
Decision Maker
Emmanuel Macron
- Président de la République française.

Decision Maker
Emmanuel Macron
- Président de la République française.

Chers citoyens, Vous avez signé une pétition pour appeler les États à protéger nos océans. L’engagement qui est le mien dans ce combat est total. Je veux ici vous l’assurer, faire le point sur les avancées, vous dire les objectifs que je porte et que je porterai jusqu’au bout. Les océans nous nourrissent, ils constituent le premier apport en protéines pour trois milliards de femmes et d’hommes sur la planète. Les océans nous permettent de respirer, ils produisent la moitié de notre oxygène. Les océans jouent un rôle décisif dans le ralentissement du réchauffement climatique, ils constituent le premier puits de carbone de notre planète. Les océans sont des merveilles, des sanctuaires de biodiversité, ils abritent 90 % de l’habitat naturel de la terre. C’est pourquoi nous devons les protéger, très concrètement, marquer l’effort et mobiliser. Je m’y suis engagé. Protéger 30 % de nos aires terrestres et marines d’ici 2030 : voilà l’objectif que j’avais fixé au printemps 2019. Cet objectif, nous l’avons inscrit dans la loi, sans attendre. Les créations d’aires protégées, partout en France, se sont multipliées, à l’initiative de l’État mais aussi des collectivités territoriales qui s’engagent dans cette démarche. Cet objectif, huit ans avant l’échéance fixée au niveau international, est désormais atteint. Après la signature ce matin du décret qui étend la réserve naturelle des Terres Australes françaises, cet objectif est même dépassé : 33% de la superficie française est désormais classée en « aires protégées ». Cette nouvelle réserve naturelle est maintenant la deuxième plus grande aire protégée du monde. Notre responsabilité est immense. Lorsque l’on parle des « aires protégées », ce ne sont pas que des mots, ce sont des actes : il s’agit là de protéger par des actes des écosystèmes uniques, avec des millions d’oiseaux marins, les plus grandes colonies au monde de manchots empereurs et d’éléphants de mer. Nous donnons également un coup d’accélérateur à la « protection forte » : nous doublons notre surface couverte par ce régime qui est le plus protecteur, en passant de moins de 2 % à 4 % d’aires protégées fortes. C’est un grand pas vers l’objectif de 10 % que nous nous sommes fixés pour 2030. Nous pouvons être fiers, collectivement, de cet élan donné à la création d’aires protégées. Il est l’un des apports les plus significatifs en faveur de l’environnement de ces dernières années. Il se poursuivra : j’ai engagé en automne dernier à Marseille une dynamique pour placer 5 % de la Méditerranée en protection forte d’ici 2028. Les déclinaisons sont en cours, avec les acteurs de terrain, les élus, les pécheurs, les associations de protection de l’environnement. Car développer les aires protégées ne se décrète pas simplement : il faut construire, dialoguer, concerter, expliquer. C’est la condition du succès dans la durée. Changer la donne implique une mobilisation au niveau international. En créant le One Planet Summit, et en menant de nombreuses initiatives, je me suis battu pour que cet objectif de 30% soit celui de tous. Dans cette voie, la Coalition de la haute ambition pour la Nature et les Peuples – que nous avons lancée aux côtés du Costa Rica dans le cadre du One Planet Summit –, est en train de démontrer que nous pouvons y arriver, que nous pouvons aller vite et fort. Cette coalition rassemble désormais 83 pays, soit d’ores et déjà près de la moitié des États qui se réuniront à la COP15, sous présidence Chinoise, dans quelques mois. Nous avançons. On continue. Il nous faut maintenant réussir les prochains grands rendez-vous. La COP biodiversité de Kunming cet été peut et doit ancrer l’objectif de protéger 30 % des espaces terrestres et maritimes au niveau international. La COP27 de Charm el Cheikh doit être une opportunité d’inscrire l’océan au cœur de l’agenda climatique international et de mobiliser les financements climat au service de la protection de nos océans, car sans océans en bonne santé, nous n’arriverons pas à tenir les engagements climatiques auxquels nous sommes tous attachés : ceux de l’Accord de Paris. La pollution plastique est un fléau pour nos océans. On parle même d’un « continent de plastique », qui symbolise les errements du passé. La France et l’Europe ont montré la voie en mettant un terme en quelques années aux principaux objets en plastique à usage unique que l’on retrouvait dans nos océans. Nous avons engagé en France une révolution, pour réduire sur terre les utilisations des plastiques afin qu’on ne les retrouve pas en mer. Pour aller plus loin, nous allons aussi massivement investir dans le recyclage du plastique, pour que les déchets deviennent des ressources et ne finissent plus dans les mers. Dès la fin du mois de février, à Nairobi, nous devons engager la négociation d’un traité international contraignant pour mettre fin à cette pollution. Nos océans subissent les dégâts de la surpêche et de la pêche illicite, entreprise criminelle qui nourrit les mafias et les trafics en tout genre, et la surpêche irresponsable. La pétition que vous avez signée met en lumière un combat déterminant pour notre planète : la lutte contre les excès, les dérives, les horreurs d’une pêche irresponsable. Au large de la Guyane, dans l’Océan indien, comme dans le Pacifique, la France traque les activités de pêche illégale sans relâche. À cet égard, je veux saluer l’engagement de nos forces de sécurité et en particulier de nos militaires qui veillent jour et nuit. Ils prennent parfois de grands risques pour assurer cette mission, notamment lorsqu’ils doivent intervenir face à des mafias organisées et armées. L’Union européenne est également mobilisée sur le sujet. Je me réjouis des retours positifs de plusieurs États européens pour mobiliser avec la France leurs marines d’État, partout dans le monde. Au One Ocean Summit à Brest, aujourd’hui, j’ai invité tous les États qui partagent notre préoccupation à rejoindre cette coopération, pour accompagner les États riverains des bassins où sévit ce fléau, comme dans le Golfe de Guinée ou le canal du Mozambique. Nous avons besoin de travailler tous ensemble, États et organisations, pour savoir ce qui se passe en mer, et agir pour protéger. Lutter contre la pêche illégale, contre les dérives de certaines pêches industrielles, comme nous l’avons fait en Europe en interdisant enfin la pêche au chalut électrique, c’est aussi affirmer notre soutien à nos pêcheurs, à une pêche durable, qui progresse chaque jour pour respecter l’environnement dont elle dépend. Cela permet des progrès pour tous : pour les écosystèmes, mais aussi pour nos pêcheurs, pour une concurrence plus loyale, par la définition de règles communes. C’est pourquoi, lors de la 12e conférence ministérielle de l’OMC, nous devons aboutir à un accord pour supprimer les subventions publiques qui contribuent à la surpêche ou à la pêche illicite. La France portera haut cet objectif. L’argent du contribuable doit être investi pour un usage écologique, notamment pour accompagner la transition vers une pêche durable. Le One Ocean Summit de Brest a aussi été l’occasion de renforcer l’arsenal juridique pour lutter contre la pêche illicite, et je salue les États qui nous ont rejoints à cette occasion en ratifiant notamment l’accord sur les mesures de l’État du port, qui permet des inspections et un meilleur contrôle des débarquements, et l’accord du Cap de l’Organisation Maritime Internationale. Nous savons à quel point cet instrument est important pour lutter contre la pêche illicite ou non régulée. L’année 2022 doit être celle d’un grand tournant pour nos océans. Rien de cela ne se fera sans la mobilisation de chacun, dans la durée. J’ai rassemblé à Brest les forces vives de la mer : entreprises, société civile, élus locaux, jeunesse. C’est une première étape qui doit se prolonger tout au long de l’année, à Nairobi sur le plastique, à New York sur la gouvernance de la haute mer, à Lisbonne et à Kunming pour la biodiversité. Nous partageons tous cette même détermination à protéger nos océans. Et je sais pouvoir compter sur vous. Il nous faut tout faire pour gagner ce combat du siècle. En confiance, Emmanuel Macron
Chers citoyens, Vous avez signé une pétition pour appeler les États à protéger nos océans. L’engagement qui est le mien dans ce combat est total. Je veux ici vous l’assurer, faire le point sur les avancées, vous dire les objectifs que je porte et que je porterai jusqu’au bout. Les océans nous nourrissent, ils constituent le premier apport en protéines pour trois milliards de femmes et d’hommes sur la planète. Les océans nous permettent de respirer, ils produisent la moitié de notre oxygène. Les océans jouent un rôle décisif dans le ralentissement du réchauffement climatique, ils constituent le premier puits de carbone de notre planète. Les océans sont des merveilles, des sanctuaires de biodiversité, ils abritent 90 % de l’habitat naturel de la terre. C’est pourquoi nous devons les protéger, très concrètement, marquer l’effort et mobiliser. Je m’y suis engagé. Protéger 30 % de nos aires terrestres et marines d’ici 2030 : voilà l’objectif que j’avais fixé au printemps 2019. Cet objectif, nous l’avons inscrit dans la loi, sans attendre. Les créations d’aires protégées, partout en France, se sont multipliées, à l’initiative de l’État mais aussi des collectivités territoriales qui s’engagent dans cette démarche. Cet objectif, huit ans avant l’échéance fixée au niveau international, est désormais atteint. Après la signature ce matin du décret qui étend la réserve naturelle des Terres Australes françaises, cet objectif est même dépassé : 33% de la superficie française est désormais classée en « aires protégées ». Cette nouvelle réserve naturelle est maintenant la deuxième plus grande aire protégée du monde. Notre responsabilité est immense. Lorsque l’on parle des « aires protégées », ce ne sont pas que des mots, ce sont des actes : il s’agit là de protéger par des actes des écosystèmes uniques, avec des millions d’oiseaux marins, les plus grandes colonies au monde de manchots empereurs et d’éléphants de mer. Nous donnons également un coup d’accélérateur à la « protection forte » : nous doublons notre surface couverte par ce régime qui est le plus protecteur, en passant de moins de 2 % à 4 % d’aires protégées fortes. C’est un grand pas vers l’objectif de 10 % que nous nous sommes fixés pour 2030. Nous pouvons être fiers, collectivement, de cet élan donné à la création d’aires protégées. Il est l’un des apports les plus significatifs en faveur de l’environnement de ces dernières années. Il se poursuivra : j’ai engagé en automne dernier à Marseille une dynamique pour placer 5 % de la Méditerranée en protection forte d’ici 2028. Les déclinaisons sont en cours, avec les acteurs de terrain, les élus, les pécheurs, les associations de protection de l’environnement. Car développer les aires protégées ne se décrète pas simplement : il faut construire, dialoguer, concerter, expliquer. C’est la condition du succès dans la durée. Changer la donne implique une mobilisation au niveau international. En créant le One Planet Summit, et en menant de nombreuses initiatives, je me suis battu pour que cet objectif de 30% soit celui de tous. Dans cette voie, la Coalition de la haute ambition pour la Nature et les Peuples – que nous avons lancée aux côtés du Costa Rica dans le cadre du One Planet Summit –, est en train de démontrer que nous pouvons y arriver, que nous pouvons aller vite et fort. Cette coalition rassemble désormais 83 pays, soit d’ores et déjà près de la moitié des États qui se réuniront à la COP15, sous présidence Chinoise, dans quelques mois. Nous avançons. On continue. Il nous faut maintenant réussir les prochains grands rendez-vous. La COP biodiversité de Kunming cet été peut et doit ancrer l’objectif de protéger 30 % des espaces terrestres et maritimes au niveau international. La COP27 de Charm el Cheikh doit être une opportunité d’inscrire l’océan au cœur de l’agenda climatique international et de mobiliser les financements climat au service de la protection de nos océans, car sans océans en bonne santé, nous n’arriverons pas à tenir les engagements climatiques auxquels nous sommes tous attachés : ceux de l’Accord de Paris. La pollution plastique est un fléau pour nos océans. On parle même d’un « continent de plastique », qui symbolise les errements du passé. La France et l’Europe ont montré la voie en mettant un terme en quelques années aux principaux objets en plastique à usage unique que l’on retrouvait dans nos océans. Nous avons engagé en France une révolution, pour réduire sur terre les utilisations des plastiques afin qu’on ne les retrouve pas en mer. Pour aller plus loin, nous allons aussi massivement investir dans le recyclage du plastique, pour que les déchets deviennent des ressources et ne finissent plus dans les mers. Dès la fin du mois de février, à Nairobi, nous devons engager la négociation d’un traité international contraignant pour mettre fin à cette pollution. Nos océans subissent les dégâts de la surpêche et de la pêche illicite, entreprise criminelle qui nourrit les mafias et les trafics en tout genre, et la surpêche irresponsable. La pétition que vous avez signée met en lumière un combat déterminant pour notre planète : la lutte contre les excès, les dérives, les horreurs d’une pêche irresponsable. Au large de la Guyane, dans l’Océan indien, comme dans le Pacifique, la France traque les activités de pêche illégale sans relâche. À cet égard, je veux saluer l’engagement de nos forces de sécurité et en particulier de nos militaires qui veillent jour et nuit. Ils prennent parfois de grands risques pour assurer cette mission, notamment lorsqu’ils doivent intervenir face à des mafias organisées et armées. L’Union européenne est également mobilisée sur le sujet. Je me réjouis des retours positifs de plusieurs États européens pour mobiliser avec la France leurs marines d’État, partout dans le monde. Au One Ocean Summit à Brest, aujourd’hui, j’ai invité tous les États qui partagent notre préoccupation à rejoindre cette coopération, pour accompagner les États riverains des bassins où sévit ce fléau, comme dans le Golfe de Guinée ou le canal du Mozambique. Nous avons besoin de travailler tous ensemble, États et organisations, pour savoir ce qui se passe en mer, et agir pour protéger. Lutter contre la pêche illégale, contre les dérives de certaines pêches industrielles, comme nous l’avons fait en Europe en interdisant enfin la pêche au chalut électrique, c’est aussi affirmer notre soutien à nos pêcheurs, à une pêche durable, qui progresse chaque jour pour respecter l’environnement dont elle dépend. Cela permet des progrès pour tous : pour les écosystèmes, mais aussi pour nos pêcheurs, pour une concurrence plus loyale, par la définition de règles communes. C’est pourquoi, lors de la 12e conférence ministérielle de l’OMC, nous devons aboutir à un accord pour supprimer les subventions publiques qui contribuent à la surpêche ou à la pêche illicite. La France portera haut cet objectif. L’argent du contribuable doit être investi pour un usage écologique, notamment pour accompagner la transition vers une pêche durable. Le One Ocean Summit de Brest a aussi été l’occasion de renforcer l’arsenal juridique pour lutter contre la pêche illicite, et je salue les États qui nous ont rejoints à cette occasion en ratifiant notamment l’accord sur les mesures de l’État du port, qui permet des inspections et un meilleur contrôle des débarquements, et l’accord du Cap de l’Organisation Maritime Internationale. Nous savons à quel point cet instrument est important pour lutter contre la pêche illicite ou non régulée. L’année 2022 doit être celle d’un grand tournant pour nos océans. Rien de cela ne se fera sans la mobilisation de chacun, dans la durée. J’ai rassemblé à Brest les forces vives de la mer : entreprises, société civile, élus locaux, jeunesse. C’est une première étape qui doit se prolonger tout au long de l’année, à Nairobi sur le plastique, à New York sur la gouvernance de la haute mer, à Lisbonne et à Kunming pour la biodiversité. Nous partageons tous cette même détermination à protéger nos océans. Et je sais pouvoir compter sur vous. Il nous faut tout faire pour gagner ce combat du siècle. En confiance, Emmanuel Macron

Senhoras e Senhores, Prezados membros de associações e organizações não governamentais, Meus caros, Compartilhamos a mesma aspiração. A de construir, até 2030, um mundo sem AIDS, sem tuberculose, sem malária. Um objetivo ambicioso, que não será atingido em pouco tempo, mas viável, desde que nós nos dotemos dos recursos necessários. Como vocês recordaram, o Fundo Global luta para erradicar essas pandemias há quase 20 anos. O caminho percorrido é impressionante: 32 milhões de vidas puderam ser salvas em 142 países, 18,9 milhões de pessoas receberam tratamento antirretroviral contra o HIV, 5,3 milhões de pessoas foram tratadas contra a tuberculose. Impressionante demais? Esses avanços incríveis puderam dar a impressão de que o combate estava ganho. De que já estávamos a caminho da erradicação. No entanto, temos um longo percurso pela frente: essas pandemias ainda matam 2,8 milhões de pessoas por ano no mundo inteiro, 40% das pessoas infectadas por tuberculose não são tratadas, mil adolescentes ainda contraem HIV a cada dia. Concomitantemente, a resistência aos medicamentos está aumentando. No mundo inteiro, por estarem em situação precária, por viverem em regiões afastadas, por não terem acesso a tratamento, pessoas morrem em decorrência de doenças que deveriam ter desaparecido há muito tempo. Podemos aceitar isso? Nem pensar. Foi por isso que decidi abrigar a 6ª Conferência do Fundo Global na França, para retomar a mobilização em torno dessa causa fundamental. Há meses estou mobilizando chefes de Estado e de governo do mundo inteiro. E tivemos êxito! Os resultados já apareceram: todos os doadores do G7 aumentaram sua contribuição, alguns em mais de 15%; há países que fizeram doações pela primeira vez, como a Armênia, o Azerbaijão, os Emirados Árabes Unidos, o Kuwait e Mônaco; alguns, como a Espanha, voltaram a fazer doações; outros aumentaram sua contribuição de modo considerável, como o Catar, a Arábia Saudita e a Irlanda; diversos países também aceitaram doar mais recursos, e os dirigentes africanos se mobilizaram através do compromisso de reforçar as verbas orçamentárias dos respectivos sistemas de saúde. A França, por sua vez, participou ativamente do esforço coletivo com uma contribuição de 1,429 bilhão de dólares (o que representa um aumento de 20%). Assim, nosso país mantém seu pioneirismo no combate à AIDS, tuberculose e malária, conservando seu lugar histórico de segundo maior contribuinte do Fundo; reforçando, ao mesmo tempo, a ajuda bilateral por meio da Agência Francesa de Desenvolvimento e da Expertise France e dando continuidade ao diálogo permanente e estreito com os países que recebem o nosso auxílio. No total, conseguimos captar nesta quinta-feira, dia 10 de outubro, mais de 14 bilhões de euros! Aos 13,92 bilhões de euros anunciados na reconstituição, serão acrescidos, de fato, pelo menos 100 milhões de euros suplementares que a França assumiu o compromisso, com Bill Gates, Bono e Peter Sands, de angariar nas próximas semanas. É a primeira vez que o Fundo consegue arrecadar tanto dinheiro. Já disse que esse reabastecimento, no entanto, não era o ponto final da mobilização, longe disso. Os atores públicos e privados ainda poderão fazer doações depois desse prazo. Interpelem esses atores como vou continuar fazendo! Não deixemos de lutar. É possível eliminar essas pandemias até 2030. Temos a possibilidade de salvar 16 milhões de vidas nos próximos anos. Preciso que continuem a convencer os responsáveis políticos e os atores privados do mundo inteiro a fazer doações. Estamos progredindo rapidamente, mas todos juntos podemos acelerar o movimento a um nível sem precedentes. Conto com vocês tanto quanto vocês podem contar comigo para sairmos vitoriosos desse combate. Emmanuel Macron
Senhoras e Senhores, Prezados membros de associações e organizações não governamentais, Meus caros, Compartilhamos a mesma aspiração. A de construir, até 2030, um mundo sem AIDS, sem tuberculose, sem malária. Um objetivo ambicioso, que não será atingido em pouco tempo, mas viável, desde que nós nos dotemos dos recursos necessários. Como vocês recordaram, o Fundo Global luta para erradicar essas pandemias há quase 20 anos. O caminho percorrido é impressionante: 32 milhões de vidas puderam ser salvas em 142 países, 18,9 milhões de pessoas receberam tratamento antirretroviral contra o HIV, 5,3 milhões de pessoas foram tratadas contra a tuberculose. Impressionante demais? Esses avanços incríveis puderam dar a impressão de que o combate estava ganho. De que já estávamos a caminho da erradicação. No entanto, temos um longo percurso pela frente: essas pandemias ainda matam 2,8 milhões de pessoas por ano no mundo inteiro, 40% das pessoas infectadas por tuberculose não são tratadas, mil adolescentes ainda contraem HIV a cada dia. Concomitantemente, a resistência aos medicamentos está aumentando. No mundo inteiro, por estarem em situação precária, por viverem em regiões afastadas, por não terem acesso a tratamento, pessoas morrem em decorrência de doenças que deveriam ter desaparecido há muito tempo. Podemos aceitar isso? Nem pensar. Foi por isso que decidi abrigar a 6ª Conferência do Fundo Global na França, para retomar a mobilização em torno dessa causa fundamental. Há meses estou mobilizando chefes de Estado e de governo do mundo inteiro. E tivemos êxito! Os resultados já apareceram: todos os doadores do G7 aumentaram sua contribuição, alguns em mais de 15%; há países que fizeram doações pela primeira vez, como a Armênia, o Azerbaijão, os Emirados Árabes Unidos, o Kuwait e Mônaco; alguns, como a Espanha, voltaram a fazer doações; outros aumentaram sua contribuição de modo considerável, como o Catar, a Arábia Saudita e a Irlanda; diversos países também aceitaram doar mais recursos, e os dirigentes africanos se mobilizaram através do compromisso de reforçar as verbas orçamentárias dos respectivos sistemas de saúde. A França, por sua vez, participou ativamente do esforço coletivo com uma contribuição de 1,429 bilhão de dólares (o que representa um aumento de 20%). Assim, nosso país mantém seu pioneirismo no combate à AIDS, tuberculose e malária, conservando seu lugar histórico de segundo maior contribuinte do Fundo; reforçando, ao mesmo tempo, a ajuda bilateral por meio da Agência Francesa de Desenvolvimento e da Expertise France e dando continuidade ao diálogo permanente e estreito com os países que recebem o nosso auxílio. No total, conseguimos captar nesta quinta-feira, dia 10 de outubro, mais de 14 bilhões de euros! Aos 13,92 bilhões de euros anunciados na reconstituição, serão acrescidos, de fato, pelo menos 100 milhões de euros suplementares que a França assumiu o compromisso, com Bill Gates, Bono e Peter Sands, de angariar nas próximas semanas. É a primeira vez que o Fundo consegue arrecadar tanto dinheiro. Já disse que esse reabastecimento, no entanto, não era o ponto final da mobilização, longe disso. Os atores públicos e privados ainda poderão fazer doações depois desse prazo. Interpelem esses atores como vou continuar fazendo! Não deixemos de lutar. É possível eliminar essas pandemias até 2030. Temos a possibilidade de salvar 16 milhões de vidas nos próximos anos. Preciso que continuem a convencer os responsáveis políticos e os atores privados do mundo inteiro a fazer doações. Estamos progredindo rapidamente, mas todos juntos podemos acelerar o movimento a um nível sem precedentes. Conto com vocês tanto quanto vocês podem contar comigo para sairmos vitoriosos desse combate. Emmanuel Macron

Ladies and Gentlemen, Dear members of non-governmental organizations and associations, Dear everyone, We share the same aim. The aim of establishing a world without AIDS, without tuberculosis, and without malaria by 2030. An ambitious objective that won't be accomplished instantly, but one that is attainable if we give ourselves the necessary means. As you know, the Global Fund has been working for more than 20 years to eradicate these pandemics. What it has accomplished is impressive: 32 million lives have been saved in 142 countries, 18.9 million people have received antiretroviral therapy for HIV, 5.3 million people have been treated for tuberculosis. That’s very impressive, right? This incredible progress may have given the impression that we have won the fight. That we are already on our way to eradication. Yet there is still much to be done: 2.8 million people still die every year of these pandemics across the globe, 40% of the people suffering from tuberculosis are not being treated, and 1,000 teenagers contract HIV every day. At the same time, people are developing resistance to medicines. Throughout the world, because people are in precarious situations, because people are living in remote regions, because people cannot get treatment, people are dying of diseases that should have long been gone. Can we accept this? Not for a minute. That is why I decided to have France host the Global Fund’s 6th Replenishment Conference to gain fresh momentum for this crucial cause. For months, I have been rallying the support of Heads of State and Government from all over the world. And we have succeeded! The results are in: all the G7 donors have increased their contributions, some by more than 15%. Countries have become donors for the first time, such as Armenia, Azerbaijan, the United Arab Emirates, Kuwait and Monaco. Some, like Spain, have come back to the donor table; others have significantly increased their contributions, including Qatar, Saudi Arabia and Ireland. Many countries have also agreed to donate more and the African leaders have committed to increase their budgets devoted to their health systems. France has fully contributed to the collective effort with a total of $1.429 billion (which is 20% more than past contributions). Our country also continues to be a historic pioneer in the fight against AIDS, tuberculosis and malaria, remaining the second biggest contributor to the Global Fund while beefing up its bilateral aid via the French Development Agency and Expertise France. We also continue to hold regular and close dialogue with the countries receiving our aid. On this Thursday, 10 October, we have managed to raise a total of more than €14 billion! At least another €100 million France has pledged to raise in the coming weeks along with Bill Gates, Bono and Peter Sands will be added to the €13.92 billion announced at the Replenishment Conference. It is the first time that the Global Fund has raised so much money. As I said, this replenishment is far from being the end of money raising efforts. Public and private donors will be able to continue to give after the Conference. Keep them involved, as I plan to do! Let’s continue fighting. It is possible to eradicate these major pandemics by 2030. We have the opportunity to save 16 million lives in the years ahead. I need you to continue to convince our political leaders and private sector actors all over the world to give. We are advancing quickly, but together we can pick up the pace to unprecedented levels. I am counting on you just as much as you can count on me to win this fight. Emmanuel Macron
Ladies and Gentlemen, Dear members of non-governmental organizations and associations, Dear everyone, We share the same aim. The aim of establishing a world without AIDS, without tuberculosis, and without malaria by 2030. An ambitious objective that won't be accomplished instantly, but one that is attainable if we give ourselves the necessary means. As you know, the Global Fund has been working for more than 20 years to eradicate these pandemics. What it has accomplished is impressive: 32 million lives have been saved in 142 countries, 18.9 million people have received antiretroviral therapy for HIV, 5.3 million people have been treated for tuberculosis. That’s very impressive, right? This incredible progress may have given the impression that we have won the fight. That we are already on our way to eradication. Yet there is still much to be done: 2.8 million people still die every year of these pandemics across the globe, 40% of the people suffering from tuberculosis are not being treated, and 1,000 teenagers contract HIV every day. At the same time, people are developing resistance to medicines. Throughout the world, because people are in precarious situations, because people are living in remote regions, because people cannot get treatment, people are dying of diseases that should have long been gone. Can we accept this? Not for a minute. That is why I decided to have France host the Global Fund’s 6th Replenishment Conference to gain fresh momentum for this crucial cause. For months, I have been rallying the support of Heads of State and Government from all over the world. And we have succeeded! The results are in: all the G7 donors have increased their contributions, some by more than 15%. Countries have become donors for the first time, such as Armenia, Azerbaijan, the United Arab Emirates, Kuwait and Monaco. Some, like Spain, have come back to the donor table; others have significantly increased their contributions, including Qatar, Saudi Arabia and Ireland. Many countries have also agreed to donate more and the African leaders have committed to increase their budgets devoted to their health systems. France has fully contributed to the collective effort with a total of $1.429 billion (which is 20% more than past contributions). Our country also continues to be a historic pioneer in the fight against AIDS, tuberculosis and malaria, remaining the second biggest contributor to the Global Fund while beefing up its bilateral aid via the French Development Agency and Expertise France. We also continue to hold regular and close dialogue with the countries receiving our aid. On this Thursday, 10 October, we have managed to raise a total of more than €14 billion! At least another €100 million France has pledged to raise in the coming weeks along with Bill Gates, Bono and Peter Sands will be added to the €13.92 billion announced at the Replenishment Conference. It is the first time that the Global Fund has raised so much money. As I said, this replenishment is far from being the end of money raising efforts. Public and private donors will be able to continue to give after the Conference. Keep them involved, as I plan to do! Let’s continue fighting. It is possible to eradicate these major pandemics by 2030. We have the opportunity to save 16 million lives in the years ahead. I need you to continue to convince our political leaders and private sector actors all over the world to give. We are advancing quickly, but together we can pick up the pace to unprecedented levels. I am counting on you just as much as you can count on me to win this fight. Emmanuel Macron


Mesdames, Messieurs, Chers membres des associations et organisations non-gouvernementales, Chers tous, Nous partageons la même ambition. Celle de construire un monde sans sida, sans tuberculose, sans paludisme d’ici à 2030. Un objectif ambitieux qui ne prendra pas qu’une minute, mais qui est réalisable à condition que nous nous en donnions les moyens. Vous le rappeliez, le Fonds mondial lutte depuis près de 20 ans pour éradiquer ces pandémies. Le chemin accompli est impressionnant : 32 millions de vies ont pu être sauvées dans 142 pays, 18.9 millions de personnes ont reçu un traitement rétroviral contre le VIH, 5.3 millions de personnes ont été traitées pour une tuberculose. Trop impressionnant ? Ces avancées incroyables ont pu donner l’impression que le combat était gagné. Que nous étions déjà parvenus à aller vers leur éradication. Il reste pourtant du chemin à parcourir : 2.8 millions de personnes meurent encore chaque année de ces pandémies à travers le monde, 40% des personnes touchées par la tuberculose ne sont pas soignées, 1 000 adolescentes contractent encore le VIH chaque jour. En parallèle, la résistance aux médicaments se développe. Partout dans le monde, parce qu’on est en situation de précarité, parce qu’on vit dans des régions reculées, parce qu’on ne peut pas obtenir de traitements, on meurt de maladies qui auraient dû disparaitre il y a bien longtemps. Pouvons-nous l’accepter ? Pas une minute. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir la 6ème Conférence du Fonds mondial en France pour remobiliser autour de cette cause essentielle. Depuis des mois, je mobilise les chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Et nous avons réussi ! Les résultats sont là : tous les donateurs du G7 augmentent leur contribution, certains de plus de 15% ; des pays sont devenus donateurs pour la première fois, à l’image de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, des Émirats arabes Unis, du Koweït et de Monaco ; certains comme l’Espagne sont revenus au tour de table des donateurs ; d’autres ont fortement augmenté leur contribution comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Irlande ; de nombreux pays ont également accepté de donner davantage et les dirigeants africains se sont mobilisés en s’engageant à renforcer les budgets dédiés à leurs systèmes de santé. La France a quant à elle pris toute sa part à l’effort collectif en contribuant à hauteur de 1.429 milliard de dollars (soit une augmentation de 20%). Notre pays maintient ainsi son rôle de pionnier dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, conservant sa place historique de deuxième contributeur au Fonds tout en renforçant son aide bilatérale, via l’Agence française de développement et Expertise France, et en continuant à entretenir un dialogue régulier et étroit avec les pays recevant nos aides. Au total, nous sommes parvenus à lever ce jeudi 10 octobre, plus de 14 milliards d’euros ! Aux 13.92 milliards d’euros annoncés lors de la reconstitution, s’ajouteront en effet au moins 100 millions d’euros supplémentaires que la France s’est engagée, avec Bill Gates, Bono et Peter Sands, à lever dans les semaines qui viennent. C’est la première fois que le Fonds parvient à lever autant d’argent. Je l’ai dit, cette restitution n’était pas pour autant le point final de la mobilisation, loin de là. Les acteurs étatiques et privés pourront encore donner après cette échéance. Interpellez-les comme je continuerai à le faire ! Ne cessons pas le combat. L’élimination de ces grandes pandémies est possible d’ici 2030. Nous avons la possibilité de sauver 16 millions de vies dans les années qui viennent. J’ai besoin que vous continuiez à convaincre les responsables politiques et les acteurs privés du monde entier à donner. Nous avançons vite, mais tous ensemble, nous pouvons accélérer le mouvement à un niveau sans précédent. Je compte sur vous autant que vous pouvez compter sur moi pour mener à bien ce combat. Emmanuel Macron
Mesdames, Messieurs, Chers membres des associations et organisations non-gouvernementales, Chers tous, Nous partageons la même ambition. Celle de construire un monde sans sida, sans tuberculose, sans paludisme d’ici à 2030. Un objectif ambitieux qui ne prendra pas qu’une minute, mais qui est réalisable à condition que nous nous en donnions les moyens. Vous le rappeliez, le Fonds mondial lutte depuis près de 20 ans pour éradiquer ces pandémies. Le chemin accompli est impressionnant : 32 millions de vies ont pu être sauvées dans 142 pays, 18.9 millions de personnes ont reçu un traitement rétroviral contre le VIH, 5.3 millions de personnes ont été traitées pour une tuberculose. Trop impressionnant ? Ces avancées incroyables ont pu donner l’impression que le combat était gagné. Que nous étions déjà parvenus à aller vers leur éradication. Il reste pourtant du chemin à parcourir : 2.8 millions de personnes meurent encore chaque année de ces pandémies à travers le monde, 40% des personnes touchées par la tuberculose ne sont pas soignées, 1 000 adolescentes contractent encore le VIH chaque jour. En parallèle, la résistance aux médicaments se développe. Partout dans le monde, parce qu’on est en situation de précarité, parce qu’on vit dans des régions reculées, parce qu’on ne peut pas obtenir de traitements, on meurt de maladies qui auraient dû disparaitre il y a bien longtemps. Pouvons-nous l’accepter ? Pas une minute. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir la 6ème Conférence du Fonds mondial en France pour remobiliser autour de cette cause essentielle. Depuis des mois, je mobilise les chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Et nous avons réussi ! Les résultats sont là : tous les donateurs du G7 augmentent leur contribution, certains de plus de 15% ; des pays sont devenus donateurs pour la première fois, à l’image de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, des Émirats arabes Unis, du Koweït et de Monaco ; certains comme l’Espagne sont revenus au tour de table des donateurs ; d’autres ont fortement augmenté leur contribution comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Irlande ; de nombreux pays ont également accepté de donner davantage et les dirigeants africains se sont mobilisés en s’engageant à renforcer les budgets dédiés à leurs systèmes de santé. La France a quant à elle pris toute sa part à l’effort collectif en contribuant à hauteur de 1.429 milliard de dollars (soit une augmentation de 20%). Notre pays maintient ainsi son rôle de pionnier dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, conservant sa place historique de deuxième contributeur au Fonds tout en renforçant son aide bilatérale, via l’Agence française de développement et Expertise France, et en continuant à entretenir un dialogue régulier et étroit avec les pays recevant nos aides. Au total, nous sommes parvenus à lever ce jeudi 10 octobre, plus de 14 milliards d’euros ! Aux 13.92 milliards d’euros annoncés lors de la reconstitution, s’ajouteront en effet au moins 100 millions d’euros supplémentaires que la France s’est engagée, avec Bill Gates, Bono et Peter Sands, à lever dans les semaines qui viennent. C’est la première fois que le Fonds parvient à lever autant d’argent. Je l’ai dit, cette restitution n’était pas pour autant le point final de la mobilisation, loin de là. Les acteurs étatiques et privés pourront encore donner après cette échéance. Interpellez-les comme je continuerai à le faire ! Ne cessons pas le combat. L’élimination de ces grandes pandémies est possible d’ici 2030. Nous avons la possibilité de sauver 16 millions de vies dans les années qui viennent. J’ai besoin que vous continuiez à convaincre les responsables politiques et les acteurs privés du monde entier à donner. Nous avançons vite, mais tous ensemble, nous pouvons accélérer le mouvement à un niveau sans précédent. Je compte sur vous autant que vous pouvez compter sur moi pour mener à bien ce combat. Emmanuel Macron


Mesdames, Messieurs, Chers membres des associations et organisations non-gouvernementales, Chers tous, Nous partageons la même ambition. Celle de construire un monde sans sida, sans tuberculose, sans paludisme d’ici à 2030. Un objectif ambitieux qui ne prendra pas qu’une minute, mais qui est réalisable à condition que nous nous en donnions les moyens. Vous le rappeliez, le Fonds mondial lutte depuis près de 20 ans pour éradiquer ces pandémies. Le chemin accompli est impressionnant : 32 millions de vies ont pu être sauvées dans 142 pays, 18.9 millions de personnes ont reçu un traitement rétroviral contre le VIH, 5.3 millions de personnes ont été traitées pour une tuberculose. Trop impressionnant ? Ces avancées incroyables ont pu donner l’impression que le combat était gagné. Que nous étions déjà parvenus à aller vers leur éradication. Il reste pourtant du chemin à parcourir : 2.8 millions de personnes meurent encore chaque année de ces pandémies à travers le monde, 40% des personnes touchées par la tuberculose ne sont pas soignées, 1 000 adolescentes contractent encore le VIH chaque jour. En parallèle, la résistance aux médicaments se développe. Partout dans le monde, parce qu’on est en situation de précarité, parce qu’on vit dans des régions reculées, parce qu’on ne peut pas obtenir de traitements, on meurt de maladies qui auraient dû disparaitre il y a bien longtemps. Pouvons-nous l’accepter ? Pas une minute. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir la 6ème Conférence du Fonds mondial en France pour remobiliser autour de cette cause essentielle. Depuis des mois, je mobilise les chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Et nous avons réussi ! Les résultats sont là : tous les donateurs du G7 augmentent leur contribution, certains de plus de 15% ; des pays sont devenus donateurs pour la première fois, à l’image de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, des Émirats arabes Unis, du Koweït et de Monaco ; certains comme l’Espagne sont revenus au tour de table des donateurs ; d’autres ont fortement augmenté leur contribution comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Irlande ; de nombreux pays ont également accepté de donner davantage et les dirigeants africains se sont mobilisés en s’engageant à renforcer les budgets dédiés à leurs systèmes de santé. La France a quant à elle pris toute sa part à l’effort collectif en contribuant à hauteur de 1.429 milliard de dollars (soit une augmentation de 20%). Notre pays maintient ainsi son rôle de pionnier dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, conservant sa place historique de deuxième contributeur au Fonds tout en renforçant son aide bilatérale, via l’Agence française de développement et Expertise France, et en continuant à entretenir un dialogue régulier et étroit avec les pays recevant nos aides. Au total, nous sommes parvenus à lever ce jeudi 10 octobre, plus de 14 milliards d’euros ! Aux 13.92 milliards d’euros annoncés lors de la reconstitution, s’ajouteront en effet au moins 100 millions d’euros supplémentaires que la France s’est engagée, avec Bill Gates, Bono et Peter Sands, à lever dans les semaines qui viennent. C’est la première fois que le Fonds parvient à lever autant d’argent. Je l’ai dit, cette restitution n’était pas pour autant le point final de la mobilisation, loin de là. Les acteurs étatiques et privés pourront encore donner après cette échéance. Interpellez-les comme je continuerai à le faire ! Ne cessons pas le combat. L’élimination de ces grandes pandémies est possible d’ici 2030. Nous avons la possibilité de sauver 16 millions de vies dans les années qui viennent. J’ai besoin que vous continuiez à convaincre les responsables politiques et les acteurs privés du monde entier à donner. Nous avançons vite, mais tous ensemble, nous pouvons accélérer le mouvement à un niveau sans précédent. Je compte sur vous autant que vous pouvez compter sur moi pour mener à bien ce combat. Emmanuel Macron
Mesdames, Messieurs, Chers membres des associations et organisations non-gouvernementales, Chers tous, Nous partageons la même ambition. Celle de construire un monde sans sida, sans tuberculose, sans paludisme d’ici à 2030. Un objectif ambitieux qui ne prendra pas qu’une minute, mais qui est réalisable à condition que nous nous en donnions les moyens. Vous le rappeliez, le Fonds mondial lutte depuis près de 20 ans pour éradiquer ces pandémies. Le chemin accompli est impressionnant : 32 millions de vies ont pu être sauvées dans 142 pays, 18.9 millions de personnes ont reçu un traitement rétroviral contre le VIH, 5.3 millions de personnes ont été traitées pour une tuberculose. Trop impressionnant ? Ces avancées incroyables ont pu donner l’impression que le combat était gagné. Que nous étions déjà parvenus à aller vers leur éradication. Il reste pourtant du chemin à parcourir : 2.8 millions de personnes meurent encore chaque année de ces pandémies à travers le monde, 40% des personnes touchées par la tuberculose ne sont pas soignées, 1 000 adolescentes contractent encore le VIH chaque jour. En parallèle, la résistance aux médicaments se développe. Partout dans le monde, parce qu’on est en situation de précarité, parce qu’on vit dans des régions reculées, parce qu’on ne peut pas obtenir de traitements, on meurt de maladies qui auraient dû disparaitre il y a bien longtemps. Pouvons-nous l’accepter ? Pas une minute. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir la 6ème Conférence du Fonds mondial en France pour remobiliser autour de cette cause essentielle. Depuis des mois, je mobilise les chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Et nous avons réussi ! Les résultats sont là : tous les donateurs du G7 augmentent leur contribution, certains de plus de 15% ; des pays sont devenus donateurs pour la première fois, à l’image de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, des Émirats arabes Unis, du Koweït et de Monaco ; certains comme l’Espagne sont revenus au tour de table des donateurs ; d’autres ont fortement augmenté leur contribution comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Irlande ; de nombreux pays ont également accepté de donner davantage et les dirigeants africains se sont mobilisés en s’engageant à renforcer les budgets dédiés à leurs systèmes de santé. La France a quant à elle pris toute sa part à l’effort collectif en contribuant à hauteur de 1.429 milliard de dollars (soit une augmentation de 20%). Notre pays maintient ainsi son rôle de pionnier dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, conservant sa place historique de deuxième contributeur au Fonds tout en renforçant son aide bilatérale, via l’Agence française de développement et Expertise France, et en continuant à entretenir un dialogue régulier et étroit avec les pays recevant nos aides. Au total, nous sommes parvenus à lever ce jeudi 10 octobre, plus de 14 milliards d’euros ! Aux 13.92 milliards d’euros annoncés lors de la reconstitution, s’ajouteront en effet au moins 100 millions d’euros supplémentaires que la France s’est engagée, avec Bill Gates, Bono et Peter Sands, à lever dans les semaines qui viennent. C’est la première fois que le Fonds parvient à lever autant d’argent. Je l’ai dit, cette restitution n’était pas pour autant le point final de la mobilisation, loin de là. Les acteurs étatiques et privés pourront encore donner après cette échéance. Interpellez-les comme je continuerai à le faire ! Ne cessons pas le combat. L’élimination de ces grandes pandémies est possible d’ici 2030. Nous avons la possibilité de sauver 16 millions de vies dans les années qui viennent. J’ai besoin que vous continuiez à convaincre les responsables politiques et les acteurs privés du monde entier à donner. Nous avançons vite, mais tous ensemble, nous pouvons accélérer le mouvement à un niveau sans précédent. Je compte sur vous autant que vous pouvez compter sur moi pour mener à bien ce combat. Emmanuel Macron

Chère Madame, chers tous, Vous avez subi de plein fouet la hausse des prix du carburant, et avez décidé de réagir en signant cette pétition. Votre message, je l’ai entendu. Je vous réponds directement : vous avez raison. Vous me dites : « Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes ! » Et vous avez raison : l’action contre le réchauffement climatique est un combat nécessaire, mais il ne doit pas opposer les problèmes de fin du monde aux problèmes de fins de mois. Le gouvernement a donc annoncé l’annulation de l’augmentation de la taxe sur le carburant et qu’aucune hausse des tarifs de gaz et d’électricité n’interviendrait pendant l’hiver. Voilà une réponse claire à l’objet précis de votre pétition. Mais au-delà, je lis dans vos propos une colère plus profonde. Quand vous me dites : « AUTANT DE MOTIFS DONT NOUS CITOYENS NE SOMMES PAS RESPONSABLES ! », vous dénoncez l'écart qui s’est peu à peu creusé entre le peuple et ses dirigeants. Mon engagement politique vient de la volonté de combler cet écart. Force est de constater que je n'y suis pas encore parvenu. Et au bout de 18 mois d’actions, les changements que nous menons sont loin d'être suffisamment perceptibles. Pour faire plus vite, j’ai décrété l’état d’urgence économique et social. Il s'incarne dans des mesures qui vont vous toucher directement : - Si vous vivez du SMIC, votre salaire augmentera dès 2019 de 100 euros par mois sans qu'il en coûte un euro de plus à votre employeur. - Si vous êtes retraité(e) entre 1200 et 2000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de le CSG que vous avez subie cette année. - Pour tous les travailleurs : vos heures supplémentaires vous seront payées sans impôts ni charges en 2019 et, en attendant, vos employeurs peuvent vous verser une prime de fin d'année sans s'acquitter non plus d'impôts ou de charges. J'ai annoncé également intensifier le combat contre les avantages indus et les évasions fiscales. Le gouvernement et le Parlement sont au travail pour que les dirigeants des grandes entreprises françaises et les grandes entreprises qui réalisent des profits en France payent leurs impôts en France. En m’interpellant par cette pétition vous avez fait un acte citoyen. Ce dialogue, si vous en êtes d'accord, je souhaite le poursuivre. Pour échanger plus régulièrement sur les sujets qui vous touchent, laissez-moi votre adresse e-mail ici : https://www.elysee.fr/poursuivre-le-dialogue À nous de trouver des solutions pour faire, ensemble et dans le dialogue, de cette colère une chance. Emmanuel Macron
Chère Madame, chers tous, Vous avez subi de plein fouet la hausse des prix du carburant, et avez décidé de réagir en signant cette pétition. Votre message, je l’ai entendu. Je vous réponds directement : vous avez raison. Vous me dites : « Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes ! » Et vous avez raison : l’action contre le réchauffement climatique est un combat nécessaire, mais il ne doit pas opposer les problèmes de fin du monde aux problèmes de fins de mois. Le gouvernement a donc annoncé l’annulation de l’augmentation de la taxe sur le carburant et qu’aucune hausse des tarifs de gaz et d’électricité n’interviendrait pendant l’hiver. Voilà une réponse claire à l’objet précis de votre pétition. Mais au-delà, je lis dans vos propos une colère plus profonde. Quand vous me dites : « AUTANT DE MOTIFS DONT NOUS CITOYENS NE SOMMES PAS RESPONSABLES ! », vous dénoncez l'écart qui s’est peu à peu creusé entre le peuple et ses dirigeants. Mon engagement politique vient de la volonté de combler cet écart. Force est de constater que je n'y suis pas encore parvenu. Et au bout de 18 mois d’actions, les changements que nous menons sont loin d'être suffisamment perceptibles. Pour faire plus vite, j’ai décrété l’état d’urgence économique et social. Il s'incarne dans des mesures qui vont vous toucher directement : - Si vous vivez du SMIC, votre salaire augmentera dès 2019 de 100 euros par mois sans qu'il en coûte un euro de plus à votre employeur. - Si vous êtes retraité(e) entre 1200 et 2000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de le CSG que vous avez subie cette année. - Pour tous les travailleurs : vos heures supplémentaires vous seront payées sans impôts ni charges en 2019 et, en attendant, vos employeurs peuvent vous verser une prime de fin d'année sans s'acquitter non plus d'impôts ou de charges. J'ai annoncé également intensifier le combat contre les avantages indus et les évasions fiscales. Le gouvernement et le Parlement sont au travail pour que les dirigeants des grandes entreprises françaises et les grandes entreprises qui réalisent des profits en France payent leurs impôts en France. En m’interpellant par cette pétition vous avez fait un acte citoyen. Ce dialogue, si vous en êtes d'accord, je souhaite le poursuivre. Pour échanger plus régulièrement sur les sujets qui vous touchent, laissez-moi votre adresse e-mail ici : https://www.elysee.fr/poursuivre-le-dialogue À nous de trouver des solutions pour faire, ensemble et dans le dialogue, de cette colère une chance. Emmanuel Macron

J’ai lu avec attention votre proposition pour l’amélioration de la transparence dans la vie politique. Je partage votre diagnostic : la défiance envers les femmes et les hommes politiques n’a jamais été aussi grande. Je souhaite que nous soyons plus exigeants à l’égard des représentants du peuple et pour ce faire je proposerai plusieurs règles simples. D’abord, je contrôlerai l’utilisation des indemnités parlementaires. L’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) sera basculée dans un régime de droit commun afin d’assurer une plus grande transparence sur son utilisation. Elle sera ainsi intégrée à l’indemnité parlementaire en tant que telle et, à ce titre, fiscalisée. L’IRFM doit permettre aux députés de faire face aux frais liés à l’exercice de leur mandat (location d’une permanence, utilisation d’un véhicule, etc.). Je me battrai pour qu’elle ne soit jamais une source d’enrichissement personnel pour les parlementaires. Ensuite, en matière de lobbying, je poursuivrai les engagements pris par la loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique et proposerai qu’au Parlement, un horaire et un lieu précis soient définis pour les réunions qui relèvent de ces pratiques. J’empêcherai également les Parlementaires d’exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat pour mettre fin aux conflits d’intérêt. De même, j’interdirai pour les élus le recrutement de membres de leur famille comme assistants parlementaires. Enfin, j’exigerai que le casier judiciaire B2 des candidats à des fonctions électives soit vierge. Car si on ne peut être fonctionnaire lorsqu’on ne dispose pas d’un casier judiciaire B2 vierge, on ne devrait pas non plus pouvoir être parlementaire. Mais en matière de probité, nous devons faire évoluer les pratiques avant même de changer la loi. C’est pourquoi je me suis engagé à ce qu’aucun candidat détenteur d’un casier judiciaire B2, ou ayant fait l’objet d’une peine d’inéligibilité, ne soit investi par En Marche ! aux prochaines élections législatives. Je souhaite également que les parlementaires qui feront partie de la majorité présidentielle ne puissent pas embaucher des membres de leur famille, ni exercer une activité de conseil en parallèle de leur mandat. En plus de cette exigence de probité, je souhaite que les responsables politiques soient tenus pour responsables des politiques qu’ils mènent. Le Président de la République présentera ainsi son bilan national et européen une fois par an devant le Congrès. Au Parlement, je limiterai le nombre de mois pendant lesquels on légifère afin de consacrer davantage de temps à l’évaluation de l’action du gouvernement. Enfin, je demanderai aux parlementaires qui soutiennent l’action du gouvernement de mettre en place des dispositifs innovants d’évaluation du travail parlementaire (jurys citoyens, comptes rendus de mandat via les réseaux sociaux, etc.). Les responsables politiques devront ainsi rendre des comptes. Sur leur action, sur leurs entourages, sur leur probité personnelle et sur la façon dont ils utilisent l’argent public. Ces mesures sont nécessaires car les Français demandent de la clarté. La transparence est la condition d’une vie démocratique saine, sereine et exemplaire. Je m’y engage.
J’ai lu avec attention votre proposition pour l’amélioration de la transparence dans la vie politique. Je partage votre diagnostic : la défiance envers les femmes et les hommes politiques n’a jamais été aussi grande. Je souhaite que nous soyons plus exigeants à l’égard des représentants du peuple et pour ce faire je proposerai plusieurs règles simples. D’abord, je contrôlerai l’utilisation des indemnités parlementaires. L’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) sera basculée dans un régime de droit commun afin d’assurer une plus grande transparence sur son utilisation. Elle sera ainsi intégrée à l’indemnité parlementaire en tant que telle et, à ce titre, fiscalisée. L’IRFM doit permettre aux députés de faire face aux frais liés à l’exercice de leur mandat (location d’une permanence, utilisation d’un véhicule, etc.). Je me battrai pour qu’elle ne soit jamais une source d’enrichissement personnel pour les parlementaires. Ensuite, en matière de lobbying, je poursuivrai les engagements pris par la loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique et proposerai qu’au Parlement, un horaire et un lieu précis soient définis pour les réunions qui relèvent de ces pratiques. J’empêcherai également les Parlementaires d’exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat pour mettre fin aux conflits d’intérêt. De même, j’interdirai pour les élus le recrutement de membres de leur famille comme assistants parlementaires. Enfin, j’exigerai que le casier judiciaire B2 des candidats à des fonctions électives soit vierge. Car si on ne peut être fonctionnaire lorsqu’on ne dispose pas d’un casier judiciaire B2 vierge, on ne devrait pas non plus pouvoir être parlementaire. Mais en matière de probité, nous devons faire évoluer les pratiques avant même de changer la loi. C’est pourquoi je me suis engagé à ce qu’aucun candidat détenteur d’un casier judiciaire B2, ou ayant fait l’objet d’une peine d’inéligibilité, ne soit investi par En Marche ! aux prochaines élections législatives. Je souhaite également que les parlementaires qui feront partie de la majorité présidentielle ne puissent pas embaucher des membres de leur famille, ni exercer une activité de conseil en parallèle de leur mandat. En plus de cette exigence de probité, je souhaite que les responsables politiques soient tenus pour responsables des politiques qu’ils mènent. Le Président de la République présentera ainsi son bilan national et européen une fois par an devant le Congrès. Au Parlement, je limiterai le nombre de mois pendant lesquels on légifère afin de consacrer davantage de temps à l’évaluation de l’action du gouvernement. Enfin, je demanderai aux parlementaires qui soutiennent l’action du gouvernement de mettre en place des dispositifs innovants d’évaluation du travail parlementaire (jurys citoyens, comptes rendus de mandat via les réseaux sociaux, etc.). Les responsables politiques devront ainsi rendre des comptes. Sur leur action, sur leurs entourages, sur leur probité personnelle et sur la façon dont ils utilisent l’argent public. Ces mesures sont nécessaires car les Français demandent de la clarté. La transparence est la condition d’une vie démocratique saine, sereine et exemplaire. Je m’y engage.

Je souhaite porter plusieurs réformes concrètes et ambitieuses pour améliorer la situation des personnes handicapées. D’abord, je revaloriserai significativement l’AAH afin d’améliorer la vie quotidienne des personnes en situation de handicap. Aujourd’hui en France, plus d’1 million de nos concitoyens bénéficient de cette allocation, dont le montant pour une personne seule est d’un peu plus de 800€. Cela n’est pas suffisant. Je revaloriserai le montant de l’AAH de 100€ par mois. Elle s’élèvera donc à plus de 900€ pour une personne seule, soit un gain annuel de 1 200€. J’agirai également pour améliorer l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap. Car en France, une personne avec un handicap a deux fois plus de risque d’être au chômage qu’une personne qui ne l’est pas. Le nombre de chômeurs handicapés a doublé les 5 dernières années. Or une meilleure insertion professionnelle assure à la fois des revenus complémentaires et une plus grande participation à la vie sociale. L’accès à l’emploi c’est d’abord l’accès à l’éducation et à la formation. Tous les enfants en situation de handicap qui en ont besoin pourront bénéficier d’un(e) auxiliaire de vie afin de faciliter les scolarisations en milieu ordinaire. Nous développerons également des outils numériques pour accroître les chances de réussite des jeunes dans l’enseignement supérieur. De plus, nous transformerons en profondeur la formation tout au long de la vie. Nous prévoirons un abondement public pour le compte personnel d’activité des personnes handicapées et introduirons une labellisation spécifique des formations qui leur sont destinées. Enfin, nous encouragerons les initiatives de tutorat dans les entreprises. L’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap implique également une évolution culturelle de l’ensemble des acteurs de l’emploi. Nous ferons de la lutte contre la discrimination une priorité nationale. Nous développerons des opérations de contrôles aléatoires et imprévus à grande échelle. Nous désignerons les entreprises fautives. Enfin, nous encouragerons les expérimentations tripartites (avec Pôle Emploi, les associations et les organismes de formation) pour favoriser l'insertion et la réinsertion des travailleurs handicapés. Les personnes en situation de handicap sont membres à part entière et égale de notre société. Nous devons simplement leur donner les moyens de vivre dignement et de participer pleinement à la vie sociale et démocratique. Notre devoir est d’autant plus important que nous sommes en période électorale. C’est pourquoi j’ai souhaité que mon programme soit disponible en format adapté (c’est-à-dire interprétable par des logiciels de vocalisation) pour les personnes aveugles et malvoyantes. C’est aussi pourquoi, depuis le début de la campagne, j’ai souhaité donner la possibilité aux personnes sourdes et malentendantes de suivre la majorité de mes rassemblements via la vélotypie et/ou la présence d’un interprète de langue des signes. Je m’engage par ces propositions et ces actions concrètes à promouvoir une société plus inclusive, fraternelle et solidaire. Vous retrouverez également l’intégralité de mes propositions en matière de handicap en suivant ce lien : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/handicap?utm_source=PETITION
Je souhaite porter plusieurs réformes concrètes et ambitieuses pour améliorer la situation des personnes handicapées. D’abord, je revaloriserai significativement l’AAH afin d’améliorer la vie quotidienne des personnes en situation de handicap. Aujourd’hui en France, plus d’1 million de nos concitoyens bénéficient de cette allocation, dont le montant pour une personne seule est d’un peu plus de 800€. Cela n’est pas suffisant. Je revaloriserai le montant de l’AAH de 100€ par mois. Elle s’élèvera donc à plus de 900€ pour une personne seule, soit un gain annuel de 1 200€. J’agirai également pour améliorer l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap. Car en France, une personne avec un handicap a deux fois plus de risque d’être au chômage qu’une personne qui ne l’est pas. Le nombre de chômeurs handicapés a doublé les 5 dernières années. Or une meilleure insertion professionnelle assure à la fois des revenus complémentaires et une plus grande participation à la vie sociale. L’accès à l’emploi c’est d’abord l’accès à l’éducation et à la formation. Tous les enfants en situation de handicap qui en ont besoin pourront bénéficier d’un(e) auxiliaire de vie afin de faciliter les scolarisations en milieu ordinaire. Nous développerons également des outils numériques pour accroître les chances de réussite des jeunes dans l’enseignement supérieur. De plus, nous transformerons en profondeur la formation tout au long de la vie. Nous prévoirons un abondement public pour le compte personnel d’activité des personnes handicapées et introduirons une labellisation spécifique des formations qui leur sont destinées. Enfin, nous encouragerons les initiatives de tutorat dans les entreprises. L’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap implique également une évolution culturelle de l’ensemble des acteurs de l’emploi. Nous ferons de la lutte contre la discrimination une priorité nationale. Nous développerons des opérations de contrôles aléatoires et imprévus à grande échelle. Nous désignerons les entreprises fautives. Enfin, nous encouragerons les expérimentations tripartites (avec Pôle Emploi, les associations et les organismes de formation) pour favoriser l'insertion et la réinsertion des travailleurs handicapés. Les personnes en situation de handicap sont membres à part entière et égale de notre société. Nous devons simplement leur donner les moyens de vivre dignement et de participer pleinement à la vie sociale et démocratique. Notre devoir est d’autant plus important que nous sommes en période électorale. C’est pourquoi j’ai souhaité que mon programme soit disponible en format adapté (c’est-à-dire interprétable par des logiciels de vocalisation) pour les personnes aveugles et malvoyantes. C’est aussi pourquoi, depuis le début de la campagne, j’ai souhaité donner la possibilité aux personnes sourdes et malentendantes de suivre la majorité de mes rassemblements via la vélotypie et/ou la présence d’un interprète de langue des signes. Je m’engage par ces propositions et ces actions concrètes à promouvoir une société plus inclusive, fraternelle et solidaire. Vous retrouverez également l’intégralité de mes propositions en matière de handicap en suivant ce lien : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/handicap?utm_source=PETITION

J’ai lu votre pétition avec attention et j’ai été touché par votre témoignage. Aujourd’hui en France, les pesticides exposent les agriculteurs (qui sont les premiers concernés) et les riverains à des conséquences sanitaires de moins en moins contestables. L’Etat doit intervenir, non seulement pour sauver la planète, mais aussi pour améliorer notre quotidien. Je suis convaincu que notre agriculture peut être compatible avec la préservation de notre santé et celle de nos enfants. Mais pour ce faire, nous devons sceller un nouveau pacte entre les Français et les agriculteurs, et assurer une cohabitation sereine entre le monde agricole et nos concitoyens partout sur le territoire. Le Grenelle de l’alimentation que j’organiserai sera l’occasion de permettre ce nécessaire dialogue entre agriculteurs et associations afin de valoriser les bonnes pratiques mais aussi d'accélérer et d'accompagner la transition agricole. Ce nouveau pacte que je propose, privilégie les incitations aux interdictions. Il s’agira d’abord de créer un système de paiement pour les services environnementaux qui sont rendus par les agriculteurs. Concrètement, lorsqu’un agriculteur choisira d’adapter ses techniques de production et d’utiliser des solutions alternatives de traitement, il aura droit à une rémunération complémentaire. 200 millions d’euros supplémentaires chaque année y seront affectés. Je fixerai un objectif de découplage entre production agricole et consommation de pesticides : de nombreux leviers existent pour réduire fortement notre consommation de pesticides sans perdre en productivité. Dès le début de quinquennat, je séparerai les activités de conseil aux agriculteurs et de vente des pesticides qui peuvent susciter des conflits d’intérêt et favoriser les pratiques peu respectueuses de l’environnement. Je propose enfin d’investir dans notre agriculture avec un plan de transformation agricole de 5 milliards d’euros sur la période 2017-2022. L’accès à ces financements sera notamment réservé à des projets de modernisation des exploitations ayant un impact positif sur l’environnement. Il permettra de réduire l’usage des pesticides en favorisant le bio, l’agriculture de précision, la recherche et les innovations en agroécologie et facilitera ainsi l’adoption à grande échelle des alternatives qui existent. Dans certains cas, l’Etat devra aussi agir par la réglementation. Je souhaite fixer un objectif de sortie progressive des pesticides lorsque des alternatives existent. Dans les zones agricoles aux abords des écoles, le représentant de l’Etat, en concertation avec les collectivités locales et les agriculteurs, devra porter ces alternatives. Car notre réglementation doit être adaptée à chaque territoire. Car notre santé et celle de nos enfants ne sauraient être compromises. De nombreux vignerons sont déjà engagés dans cette voie et montrent qu’il est possible d’agir pour concilier production de qualité et santé de nos enfants. La responsabilité de l’Etat est de préserver notre environnement, notre santé et celle de nos enfants. Je m’engage à transformer notre modèle agricole et assumer pleinement cette responsabilité. Plus d'informations ici : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/agriculture
J’ai lu votre pétition avec attention et j’ai été touché par votre témoignage. Aujourd’hui en France, les pesticides exposent les agriculteurs (qui sont les premiers concernés) et les riverains à des conséquences sanitaires de moins en moins contestables. L’Etat doit intervenir, non seulement pour sauver la planète, mais aussi pour améliorer notre quotidien. Je suis convaincu que notre agriculture peut être compatible avec la préservation de notre santé et celle de nos enfants. Mais pour ce faire, nous devons sceller un nouveau pacte entre les Français et les agriculteurs, et assurer une cohabitation sereine entre le monde agricole et nos concitoyens partout sur le territoire. Le Grenelle de l’alimentation que j’organiserai sera l’occasion de permettre ce nécessaire dialogue entre agriculteurs et associations afin de valoriser les bonnes pratiques mais aussi d'accélérer et d'accompagner la transition agricole. Ce nouveau pacte que je propose, privilégie les incitations aux interdictions. Il s’agira d’abord de créer un système de paiement pour les services environnementaux qui sont rendus par les agriculteurs. Concrètement, lorsqu’un agriculteur choisira d’adapter ses techniques de production et d’utiliser des solutions alternatives de traitement, il aura droit à une rémunération complémentaire. 200 millions d’euros supplémentaires chaque année y seront affectés. Je fixerai un objectif de découplage entre production agricole et consommation de pesticides : de nombreux leviers existent pour réduire fortement notre consommation de pesticides sans perdre en productivité. Dès le début de quinquennat, je séparerai les activités de conseil aux agriculteurs et de vente des pesticides qui peuvent susciter des conflits d’intérêt et favoriser les pratiques peu respectueuses de l’environnement. Je propose enfin d’investir dans notre agriculture avec un plan de transformation agricole de 5 milliards d’euros sur la période 2017-2022. L’accès à ces financements sera notamment réservé à des projets de modernisation des exploitations ayant un impact positif sur l’environnement. Il permettra de réduire l’usage des pesticides en favorisant le bio, l’agriculture de précision, la recherche et les innovations en agroécologie et facilitera ainsi l’adoption à grande échelle des alternatives qui existent. Dans certains cas, l’Etat devra aussi agir par la réglementation. Je souhaite fixer un objectif de sortie progressive des pesticides lorsque des alternatives existent. Dans les zones agricoles aux abords des écoles, le représentant de l’Etat, en concertation avec les collectivités locales et les agriculteurs, devra porter ces alternatives. Car notre réglementation doit être adaptée à chaque territoire. Car notre santé et celle de nos enfants ne sauraient être compromises. De nombreux vignerons sont déjà engagés dans cette voie et montrent qu’il est possible d’agir pour concilier production de qualité et santé de nos enfants. La responsabilité de l’Etat est de préserver notre environnement, notre santé et celle de nos enfants. Je m’engage à transformer notre modèle agricole et assumer pleinement cette responsabilité. Plus d'informations ici : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/agriculture

J’ai lu avec attention votre pétition. Je tenais à vous répondre car si je suis élu Président de la République, je m’engage à maintenir le niveau actuel de remboursement de tous les soins utiles. Car aujourd’hui plusieurs millions de nos concitoyens renoncent à des soins essentiels en raison des frais qui restent à leur charge. Nous devons relever le défi des inégalités de santé en améliorant la couverture des soins pour tous et en renforçant leur accessibilité sur l’ensemble du territoire. Je fixe l’objectif que d’ici 2022, les lunettes et les prothèses auditives et dentaires soient prises en charge à 100%. Car ces soins indispensables sont ceux pour lesquels les inégalités de santé sont les plus fortes. Ils font aussi partie de ceux qui sont les moins bien remboursés par l’Assurance maladie. J’instaurerai plus de transparence sur les prix et plus de concurrence pour les faire baisser. Je maintiendrai l’Aide médicale d’État (AMe), car priver les étrangers de soins, c’est à la fois trahir nos valeurs – en pensant que l’absence de papiers entraîne l’absence de dignité, et menacer la santé des Français – en acceptant que certaines maladies que l’on avait éradiquées puissent prospérer de nouveau sur notre territoire. Je consacrerai 5 milliards d’euros de mon plan d’investissement à la santé. Cet investissement permettra notamment d’accélérer le déploiement de la télémédecine et d’assurer une offre de soins de qualité sur l’ensemble du territoire. Pour lutter efficacement contre les inégalités de santé, je souhaite également lancer une révolution de la prévention. Je créerai un service sanitaire de trois mois pour tous les étudiants en santé. Dans ce cadre, 40 000 d’entre eux viendront épauler les associations, les infirmières scolaires et les services de santé au travail dans leurs actions de prévention. Ils se rendront en priorité dans les quartiers difficiles et dans les zones rurales, là où la prévention est peu développée et là où les inégalités sont les plus vives. Je souhaite également que l’ensemble des professionnels de santé participent à cette révolution culturelle. Je ferai ainsi évoluer la rémunération des médecins de ville afin de mieux valoriser les actions de prévention. Enfin, je m’engage à lancer une évaluation de la qualité et de la pertinence des soins, afin de rendre les informations totalement transparentes pour les usagers, pour améliorer la formation des professionnels et diffuser les bonnes pratiques. Car aujourd’hui des soins non pertinents, redondants ou mal coordonnés coûtent cher et peuvent avoir des conséquences sur la santé des Français. Je généraliserai la vente de médicaments à l’unité. Car en France, un médicament acheté sur deux n’est pas consommé : cela entraine un gaspillage de 7 milliards d’euros par an. Ce sont ces changements concrets et ambitieux qui nous permettront de « maintenir la solidarité entre les bien portants et les malades, entre les plus jeunes et les plus vieux, entre les personnes ayant des niveaux de revenus différents ». C’est le projet que je souhaite proposer aux Français.
J’ai lu avec attention votre pétition. Je tenais à vous répondre car si je suis élu Président de la République, je m’engage à maintenir le niveau actuel de remboursement de tous les soins utiles. Car aujourd’hui plusieurs millions de nos concitoyens renoncent à des soins essentiels en raison des frais qui restent à leur charge. Nous devons relever le défi des inégalités de santé en améliorant la couverture des soins pour tous et en renforçant leur accessibilité sur l’ensemble du territoire. Je fixe l’objectif que d’ici 2022, les lunettes et les prothèses auditives et dentaires soient prises en charge à 100%. Car ces soins indispensables sont ceux pour lesquels les inégalités de santé sont les plus fortes. Ils font aussi partie de ceux qui sont les moins bien remboursés par l’Assurance maladie. J’instaurerai plus de transparence sur les prix et plus de concurrence pour les faire baisser. Je maintiendrai l’Aide médicale d’État (AMe), car priver les étrangers de soins, c’est à la fois trahir nos valeurs – en pensant que l’absence de papiers entraîne l’absence de dignité, et menacer la santé des Français – en acceptant que certaines maladies que l’on avait éradiquées puissent prospérer de nouveau sur notre territoire. Je consacrerai 5 milliards d’euros de mon plan d’investissement à la santé. Cet investissement permettra notamment d’accélérer le déploiement de la télémédecine et d’assurer une offre de soins de qualité sur l’ensemble du territoire. Pour lutter efficacement contre les inégalités de santé, je souhaite également lancer une révolution de la prévention. Je créerai un service sanitaire de trois mois pour tous les étudiants en santé. Dans ce cadre, 40 000 d’entre eux viendront épauler les associations, les infirmières scolaires et les services de santé au travail dans leurs actions de prévention. Ils se rendront en priorité dans les quartiers difficiles et dans les zones rurales, là où la prévention est peu développée et là où les inégalités sont les plus vives. Je souhaite également que l’ensemble des professionnels de santé participent à cette révolution culturelle. Je ferai ainsi évoluer la rémunération des médecins de ville afin de mieux valoriser les actions de prévention. Enfin, je m’engage à lancer une évaluation de la qualité et de la pertinence des soins, afin de rendre les informations totalement transparentes pour les usagers, pour améliorer la formation des professionnels et diffuser les bonnes pratiques. Car aujourd’hui des soins non pertinents, redondants ou mal coordonnés coûtent cher et peuvent avoir des conséquences sur la santé des Français. Je généraliserai la vente de médicaments à l’unité. Car en France, un médicament acheté sur deux n’est pas consommé : cela entraine un gaspillage de 7 milliards d’euros par an. Ce sont ces changements concrets et ambitieux qui nous permettront de « maintenir la solidarité entre les bien portants et les malades, entre les plus jeunes et les plus vieux, entre les personnes ayant des niveaux de revenus différents ». C’est le projet que je souhaite proposer aux Français.