transiliens disposent d'un bus mieux synchronisé à l'arrivée de leur train en gare. Enfin, nous allons investir dans les gares : un certain nombre de gares de la ligne C seront rénovées d’ici 2021, en commençant par la gare de Juvisy, qui fera l’objet d’une restructuration lourde d’ici 2020 pour devenir un grand pôle multi-modal, facilitant les interconnexions pour les voyageurs. J’ai conscience du fait que, depuis trop longtemps, les usagers ne sont pas assez écoutés par les décideurs. J’ai choisi, dès le début de mon mandat, de placer les Franciliens au cœur de l’ensemble de nos décisions. C’est notamment pour cette raison que j’ai organisé au Stif une première rencontre avec les associations des usagers des transports en commun dès juin dernier, pour travailler ensemble sur la modernisation des transports. Cette rencontre, deviendra régulière pour poursuivre le dialogue et faire le point sur l’avancement de nos projets de rénovation. Pour avancer très concrètement, j’ai demandé un retour d'expérience à SNCF - Transilien et SNCF Réseau, avec la participation des associations d'usagers, et de voyageurs ayant vécu l'incident du 19 juillet dernier sur le RER C. Ce retour d'expérience doit permettre de partager le témoignage concret de voyageurs victimes de la perturbation, de leur apporter des réponses sur les dysfonctionnements survenus et de proposer de nouvelles solutions afin d'améliorer la gestion des situations perturbées, notamment en matière d'information et de prise en charge. Enfin, la loi garantit un service minimum aux voyageurs dans les transports en commun. J’estime que quand ce service n’est pas effectué, les usagers doivent être indemnisés. C’est pour cette raison que j’ai demandé et obtenu au début de l’été de la SNCF d’indemniser les voyageurs suite aux grèves et aux inondations qui avaient engendré des perturbations importantes sur le réseau de transport francilien. Sachez que vous pouvez compter sur mon engagement total à concrétiser le plus rapidement possible la modernisation des transports en Ile-de-France pour la qualité de vie, la sécurité et la dignité des voyageurs d’abord, mais aussi pour accroître l’attractivité de notre Région et pour y créer de l’emploi. Je reste bien entendu à l’écoute de toutes vos contributions pour faire avancer ces projets et améliorer votre quotidien. Bien à vous

7 years ago