Decision Maker

Emmanuel Macron

  • Président de la République française.

Does Emmanuel Macron have the power to decide or influence something you want to change? Start a petition to this decision maker.Start a petition
Petitioning Myriam El Khomri

Loi travail : non, merci !

Salarié.e.s ou non : cette réforme nous concerne toutes et tous ! Interpellez la ministre du travail et demandez lui de renoncer à ce projet. 1. Signez la pétition2. Interpellez la ministre sur http://loitravail.lol3. Suivez la page Facebook de la mobilisation * * * La ministre du travail propose une réforme qui transforme en profondeur le code du travail. Parmi les éléments proposés dans le projet actuel  ☞  En cas de licenciement illégal, un barême indicatif est mis en place pour limité l’indemnité prud’homale/ ☞  Une concertation avec les partenaires sociaux devra décider si les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures pourront être fractionnées. ☞  Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail ☞  Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos ☞  Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu ☞  Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées. ☞  Une mesure peut-être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats. ☞  Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques. ☞  Après un accord d'entreprise, un-e salarié-e qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié. ☞  Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour. Signez la pétition et RDV sur http://loitravail.lol

Caroline DE HAAS
1,355,845 supporters
Petitioning François de Rugy

Pour une Baisse des Prix du Carburant à la Pompe !

Depuis janvier 2018, particulièrement, nous constatons une forte hausse du prix du carburant. Soit une hausse de 7,6 centimes/litre pour le gasoil,  et de 3,8 centimes/litre pour l'essence. En 2021, essence et diesel seront au même prix.  Selon l'Union française des industries pétrolières (UFIP), le gazole devrait encore augmenter de 34 centimes pendant le mandat d'Emmanuel Macron. En 2021, il devrait être plus cher que le sans-plomb. Nombreux sont les motifs apportés pour justifier cette hausse: - Changer les habitudes des automobilistes et les inciter à acheter des voitures à essence ou électriques - Contexte géopolitique : conflits entre les pays exportateurs de pétrole = variations du cours du pétrole : +174% en deux ans, 27 dollars en janvier 2016, 74 dollars actuellement ! https://prixdubaril.com/  - Hausse des marges pratiquées par les stations services : selon les conclusions du rapport de la CLCV ( l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers) qui annonce une hausse de 11 à 13,9 cts pour l'essence et de 11,2 à 12,6 pour le gasoil. ------> Information contestée par président national des propriétaires-exploitants de stations-service au Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) qui explique que les stations service "ont des contrats bien ficelés avec les pétroliers et gagnent de toute façon entre 1,5 et 4 centimes de commission au litre vendu". - Hausse des taxes du gouvernement (TICPE, taxe sur les produits pétroliers, et la taxe carbone ). La fiscalité dans son ensemble représente environ deux tiers du prix des carburants (soit environ 60 % du prix à la pompe). ------> ce motif est aussi en cause, pour la CLCV. L'association appelle donc "les pouvoirs publics à interrompre leur politique d'augmentation des taxes sur le carburant". "La hausse de la fiscalité écologique est avant tout une mesure de rendement fiscal" qui "heurte le portefeuille des particuliers", juge l'association. Répartition taxes/marges dans le prix du carburant - Demande croissante en pétrole de la part des pays émergents (Chine, Inde, Moyen Orient). ----> Les prévisions de l'Opep (L'Organisation des pays exportateurs de pétrole) confirment cette tendance avec une demande qui pourrait dépasser les 100 millions de barils par jour, contre environ 95 millions aujourd'hui - Montée en charge des certificats d'économies d'énergie (CEE) : Le dispositif des CEE, créé en 2006 repose sur une obligation de réalisation d’économies d’énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d’énergie. Ceux-ci doivent ainsi promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès des consommateurs d’énergie : ménages, collectivités territoriales ou professionnels.  ----> tarifs CEE répercutés sur le prix du carburant. https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/dispositif-des-certificats-deconomies-denergie https://www.lesechos.fr/27/04/2017/LesEchos/22434-076-ECH_un-dispositif-dont-le-cout-enfle-rapidement.htm# AUTANT DE MOTIFS DONT NOUS CITOYENS NE SOMMES PAS RESPONSABLES ! Concrètement, qui profite de cette baisse de consommation de véhicule diesel ? "Ni l’électrique, ni l’hybride ne profitent de la baisse du diesel. Ce type de véhicule est encore trop cher et ne représente qu’entre 1,5% et 4% du marché. Faute d’alternative, c’est la motorisation essence traditionnelle qui reprend des couleurs avec 53% des ventes de véhicules neufs au premier trimestre. Aujourd'hui, le diesel est délaissé, en effet, en 2017, pour la première fois depuis seize ans, les particuliers ont acheté davantage de véhicules neufs essence que gazole. Ce qui pose un vrai problème en termes de pollution puisque si le diesel rejette plus d’oxydes d’azote, il émet moins de CO2 que l'essence. " CONCLUSION Il est tout à fait honorable que nous cherchions des solutions pour circuler en polluant le moins possible notre environnement. Mais la hausse des taxes imposée par le gouvernement n'est pas la solution ! Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes ! Quelques pistes ? Commencer par supprimer progressivement la vente de véhicules diesel (comme c'est déjà le cas pour certains constructeurs automobiles) et à terme les véhicules à essence pour laisser place aux véhicules hybrides/électriques. Proposer des offres de reprises et réguler les prix trop élevés de ces véhicules électriques pour faciliter leur acquisition par nous citoyens.  Donner pour objectif aux entreprises de mettre en place un système permettant aux employés de travailler depuis leur domicile afin de limiter la circulation des travailleurs. Donner pour objectif aux entreprises de proposer une alternative aux employés ayant demandé une mutation pour raison de déménagement ou obligation familiale : travailler depuis leur domicile, ce qui équivaut à une acceptation partielle de leur demande de mutation.(afin de limiter la circulation de ces personnes vers la capitale) Allouer des subventions et autres aides aux entreprises afin qu'elle s'installe en banlieue et en province ceci afin de désengorger les grandes villes et limiter les longs déplacements en voitures. Financer / Co-financer ou continuer de financer des projets visant à créer des éco/bio-carburant. -----------> http://www.parismatch.com/Vivre/Automobile/Audi-invente-un-carburant-a-base-d-eau-et-d-air-754574 -------------> http://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/economies-sa-voiture-carbure-a-l-eau-de-pluie-12-02-2015-10524681.php -------------> https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/comment-l-us-navy-transforme-de-l-eau-de-mer-en-carburant_17955 -------------> http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/moteurs-quand-l-eau-permet-de-115784 -------------> Passé sur TF1 - Moteur à eau pantone  Etc etc.… Toute proposition est à explorer sans avoir à en faire payer le prix aux citoyens! Je pense pouvoir parler au nom de toutes les personnes qui n'en peuvent plus de payer pour les erreurs des dirigeants et qui ne souhaitent pas toujours tout payer et à n'importe quel prix !  Je vous invite à signer cette pétition pour permettre le franchissement d'une étape allant vers le dialogue. Sources: YouTube, Les Echos, France-Infos, Le Télégramme, Challenges, Agoravox, Echologique-solidaire, Prix du Baril, CeeEnergie, Le Figaro, Connaissance-des-Energies.

Priscillia LUDOSKY
1,295,352 supporters
Petitioning Emmanuel Macron

Sauvons celles qui sont encore vivantes

Le tournage de Jacqueline Sauvage, dans lequel j’ai pu ressentir ce que pouvait être « en vrai » la violence conjugale, ne m’a pas laissée indemne. Je suis, depuis, connectée avec toutes ces victimes (femmes, hommes et enfants). Il était de mon devoir de citoyenne de prendre la parole pour qu’elles ne se sentent plus abandonnées. J’ai besoin de vous, et surtout elles ont besoin de vous afin que nous n’ayons plus honte du nombre effrayant de 150 cadavres par an. Cette pétition est pour leur dire qu’elles ne sont plus seules et que nous allons y arriver. C’est aussi une façon de les prendre dans nos bras. Je fais une confiance totale au Président de la République mais nous devons lui envoyer un signal fort venant du peuple afin que l’horreur s’arrête. Œuvrons main dans la main avec le gouvernement. ENSEMBLE. On a besoin des citoyens, de la police, du corps médical, des hommes de loi et on a besoin de VOUS. Merci. Retrouvons nous le samedi 6 octobre à 14 heures, devant le Palais de Justice de Paris, 10 bd du Palais 75001. En province, n’hésitez pas à initier un rassemblement même jour, même heure. Sauvons celles qui sont encore vivantes Tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son ancien conjoint. L’an dernier, 123 ont ainsi perdu la vie. Et 225.000 autres ont été victimes de violences conjugales. Ces femmes ne sont pas des inconnues : ce sont nos mères, nos filles, nos amies, nos voisines. Le président de la République Emmanuel Macron a fait de l’égalité femmes-hommes la grande cause de son quinquennat ; et la lutte contre les violences faites aux femmes a été proclamée « grande cause nationale » pour l’année 2018.  Et pourtant, un silence assourdissant persiste. Il faut que cela s’arrête. Il faut que notre cri de révolte soit aussi retentissant que le déni qui règne aujourd’hui. Monsieur le président, agissons pour que ces femmes ne meurent plus dans l’indifférence totale, pour que nous n’ayons plus honte de ces cadavres. Les lois existent, mais leur application est inégale. Des initiatives efficaces sont développées, mais leur déploiement repose trop souvent sur l’implication de quelques-uns. Il faut donner les moyens d’agir à ceux qui prennent en charge les femmes victimes et les hommes auteurs de ces violences. En mettant fin à l’horreur, une femme battue doit ne pas être doublement terrifiée par un autre cauchemar qui va commencer. Lors des premiers dépôts de plainte, les victimes doivent être écoutées avec la plus grande attention. Nous demandons une formation O.BLI.GA.TOI.RE nationale de tous les métiers de loi (police, gendarmerie, juges, magistrats) et un plan d’urgence pour l’hébergement des femmes. Il faut faire évoluer la médiation pénale, en imposant à l’agresseur une interdiction d’approcher le domicile de l’agressée. Il faut contraindre les hommes « violents » à se soigner. Enfin, il est urgent de repenser la loi sur la légitime défense : comment une femme pourrait-elle répondre en « proportion » à un ou des coups de poings donnés par un homme ? C’est impensable. Pour les cas de violences conjugales, qui touchent aussi les enfants, la légitime défense est obligatoirement différée et ne peut être proportionnée. Une évolution de la loi devrait néanmoins se garder de donner le droit aux victimes de se faire justice elles-mêmes. C’est cet inextricable qu’il faut résoudre. Si vous voulez manifester votre engagement, je vous propose que nous nous retrouvions toutes et tous le samedi 6 octobre à 14h, devant le Palais de Justice de Paris. Tous ensemble, montrons à ces femmes que nous leur tendons la main, et que viendra un jour où elles ne seront plus seules. SAUVONS CELLES QUI SONT ENCORE VIVANTES

Muriel ROBIN
785,669 supporters
Petitioning Emmanuel Macron

Urgence humanitaire à GAZA: levée du BLOCUS ! #OpenGaza

URGENCE HUMANITAIRE A GAZA : LEVÉE DU BLOCUS ! Gaza vit une crise humanitaire sans précédent : près de 2 millions de civils enfermés dans une petite bande de terre de 40 km sur 10, privés d'électricité, d'eau potable et de médicaments, des enfants en train de mourir chaque jour, à cause d'un blocus inhumain qui dure depuis 10 ans ! Cela n'est pas acceptable, et nous demandons au gouvernement français d'intervenir pour obtenir la levée immédiate de ce siège immoral et illégal contre une population entière prise en otage. En raison de ce blocus imposé par Israël, 43 % de la population est condamnée au chômage et plus de 50 % des Palestiniens de Gaza dépendent exclusivement de l'aide humanitaire pour leurs besoins alimentaires de base. Quelque 200 médicaments considérés comme indispensables (antibiotiques, anti-inflammatoires, médicaments contre l'hypertension, le diabète, les chimiothérapies...) sont complètement introuvables depuis des mois. Des milliers d'adultes et d'enfants, dont les 321 atteints de mucoviscidose, sont en train de mourir dans l'attente de traitement, ou d'un transfert systématiquement refusé, atteste l’ONG israélienne de médecins “Physicians for Human Rights”.  Les infrastructures sont exsangues. La reconstruction des immeubles, écoles, hôpitaux, détruits par les bombardements israéliens de 2014 qui ont fait 2160 victimes, dont 570 enfants, sont au point mort, en raison du blocus qui empêche les matériaux d'entrer. Des pêcheurs sont chaque semaine blessés, voire tués, et la pêche est interdite par la puissance occupante dans les eaux de Gaza, au-delà de quelques miles, au mépris du droit maritime international.  La nouvelle réduction d'approvisionnement en électricité (seulement 2 à 3 H par jour !) a des conséquences particulièrement dramatiques. Après avoir détruit la principale centrale électrique de Gaza à l’été 2014, l’occupant israélien ne vend plus à Gaza que 10% de l’électricité dont elle a besoin. Et il empêche, avec la collaboration du régime égyptien, l'entrée de tout matériel, y compris celui qui pourrait permettre à Gaza d'accéder à des énergies renouvelables. Résultat : ·         La plupart des hôpitaux ont cessé d’opérer. Les bébés et les dialysés reliés à des appareils électriques meurent.
  ·         Les eaux d’égout ne peuvent plus être assainies faute d'essence et d'électricité. Le risque d'infections et d'épidémies inquiète.
 ·          95 % de l'eau n'est pas potable, selon l'OMS. ·         La pollution de l’air s'accroit avec la multiplication de générateurs fonctionnant au diesel, ainsi que les incendies liés à l'utilisation de bougies dans les foyers.
  Le journaliste israélien, Gideon LEVY, s’alarme : « Les habitants de Gaza sont les sujets d’une expérience : peuvent-ils survivre avec une heure d’électricité par jour ? Est-ce que 10 minutes ne suffiraient pas ? Et s’ils résistent en envoyant la moindre roquette, le signal sera lancé pour les bombarder à nouveau ».  
Nous ne pouvons pas nous rendre complices de cette barbarie. 
Nous exigeons la levée immédiate du blocus inhumain de Gaza, qui martyrise deux millions d'hommes, de femmes et d'enfants. 
Personne ne pourra dire "nous ne savions pas", et encore moins le gouvernement français, qui a jugé bon d'inviter le responsable en chef de ce crime.   PREMIERS SIGNATAIRES : Dominique Lesparre, (Maire de Bezons), Azzedine Taibi (Maire de Stains), Slimane Rabahallah (Maire adjoint de Saint-Denis), Christian Leduey (Président de Bezons West Bani Zaïd), Olivier Le Cour Grandmaison (historien et écrivain), Carole Sandrel (Enfant cachée pendant la guerre, dont les parents ont été exterminés), Alain Brossat (Philisophe et écrivain), Mgr Jacques Gaillot (Evêque de Partenia), Odile Tobner (historienne et auteure), Christine Delphy (Militante féministe et auteure), Jacques-Marie Bourget (Journaliste), Xavier Renou (Fondateur de « Désobéir » ), Fethi Chouder (Maire adjoint d’Aubervilliers) Jean-Claude Amara (Porte parole de Droits devant!!), Olivia Zémor (Présidente de CAPJPO-EuroPalestine).  *************************************** ENGLISH TEXT HUMANITARIAN DISASTER IN GAZA: THE SIEGE MUST BE LIFTED!  Gaza is undergoing an unprecedented humanitarian crisis: Nearly 2 million civilians encircled in a small strip of land 40 x 10 km, deprived of  electricity, drinkable water, medicines, with children dying everyday because of a siege that has been lasting for 10 years!  This cannot be tolerated. We ask our gouvernement to interfere in order to have this immoral and illegal siege against a whole population lifted immediately. Because of the blockade inflicted by Israel, 43% of the population is forced into unemployment and over 50% of the Gaza Palestinians depend exclusively on humanitarian aid for their basic needs. Some 200 medicines considered necessary (antibiotics, anti-inflammatories, medicines against hypertension and diabetes, chemotherapies…) have not been available for months. According to the Israeli NGO “Physicians for Human Rights”, thousands of adults and children, 321 of whom are suffering from cystic fibrosis, are dying while waiting for treatment or a transfer which is systematically refused.  The infrastructures are bled dry. The rebuilding of blocks of flats, schools and hospitals destroyed by the 2014 Israeli bombs which caused 2160 deaths - among which, that of 570 children – is at a stand-still because of the blockade which prevents the entry of building materials into the Strip. Every week, some fishermen are wounded, even killed, and fishing is forbidden in the Gaza waters by the Occupying Power, beyond only a few miles, in defiance of international maritime law.  The new reduction in electricity supply (only 2 or 3 hours aday)  has particularly dramatic consequences. After destroying the main electric power station in Gaza in the summer of 2014, the Israeli Occupier now only sells 10% of the necessary electricity. And it prevents, with the collaboration of the Egyptian regime, any entrance of equipments, including those which could enable Gaza to get access to renewable energies. Here is the result:  •   Most public hospitals have ceased to operate. Babies and dialysis patients linked to electrical apparatus are dying. •   Sewage cannot be treated any more for lack of fuel and electricity. The risk of infection and epidemics is worrying. •    95 % of the water is not drinkable, according to WHO.
 •   Air pollution is increasing because of the generators using diesel. So do fires related to the use of candles in houses.  The Israeli journalist, Gideon LEVY is alarmed: “The people of Gaza are subjected to a test: Can they survive with one hour of electricity per day? Would 10 minutes suffice? If they dare resist, sending a mere little rocket, it will be a signal for new bombings”.  We can’t be the accomplices of such barbarism. We demand the immediate lifting of the inhuman blockade of Gaza, which holds hostages two million men, women and children. Nobody will be able to say « We did not know ».       

Femmes contre le Blocus de Gaza
451,094 supporters
Petitioning Marlène Schiappa, Emmanuel Macron, Julien Denormandie, Conseil Economique Social et Environnemental

DES CENTRES D’ACCUEIL POUR METTRE LES FEMMES SDF EN SÉCURITÉ

Le quotidien d’une femme SDF consiste à fuir les multiples agressions dont elle est victime. Ceci n’est pas une vie. Chaque nuit elle risque de nouvelles agressions physiques et sexuelles. Une image me hante : celle de cette femme recroquevillée au dernier étage d'un parking tremblant de peur à l'idée d'être à nouveau agressée. Malheureusement nous ne la voyons pas car elle se cache pour tenter de se protéger. Pourtant les femmes SDF représentent 38 % des personnes sans domicile d’après l’Insee. Noa (son nom a été changé) m’a confié que lorsqu’elle était SDF, elle avait été violée 70 fois en 17 ans. Sa vie était un enfer de violence. Les maraudes que je fais dans Paris m’ont permis de découvrir l’horreur de cette réalité. Un homme SDF m’a même interpellé une nuit sur leur vulnérabilité « nous on peut encaisser » il m’a dit. La rue les prive de dignité, nous devons la leur rendre !   Monsieur le Président, vous avez fait de la cause des femmes une priorité de votre quinquennat. Les femmes SDF sont doublement vulnérables pour être femme et SDF. Nous vous demandons de mettre en place dès 2018 des centres d’accueil dédiés pour leur offrir sécurité, dignité et leur apporter l’accompagnement spécifique nécessaire pour affronter leur trauma. ---- Maintenant, ensemble, nous pouvons les secourir en attendant que les autorités prennent la relève et leur apportent une solution permanente. ---- Merci à toutes et tous de participer en signant cette pétition, en : https://www.leetchi.com/c/distribution-de-sacs-de-surviepour la collecte ou en diffusant à vos familles, à vos amis, à vos proches pour partager ce grand élan de solidarité. Sarah de Réchauffons nos SDFemail : sarah.frikh.pro@gmail.comInsta: Sarah Frikh ou femmessdfchaine youtube : Sarah FrikhFacebook et twitter : Sarah Frikh

FRIKH FRIKH
426,254 supporters
Petitioning Emmanuel Macron

Pour la prise en compte des votes blancs dans les suffrages exprimés

Pour de nombreux français et françaises, les scrutins présidentiel ne représente pas une issue satisfaisante. Hélas, nous n'avons aucun moyen pour nous, citoyennes et citoyens, de REFUSER UNE OFFRE POLITIQUE QUI NE NOUS CORRESPOND PAS. Aujourd'hui, les votes blancs ne sont pas pris en compte dans les suffrages exprimés. Les votes blancs sont juste une indication, comme peut l'être le chiffre de l'abstention, mais ils n'ont aucune conséquence sur le résultat du vote. Une prise en compte de ce vote dans les suffrages exprimés bouleverserait notre vie politique. En effet, si les votes blancs étaient comptés, dans le cas où ils arriveraient en tête lors d'une élection au scrutin majoritaire, aucun candidat ne pourrait être désigné vainqueur. Moi même, lorsque je vais voter, je me  résoud à voter pour un candidat qui ne me satisfaisait même pas, juste parce que je savais que mon vote blanc ne serait pas pris en compte. Est-ce cela la démocratie ? La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est censé être souverain. Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln, la démocratie est "le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple". C'est à nous de décider. Il est temps de reprendre notre place dans la vie politique. Nous avons tous notre mot à dire. Si le vote blanc est comptabilisé, nous pourrons exprimer notre volonté de changement, ne pas être obligés de faire un choix entre mensonge et incompétence, et ainsi donner de la valeur à notre parole. Peuple de France, unissons-nous. Agissons pour obtenir la reconnaissance du vote blanc.

Jean-Sébastien NICOLAS
413,943 supporters
Petitioning Emmanuel Macron

Un référendum pour sauver l'hôpital public !

Pour continuer à soutenir la cause de l’Hôpital Public, une seule action rejoignez-nous dès maintenant sur https:/www.notrehopital.org/ Vous pourrez agir concrètement pour l’hôpital. Comment ? En signant sur https://www.notrehopital.org/ pour un référendum qui permettra de garantir que l’Hôpital disposera des conditions indispensables à sa mission : soigner, sur tout le territoire, en toute sécurité, selon les meilleurs standards et sans aucune discrimination. ------------ Bonjour,  Je m’appelle Marie Desplechin, professionnellement j’écris des livres, et aujourd’hui je vous propose de signer une lettre, adressée au président de la République, qui demande un plan d’urgence pour les hôpitaux publics. J’ai signé cette lettre parce que je suis effarée par la dégradation continue des conditions d’accueil des patients et de travail des professionnels. Nous fréquentons tous l’hôpital, dans les moments les plus importants de nos vies, pour nous, pour nos proches, pour nos amis. Ceux qui y travaillent nous ont reçus, soignés, souri, réconfortés, accompagnés, infirmières, professeurs, aide-soignant-es, internes, agents d’entretien, brancardiers. Pour avoir été hospitalisée, avoir accouché, visité un enfant, un mari, des amis, j’ai le sentiment de les connaître, et d’être aussi « chez moi » quand je suis « chez eux ». Mais je constate d’année en année que les budgets sont en diminution constante, et les hôpitaux transformés en « usines à acte ». Il n’y a plus de place, plus de temps, plus de lits et plus assez de gens pour prendre soin des accouchées, des mourants, des personnes psychotiques, de ceux qui arrivent avec leur douleur… Ce qui est menacé désormais, c’est moi, ce sont mes proches, et la société où je vis. Le combat des personnels pour l’hôpital public, c’est le mien. Il porte une idée très haute de cette société qui a choisi de ne pas faire de la vie et de la mort principalement une histoire d’argent. Si vous jugez vous aussi nécessaire un plan d’urgence pour l’hôpital public, je vous invite à signer cette lettre déjà soutenue par plus de 145 000 personnes, usagers des hôpitaux et citoyens soucieux de défendre ce formidable bien commun. Très sincèrement, Marie Desplechin Lettre ouverte des usagers des hôpitaux et de 108 personnalités au Président de la République (publication dans Le Parisien du 2 octobre 2019)  Monsieur le Président, Le Grand débat que vous avez organisé a réclamé « plus de service public ». Il a mis au premier rang la Santé et l’Hôpital public. Pourtant la situation sur le terrain est devenue réellement intenable : les difficultés d’accès aux soins s’accroissent, la qualité et la sécurité des soins se dégradent et nous observons l’épuisement et l’inquiétude des personnels hospitaliers. Ces difficultés, les usagers de l’hôpital public les constatent tous les jours et en parlent dans les courriers qu’ils adressent aux directions hospitalières. Des drames se produisent, touchant toutes les catégories professionnelles de l’hôpital mais également les patients. Ces pertes de chance liées au manque de moyens sont inacceptables. On ne peut plus, vous ne pouvez plus attendre de nouveaux drames pour mettre en œuvre un plan d’urgence pour sauver l’hôpital public.  Nous, usagers de la santé et citoyens, soutenons la demande des personnels hospitaliers d’un financement supplémentaire, nécessaire pour : - assurer l’ouverture de lits afin que les malades puissent être hospitalisés quand c’est nécessaire et qu’ils ne passent plus des heures voire des jours à attendre couchés sur des brancards ; - embaucher le personnel nécessaire dans tous les services pour assurer l’accueil, la sécurité, la qualité et la continuité des soins ; - revaloriser les salaires des personnels hospitaliers sachant que nous sommes en 26ème position sur 29 pays de l’OCDE pour le salaire des infirmières. L’hôpital public a besoin de réformes mais aussi et surtout de moyens pour assurer ses missions dans des conditions acceptables pour les patients et pour les soignants. Croyez, Monsieur le Président de la République, à notre meilleure considération Marie CITRINI, représentante des usagers, APHP                                      Thomas SANNIE, représentant des usagers, APHP Marc ABOU, représentant des usagers, APHP Brigitte AGOSTINI, représentante des usagers, APHP Jean-Louis BATAILLON, représentant des usagers, APHP Gérard BERLUREAU, représentant des usagers, APHP Guy BESSIERE, représentant des usagers, APHP Jacky BLAIRON, représentant des usagers, APHP Delphine BLANCHARD, patiente partenaire, Auvergne Rhône-Alpes Yvanie CAILLE, usager, fondatrice de Renaloo Claudine CANALE, présidente de « Les Poids Plume France » Claude COTTET, représentant des usagers, Île-de-France Richard COURTY, usager, Occitanie Michèle de PREAUDET, représentante des usagers, Île-de-France Jacques DEGHIRMENDJIAN, représentant des usagers, APHP Christian FOUCAUX, représentant des usagers, APHP Frédérique GAUTTIER, représentante des usagers, Grand Est Gabriel GERMAIN, représentant des usagers, APHP Nicolas GRAEVE, représentant des usagers, APHP Olivia GROSS, représentante des usagers, APHP, chercheuse LEPS Paris 13 Christian GUERIN, représentant des usagers, APHP Karen JEULAND, patiente, Bretagne Claudie KULAK, présidente du collectif « je t’Aide » Martine KAROUBI, représentante des usagers, Île-de-France Annie LAPRAY, représentante des usagers, Bourgogne Franche-Comté Guillaume LEBRETON, représentant des usagers, APHP Patricia MERTZ, patiente, PACA Jean Paul MONIN, usager, président de l’Association de prévoyance du groupe Renault Paulette MORIN, représentante des usagers, APHP Roger PICARD, Fondateur Centre de répit les bruyères, Auvergne Rhône-Alpes Jean-Marie RIEBERT, représentant des usagers, APHP Emile STEIMETZ, représentant des usagers, APHP Maria SUSETE FERNANDES, représentante des usagers, APHP Stéphane TOMMASSO, patient-expert, patient formateur, Île-de-France Edith TROCME, représentante des usagers, Bourgogne Franche-Comté Chantal VAURS, usager, Auvergne Rhône-Alpes Lucien VIZZARI représentant des usagers, APHP Robert YVRAY, association AFD, Bourgogne Franche-Comté   Personnalités ayant signé cette lettre à la demande du Collectif Inter-hôpitaux et du Collectif Inter-Urgences rassemblant médecins, autres personnels hospitaliers et usagers : Guillaume ALLEGRE, économiste OFCE Anne ALVARO, comédienne Christophe ANDRE, psychiatre et auteur Pierre ARDITI, comédien Yvan ATTAL, comédien Sébastien BALIBAR, physicien membre de l'Académie des sciences Philippe BATIFOULIER, professeur d'économie Christian BAUDELOT, professeur de sociologie Nicolas BELORGEY, sociologue Jean BENGUIGUI, comédien Tahar BENJELLOUN, écrivain Alain BERTHOZ, professeur émérite au Collège de France Dominique BLANC, comédienne Richard BOHRINGER, comédien Romane BOHRINGER, comédienne Valérie BONNETON, comédienne Jean-Philippe de BOTTON, président de Médecin du monde Nicolas BOUCHARD, comédien Rony BRAUMAN, ancien président de Médecins sans frontières Michel BROUE, mathématicien François BUTON, directeur de recherche CNRS, politiste Julia CAGE, professeur d'économie Alain CAILLE, professeur émérite de sociologie Stéphane CARISTAN, ancien athlète de haut niveau Philippe CAUBERE, comédien, auteur et metteur en scène Patrick CHENE, journaliste Jean-Pierre CHEVENEMENT, ancien ministre Jérôme COMMANDEUR, comédien Gérard CORNILLEAU, économiste Daniel COSTANTINI, ex-entraîneur de l’équipe nationale de handball Laurent COTE, comédien Jérôme CREEL, économiste Pierre DELION, professeur de psychiatrie Marie-José DEL VOLGO, psychanalyste Marie DESPLECHIN, écrivaine Brigitte DORMONT, professeur d'économie Agathe DRONNE, comédienne Bruno DUCOUDRE, économiste OFCE Dominique EDDE, romancière et essayiste Didier FASSIN, professeur au collège de France Eric FASSIN, professeur de sociologie Cynthia FLEURY-PERKINS, professeur de philosophie Florence FORESTI, comédienne Jean GADREY, professeur honoraire d’économie Charlotte GAINSBOURG, comédienne et chanteuse Roland GORI, psychanalyste Anouk GRINBERG, comédienne Robert GUEDIGUIAN, cinéaste Claire HEDON, présidente ATD Quart Monde François HERAN, professeur au Collège de France Eric HEYERE, professeur d'économie Sciences Po Emmanuel HIRSCH, professeur d'éthique médicale Georges-François HIRSCH, ancien directeur de l’Opéra national Delphine HORVILLEUR, Rabin Michel HUSSON, économiste Florence JANY-CATRICE, professeur d'économie Agnès JAOUI, comédienne Alexandre JARDIN, écrivain Hélène JOLIOT-LANGEVIN, physicienne Axel KAHN, ancien président d'université, écrivain Marcel Francis KAHN, professeur de médecine émérite Sandrine KIBERLAIN, comédienne Jean-Pierre KLEIN, psychiatre Hubert KRIVINE, physicien Jeanne LABRUNE, cinéaste, écrivaine Bernard LAHIRE, professeur de sociologie Philippe LANçON, journaliste et écrivain Thierry LANG, professeur de santé publique Nicole LAPIERRE, anthropologue et sociologue Guillaume LECOINTRE, professeur du muséum d'histoire naturel Céline LEFEVE, philosophe, directeur de la chaire « Philosophie à l’hôpital » Benjamin LEMOINE, sociologue CNRS Vincent LINDON, comédien Jean-Louis LIVI, producteur de cinéma Clara LUCIANI, chanteuse LOMEPAL, rappeur et chanteur Claire MARIN, professeur de philosophie Catherine MATHIEU, économiste OFCE Dominique MEDA, professeur de sociologie Françoise MILEWSKI, économiste Arlette MITTERAND Gilbert MONTAGNE, chanteur, auteur-compositeur Gérard MORDILLAT, écrivain François MOREL, comédien Gérard NOIREL, historien Albert OGIEN, directeur de recherche CNRS en sociologie Marc PAQUIEM, metteur en scène Maxime PARODI, sociologue Hervé PELERAUX, économiste OFCE Corine PELLUCHON, professeur de philosophie Hélène PERIVIER, économiste Frédéric PIERRU, sociologue, CNRS Jean-Charles PIETTE, professeur de médecine interne Thomas PIKETTY, économiste Mazarine PINGEOT, écrivaine Dominique PLIHON, professeur émérite d'économie Denis PODALYDES, comédien, sociétaire de la Comédie Française Christine RIFFLART, économiste OFCE Marie-Monique ROBIN, réalisatrice et écrivaine Pierre SALAMA, professeur émérite d'économie Malik SALEMKOUR, Président de la Ligue des Droits de l’Homme Céline SALETTE, comédienne Véronique SANSON, chanteuse Fabienne SERVAN-SCHREIBER, productrice de film Caroline SILHOL, comédienne Alexis SPIRE, politiste, directeur de recherche au CNRS Antoine SPIRE, journaliste Henri STERDYNIAK, économiste OCFE Alain SUPIOT, professeur émérite au Collège de France Bertrand TAVERNIER, réalisateur Xavier TIMBEAU, économiste Philippe TORRETON, comédien Dominique VALADIE, comédienne Nadège VEZINAT, maitresse de conférence en sociologie Gisèle VIENNE, chorégraphe, metteuse en scène Philippe VILAIN, écrivain Michel VINAVER, écrivain de théâtre Florence WEBER, professeur de sociologie Jacques WEBER, acteur et réalisateur Frédéric WORMS, philosophe   Représentants du Collectif Inter-Hôpitaux - Dr Sophie CROZIER - Dr Anne GERVAIS - Pr Antoine PELISSOLO - Pr André GRIMALDI Article du Parisien sur cette lettre ouverte      

Marie DESPLECHIN
459,588 supporters
Seaspiracy - Protégeons 30 % de nos océans contre la pêche industrielle

Chers citoyens, Vous avez signé une pétition pour appeler les États à protéger nos océans. L’engagement qui est le mien dans ce combat est total. Je veux ici vous l’assurer, faire le point sur les avancées, vous dire les objectifs que je porte et que je porterai jusqu’au bout. Les océans nous nourrissent, ils constituent le premier apport en protéines pour trois milliards de femmes et d’hommes sur la planète. Les océans nous permettent de respirer, ils produisent la moitié de notre oxygène. Les océans jouent un rôle décisif dans le ralentissement du réchauffement climatique, ils constituent le premier puits de carbone de notre planète. Les océans sont des merveilles, des sanctuaires de biodiversité, ils abritent 90 % de l’habitat naturel de la terre. C’est pourquoi nous devons les protéger, très concrètement, marquer l’effort et mobiliser. Je m’y suis engagé. Protéger 30 % de nos aires terrestres et marines d’ici 2030 : voilà l’objectif que j’avais fixé au printemps 2019. Cet objectif, nous l’avons inscrit dans la loi, sans attendre. Les créations d’aires protégées, partout en France, se sont multipliées, à l’initiative de l’État mais aussi des collectivités territoriales qui s’engagent dans cette démarche. Cet objectif, huit ans avant l’échéance fixée au niveau international, est désormais atteint. Après la signature ce matin du décret qui étend la réserve naturelle des Terres Australes françaises, cet objectif est même dépassé : 33% de la superficie française est désormais classée en « aires protégées ». Cette nouvelle réserve naturelle est maintenant la deuxième plus grande aire protégée du monde. Notre responsabilité est immense. Lorsque l’on parle des « aires protégées », ce ne sont pas que des mots, ce sont des actes : il s’agit là de protéger par des actes des écosystèmes uniques, avec des millions d’oiseaux marins, les plus grandes colonies au monde de manchots empereurs et d’éléphants de mer. Nous donnons également un coup d’accélérateur à la « protection forte » : nous doublons notre surface couverte par ce régime qui est le plus protecteur, en passant de moins de 2 % à 4 % d’aires protégées fortes. C’est un grand pas vers l’objectif de 10 % que nous nous sommes fixés pour 2030. Nous pouvons être fiers, collectivement, de cet élan donné à la création d’aires protégées. Il est l’un des apports les plus significatifs en faveur de l’environnement de ces dernières années. Il se poursuivra : j’ai engagé en automne dernier à Marseille une dynamique pour placer 5 % de la Méditerranée en protection forte d’ici 2028. Les déclinaisons sont en cours, avec les acteurs de terrain, les élus, les pécheurs, les associations de protection de l’environnement. Car développer les aires protégées ne se décrète pas simplement : il faut construire, dialoguer, concerter, expliquer. C’est la condition du succès dans la durée. Changer la donne implique une mobilisation au niveau international. En créant le One Planet Summit, et en menant de nombreuses initiatives, je me suis battu pour que cet objectif de 30% soit celui de tous. Dans cette voie, la Coalition de la haute ambition pour la Nature et les Peuples – que nous avons lancée aux côtés du Costa Rica dans le cadre du One Planet Summit –, est en train de démontrer que nous pouvons y arriver, que nous pouvons aller vite et fort. Cette coalition rassemble désormais 83 pays, soit d’ores et déjà près de la moitié des États qui se réuniront à la COP15, sous présidence Chinoise, dans quelques mois. Nous avançons. On continue. Il nous faut maintenant réussir les prochains grands rendez-vous. La COP biodiversité de Kunming cet été peut et doit ancrer l’objectif de protéger 30 % des espaces terrestres et maritimes au niveau international. La COP27 de Charm el Cheikh doit être une opportunité d’inscrire l’océan au cœur de l’agenda climatique international et de mobiliser les financements climat au service de la protection de nos océans, car sans océans en bonne santé, nous n’arriverons pas à tenir les engagements climatiques auxquels nous sommes tous attachés : ceux de l’Accord de Paris. La pollution plastique est un fléau pour nos océans. On parle même d’un « continent de plastique », qui symbolise les errements du passé. La France et l’Europe ont montré la voie en mettant un terme en quelques années aux principaux objets en plastique à usage unique que l’on retrouvait dans nos océans. Nous avons engagé en France une révolution, pour réduire sur terre les utilisations des plastiques afin qu’on ne les retrouve pas en mer. Pour aller plus loin, nous allons aussi massivement investir dans le recyclage du plastique, pour que les déchets deviennent des ressources et ne finissent plus dans les mers. Dès la fin du mois de février, à Nairobi, nous devons engager la négociation d’un traité international contraignant pour mettre fin à cette pollution. Nos océans subissent les dégâts de la surpêche et de la pêche illicite, entreprise criminelle qui nourrit les mafias et les trafics en tout genre, et la surpêche irresponsable. La pétition que vous avez signée met en lumière un combat déterminant pour notre planète : la lutte contre les excès, les dérives, les horreurs d’une pêche irresponsable. Au large de la Guyane, dans l’Océan indien, comme dans le Pacifique, la France traque les activités de pêche illégale sans relâche. À cet égard, je veux saluer l’engagement de nos forces de sécurité et en particulier de nos militaires qui veillent jour et nuit. Ils prennent parfois de grands risques pour assurer cette mission, notamment lorsqu’ils doivent intervenir face à des mafias organisées et armées. L’Union européenne est également mobilisée sur le sujet. Je me réjouis des retours positifs de plusieurs États européens pour mobiliser avec la France leurs marines d’État, partout dans le monde. Au One Ocean Summit à Brest, aujourd’hui, j’ai invité tous les États qui partagent notre préoccupation à rejoindre cette coopération, pour accompagner les États riverains des bassins où sévit ce fléau, comme dans le Golfe de Guinée ou le canal du Mozambique. Nous avons besoin de travailler tous ensemble, États et organisations, pour savoir ce qui se passe en mer, et agir pour protéger. Lutter contre la pêche illégale, contre les dérives de certaines pêches industrielles, comme nous l’avons fait en Europe en interdisant enfin la pêche au chalut électrique, c’est aussi affirmer notre soutien à nos pêcheurs, à une pêche durable, qui progresse chaque jour pour respecter l’environnement dont elle dépend. Cela permet des progrès pour tous : pour les écosystèmes, mais aussi pour nos pêcheurs, pour une concurrence plus loyale, par la définition de règles communes. C’est pourquoi, lors de la 12e conférence ministérielle de l’OMC, nous devons aboutir à un accord pour supprimer les subventions publiques qui contribuent à la surpêche ou à la pêche illicite. La France portera haut cet objectif. L’argent du contribuable doit être investi pour un usage écologique, notamment pour accompagner la transition vers une pêche durable. Le One Ocean Summit de Brest a aussi été l’occasion de renforcer l’arsenal juridique pour lutter contre la pêche illicite, et je salue les États qui nous ont rejoints à cette occasion en ratifiant notamment l’accord sur les mesures de l’État du port, qui permet des inspections et un meilleur contrôle des débarquements, et l’accord du Cap de l’Organisation Maritime Internationale. Nous savons à quel point cet instrument est important pour lutter contre la pêche illicite ou non régulée. L’année 2022 doit être celle d’un grand tournant pour nos océans. Rien de cela ne se fera sans la mobilisation de chacun, dans la durée. J’ai rassemblé à Brest les forces vives de la mer : entreprises, société civile, élus locaux, jeunesse. C’est une première étape qui doit se prolonger tout au long de l’année, à Nairobi sur le plastique, à New York sur la gouvernance de la haute mer, à Lisbonne et à Kunming pour la biodiversité. Nous partageons tous cette même détermination à protéger nos océans. Et je sais pouvoir compter sur vous. Il nous faut tout faire pour gagner ce combat du siècle. En confiance, Emmanuel Macron

1 year ago
Nos ajude a acabar com a AIDS, a tuberculose e a malária até 2030

Senhoras e Senhores, Prezados membros de associações e organizações não governamentais, Meus caros, Compartilhamos a mesma aspiração. A de construir, até 2030, um mundo sem AIDS, sem tuberculose, sem malária. Um objetivo ambicioso, que não será atingido em pouco tempo, mas viável, desde que nós nos dotemos dos recursos necessários. Como vocês recordaram, o Fundo Global luta para erradicar essas pandemias há quase 20 anos. O caminho percorrido é impressionante: 32 milhões de vidas puderam ser salvas em 142 países, 18,9 milhões de pessoas receberam tratamento antirretroviral contra o HIV, 5,3 milhões de pessoas foram tratadas contra a tuberculose. Impressionante demais? Esses avanços incríveis puderam dar a impressão de que o combate estava ganho. De que já estávamos a caminho da erradicação. No entanto, temos um longo percurso pela frente: essas pandemias ainda matam 2,8 milhões de pessoas por ano no mundo inteiro, 40% das pessoas infectadas por tuberculose não são tratadas, mil adolescentes ainda contraem HIV a cada dia. Concomitantemente, a resistência aos medicamentos está aumentando. No mundo inteiro, por estarem em situação precária, por viverem em regiões afastadas, por não terem acesso a tratamento, pessoas morrem em decorrência de doenças que deveriam ter desaparecido há muito tempo. Podemos aceitar isso? Nem pensar. Foi por isso que decidi abrigar a 6ª Conferência do Fundo Global na França, para retomar a mobilização em torno dessa causa fundamental. Há meses estou mobilizando chefes de Estado e de governo do mundo inteiro. E tivemos êxito! Os resultados já apareceram: todos os doadores do G7 aumentaram sua contribuição, alguns em mais de 15%; há países que fizeram doações pela primeira vez, como a Armênia, o Azerbaijão, os Emirados Árabes Unidos, o Kuwait e Mônaco; alguns, como a Espanha, voltaram a fazer doações; outros aumentaram sua contribuição de modo considerável, como o Catar, a Arábia Saudita e a Irlanda; diversos países também aceitaram doar mais recursos, e os dirigentes africanos se mobilizaram através do compromisso de reforçar as verbas orçamentárias dos respectivos sistemas de saúde. A França, por sua vez, participou ativamente do esforço coletivo com uma contribuição de 1,429 bilhão de dólares (o que representa um aumento de 20%). Assim, nosso país mantém seu pioneirismo no combate à AIDS, tuberculose e malária, conservando seu lugar histórico de segundo maior contribuinte do Fundo; reforçando, ao mesmo tempo, a ajuda bilateral por meio da Agência Francesa de Desenvolvimento e da Expertise France e dando continuidade ao diálogo permanente e estreito com os países que recebem o nosso auxílio. No total, conseguimos captar nesta quinta-feira, dia 10 de outubro, mais de 14 bilhões de euros! Aos 13,92 bilhões de euros anunciados na reconstituição, serão acrescidos, de fato, pelo menos 100 milhões de euros suplementares que a França assumiu o compromisso, com Bill Gates, Bono e Peter Sands, de angariar nas próximas semanas. É a primeira vez que o Fundo consegue arrecadar tanto dinheiro. Já disse que esse reabastecimento, no entanto, não era o ponto final da mobilização, longe disso. Os atores públicos e privados ainda poderão fazer doações depois desse prazo. Interpelem esses atores como vou continuar fazendo! Não deixemos de lutar. É possível eliminar essas pandemias até 2030. Temos a possibilidade de salvar 16 milhões de vidas nos próximos anos. Preciso que continuem a convencer os responsáveis políticos e os atores privados do mundo inteiro a fazer doações. Estamos progredindo rapidamente, mas todos juntos podemos acelerar o movimento a um nível sem precedentes. Conto com vocês tanto quanto vocês podem contar comigo para sairmos vitoriosos desse combate. Emmanuel Macron

4 years ago
Help us end AIDS, TB & malaria by 2030

Ladies and Gentlemen, Dear members of non-governmental organizations and associations, Dear everyone, We share the same aim. The aim of establishing a world without AIDS, without tuberculosis, and without malaria by 2030. An ambitious objective that won't be accomplished instantly, but one that is attainable if we give ourselves the necessary means. As you know, the Global Fund has been working for more than 20 years to eradicate these pandemics. What it has accomplished is impressive: 32 million lives have been saved in 142 countries, 18.9 million people have received antiretroviral therapy for HIV, 5.3 million people have been treated for tuberculosis. That’s very impressive, right? This incredible progress may have given the impression that we have won the fight. That we are already on our way to eradication. Yet there is still much to be done: 2.8 million people still die every year of these pandemics across the globe, 40% of the people suffering from tuberculosis are not being treated, and 1,000 teenagers contract HIV every day. At the same time, people are developing resistance to medicines. Throughout the world, because people are in precarious situations, because people are living in remote regions, because people cannot get treatment, people are dying of diseases that should have long been gone. Can we accept this? Not for a minute. That is why I decided to have France host the Global Fund’s 6th Replenishment Conference to gain fresh momentum for this crucial cause. For months, I have been rallying the support of Heads of State and Government from all over the world. And we have succeeded! The results are in: all the G7 donors have increased their contributions, some by more than 15%. Countries have become donors for the first time, such as Armenia, Azerbaijan, the United Arab Emirates, Kuwait and Monaco. Some, like Spain, have come back to the donor table; others have significantly increased their contributions, including Qatar, Saudi Arabia and Ireland. Many countries have also agreed to donate more and the African leaders have committed to increase their budgets devoted to their health systems. France has fully contributed to the collective effort with a total of $1.429 billion (which is 20% more than past contributions). Our country also continues to be a historic pioneer in the fight against AIDS, tuberculosis and malaria, remaining the second biggest contributor to the Global Fund while beefing up its bilateral aid via the French Development Agency and Expertise France. We also continue to hold regular and close dialogue with the countries receiving our aid. On this Thursday, 10 October, we have managed to raise a total of more than €14 billion! At least another €100 million France has pledged to raise in the coming weeks along with Bill Gates, Bono and Peter Sands will be added to the €13.92 billion announced at the Replenishment Conference. It is the first time that the Global Fund has raised so much money. As I said, this replenishment is far from being the end of money raising efforts. Public and private donors will be able to continue to give after the Conference. Keep them involved, as I plan to do! Let’s continue fighting. It is possible to eradicate these major pandemics by 2030. We have the opportunity to save 16 million lives in the years ahead. I need you to continue to convince our political leaders and private sector actors all over the world to give. We are advancing quickly, but together we can pick up the pace to unprecedented levels. I am counting on you just as much as you can count on me to win this fight. Emmanuel Macron

4 years ago
Aidez-nous à mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d'ici 2030

Mesdames, Messieurs, Chers membres des associations et organisations non-gouvernementales, Chers tous, Nous partageons la même ambition. Celle de construire un monde sans sida, sans tuberculose, sans paludisme d’ici à 2030. Un objectif ambitieux qui ne prendra pas qu’une minute, mais qui est réalisable à condition que nous nous en donnions les moyens. Vous le rappeliez, le Fonds mondial lutte depuis près de 20 ans pour éradiquer ces pandémies. Le chemin accompli est impressionnant : 32 millions de vies ont pu être sauvées dans 142 pays, 18.9 millions de personnes ont reçu un traitement rétroviral contre le VIH, 5.3 millions de personnes ont été traitées pour une tuberculose. Trop impressionnant ? Ces avancées incroyables ont pu donner l’impression que le combat était gagné. Que nous étions déjà parvenus à aller vers leur éradication. Il reste pourtant du chemin à parcourir : 2.8 millions de personnes meurent encore chaque année de ces pandémies à travers le monde, 40% des personnes touchées par la tuberculose ne sont pas soignées, 1 000 adolescentes contractent encore le VIH chaque jour. En parallèle, la résistance aux médicaments se développe. Partout dans le monde, parce qu’on est en situation de précarité, parce qu’on vit dans des régions reculées, parce qu’on ne peut pas obtenir de traitements, on meurt de maladies qui auraient dû disparaitre il y a bien longtemps. Pouvons-nous l’accepter ? Pas une minute. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir la 6ème Conférence du Fonds mondial en France pour remobiliser autour de cette cause essentielle. Depuis des mois, je mobilise les chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Et nous avons réussi ! Les résultats sont là : tous les donateurs du G7 augmentent leur contribution, certains de plus de 15% ; des pays sont devenus donateurs pour la première fois, à l’image de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, des Émirats arabes Unis, du Koweït et de Monaco ; certains comme l’Espagne sont revenus au tour de table des donateurs ; d’autres ont fortement augmenté leur contribution comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Irlande ; de nombreux pays ont également accepté de donner davantage et les dirigeants africains se sont mobilisés en s’engageant à renforcer les budgets dédiés à leurs systèmes de santé. La France a quant à elle pris toute sa part à l’effort collectif en contribuant à hauteur de 1.429 milliard de dollars (soit une augmentation de 20%). Notre pays maintient ainsi son rôle de pionnier dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, conservant sa place historique de deuxième contributeur au Fonds tout en renforçant son aide bilatérale, via l’Agence française de développement et Expertise France, et en continuant à entretenir un dialogue régulier et étroit avec les pays recevant nos aides. Au total, nous sommes parvenus à lever ce jeudi 10 octobre, plus de 14 milliards d’euros ! Aux 13.92 milliards d’euros annoncés lors de la reconstitution, s’ajouteront en effet au moins 100 millions d’euros supplémentaires que la France s’est engagée, avec Bill Gates, Bono et Peter Sands, à lever dans les semaines qui viennent. C’est la première fois que le Fonds parvient à lever autant d’argent. Je l’ai dit, cette restitution n’était pas pour autant le point final de la mobilisation, loin de là. Les acteurs étatiques et privés pourront encore donner après cette échéance. Interpellez-les comme je continuerai à le faire ! Ne cessons pas le combat. L’élimination de ces grandes pandémies est possible d’ici 2030. Nous avons la possibilité de sauver 16 millions de vies dans les années qui viennent. J’ai besoin que vous continuiez à convaincre les responsables politiques et les acteurs privés du monde entier à donner. Nous avançons vite, mais tous ensemble, nous pouvons accélérer le mouvement à un niveau sans précédent. Je compte sur vous autant que vous pouvez compter sur moi pour mener à bien ce combat. Emmanuel Macron

4 years ago
Sida, une minute pour agir : Signez ! AIDS : one minute to act, sign !

Mesdames, Messieurs, Chers membres des associations et organisations non-gouvernementales, Chers tous, Nous partageons la même ambition. Celle de construire un monde sans sida, sans tuberculose, sans paludisme d’ici à 2030. Un objectif ambitieux qui ne prendra pas qu’une minute, mais qui est réalisable à condition que nous nous en donnions les moyens. Vous le rappeliez, le Fonds mondial lutte depuis près de 20 ans pour éradiquer ces pandémies. Le chemin accompli est impressionnant : 32 millions de vies ont pu être sauvées dans 142 pays, 18.9 millions de personnes ont reçu un traitement rétroviral contre le VIH, 5.3 millions de personnes ont été traitées pour une tuberculose. Trop impressionnant ? Ces avancées incroyables ont pu donner l’impression que le combat était gagné. Que nous étions déjà parvenus à aller vers leur éradication. Il reste pourtant du chemin à parcourir : 2.8 millions de personnes meurent encore chaque année de ces pandémies à travers le monde, 40% des personnes touchées par la tuberculose ne sont pas soignées, 1 000 adolescentes contractent encore le VIH chaque jour. En parallèle, la résistance aux médicaments se développe. Partout dans le monde, parce qu’on est en situation de précarité, parce qu’on vit dans des régions reculées, parce qu’on ne peut pas obtenir de traitements, on meurt de maladies qui auraient dû disparaitre il y a bien longtemps. Pouvons-nous l’accepter ? Pas une minute. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir la 6ème Conférence du Fonds mondial en France pour remobiliser autour de cette cause essentielle. Depuis des mois, je mobilise les chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Et nous avons réussi ! Les résultats sont là : tous les donateurs du G7 augmentent leur contribution, certains de plus de 15% ; des pays sont devenus donateurs pour la première fois, à l’image de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, des Émirats arabes Unis, du Koweït et de Monaco ; certains comme l’Espagne sont revenus au tour de table des donateurs ; d’autres ont fortement augmenté leur contribution comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Irlande ; de nombreux pays ont également accepté de donner davantage et les dirigeants africains se sont mobilisés en s’engageant à renforcer les budgets dédiés à leurs systèmes de santé. La France a quant à elle pris toute sa part à l’effort collectif en contribuant à hauteur de 1.429 milliard de dollars (soit une augmentation de 20%). Notre pays maintient ainsi son rôle de pionnier dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, conservant sa place historique de deuxième contributeur au Fonds tout en renforçant son aide bilatérale, via l’Agence française de développement et Expertise France, et en continuant à entretenir un dialogue régulier et étroit avec les pays recevant nos aides. Au total, nous sommes parvenus à lever ce jeudi 10 octobre, plus de 14 milliards d’euros ! Aux 13.92 milliards d’euros annoncés lors de la reconstitution, s’ajouteront en effet au moins 100 millions d’euros supplémentaires que la France s’est engagée, avec Bill Gates, Bono et Peter Sands, à lever dans les semaines qui viennent. C’est la première fois que le Fonds parvient à lever autant d’argent. Je l’ai dit, cette restitution n’était pas pour autant le point final de la mobilisation, loin de là. Les acteurs étatiques et privés pourront encore donner après cette échéance. Interpellez-les comme je continuerai à le faire ! Ne cessons pas le combat. L’élimination de ces grandes pandémies est possible d’ici 2030. Nous avons la possibilité de sauver 16 millions de vies dans les années qui viennent. J’ai besoin que vous continuiez à convaincre les responsables politiques et les acteurs privés du monde entier à donner. Nous avançons vite, mais tous ensemble, nous pouvons accélérer le mouvement à un niveau sans précédent. Je compte sur vous autant que vous pouvez compter sur moi pour mener à bien ce combat. Emmanuel Macron

4 years ago
Pour une Baisse des Prix du Carburant à la Pompe !

Chère Madame, chers tous, Vous avez subi de plein fouet la hausse des prix du carburant, et avez décidé de réagir en signant cette pétition. Votre message, je l’ai entendu. Je vous réponds directement : vous avez raison. Vous me dites : « Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes ! » Et vous avez raison : l’action contre le réchauffement climatique est un combat nécessaire, mais il ne doit pas opposer les problèmes de fin du monde aux problèmes de fins de mois. Le gouvernement a donc annoncé l’annulation de l’augmentation de la taxe sur le carburant et qu’aucune hausse des tarifs de gaz et d’électricité n’interviendrait pendant l’hiver. Voilà une réponse claire à l’objet précis de votre pétition. Mais au-delà, je lis dans vos propos une colère plus profonde. Quand vous me dites : « AUTANT DE MOTIFS DONT NOUS CITOYENS NE SOMMES PAS RESPONSABLES ! », vous dénoncez l'écart qui s’est peu à peu creusé entre le peuple et ses dirigeants. Mon engagement politique vient de la volonté de combler cet écart. Force est de constater que je n'y suis pas encore parvenu. Et au bout de 18 mois d’actions, les changements que nous menons sont loin d'être suffisamment perceptibles. Pour faire plus vite, j’ai décrété l’état d’urgence économique et social. Il s'incarne dans des mesures qui vont vous toucher directement : - Si vous vivez du SMIC, votre salaire augmentera dès 2019 de 100 euros par mois sans qu'il en coûte un euro de plus à votre employeur. - Si vous êtes retraité(e) entre 1200 et 2000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de le CSG que vous avez subie cette année. - Pour tous les travailleurs : vos heures supplémentaires vous seront payées sans impôts ni charges en 2019 et, en attendant, vos employeurs peuvent vous verser une prime de fin d'année sans s'acquitter non plus d'impôts ou de charges. J'ai annoncé également intensifier le combat contre les avantages indus et les évasions fiscales. Le gouvernement et le Parlement sont au travail pour que les dirigeants des grandes entreprises françaises et les grandes entreprises qui réalisent des profits en France payent leurs impôts en France. En m’interpellant par cette pétition vous avez fait un acte citoyen. Ce dialogue, si vous en êtes d'accord, je souhaite le poursuivre. Pour échanger plus régulièrement sur les sujets qui vous touchent, laissez-moi votre adresse e-mail ici : https://www.elysee.fr/poursuivre-le-dialogue À nous de trouver des solutions pour faire, ensemble et dans le dialogue, de cette colère une chance. Emmanuel Macron

4 years ago
Pour que les bons comptes fassent les bons élus

J’ai lu avec attention votre proposition pour l’amélioration de la transparence dans la vie politique. Je partage votre diagnostic : la défiance envers les femmes et les hommes politiques n’a jamais été aussi grande. Je souhaite que nous soyons plus exigeants à l’égard des représentants du peuple et pour ce faire je proposerai plusieurs règles simples. D’abord, je contrôlerai l’utilisation des indemnités parlementaires. L’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) sera basculée dans un régime de droit commun afin d’assurer une plus grande transparence sur son utilisation. Elle sera ainsi intégrée à l’indemnité parlementaire en tant que telle et, à ce titre, fiscalisée. L’IRFM doit permettre aux députés de faire face aux frais liés à l’exercice de leur mandat (location d’une permanence, utilisation d’un véhicule, etc.). Je me battrai pour qu’elle ne soit jamais une source d’enrichissement personnel pour les parlementaires. Ensuite, en matière de lobbying, je poursuivrai les engagements pris par la loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique et proposerai qu’au Parlement, un horaire et un lieu précis soient définis pour les réunions qui relèvent de ces pratiques. J’empêcherai également les Parlementaires d’exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat pour mettre fin aux conflits d’intérêt. De même, j’interdirai pour les élus le recrutement de membres de leur famille comme assistants parlementaires. Enfin, j’exigerai que le casier judiciaire B2 des candidats à des fonctions électives soit vierge. Car si on ne peut être fonctionnaire lorsqu’on ne dispose pas d’un casier judiciaire B2 vierge, on ne devrait pas non plus pouvoir être parlementaire. Mais en matière de probité, nous devons faire évoluer les pratiques avant même de changer la loi. C’est pourquoi je me suis engagé à ce qu’aucun candidat détenteur d’un casier judiciaire B2, ou ayant fait l’objet d’une peine d’inéligibilité, ne soit investi par En Marche ! aux prochaines élections législatives. Je souhaite également que les parlementaires qui feront partie de la majorité présidentielle ne puissent pas embaucher des membres de leur famille, ni exercer une activité de conseil en parallèle de leur mandat. En plus de cette exigence de probité, je souhaite que les responsables politiques soient tenus pour responsables des politiques qu’ils mènent. Le Président de la République présentera ainsi son bilan national et européen une fois par an devant le Congrès. Au Parlement, je limiterai le nombre de mois pendant lesquels on légifère afin de consacrer davantage de temps à l’évaluation de l’action du gouvernement. Enfin, je demanderai aux parlementaires qui soutiennent l’action du gouvernement de mettre en place des dispositifs innovants d’évaluation du travail parlementaire (jurys citoyens, comptes rendus de mandat via les réseaux sociaux, etc.). Les responsables politiques devront ainsi rendre des comptes. Sur leur action, sur leurs entourages, sur leur probité personnelle et sur la façon dont ils utilisent l’argent public. Ces mesures sont nécessaires car les Français demandent de la clarté. La transparence est la condition d’une vie démocratique saine, sereine et exemplaire. Je m’y engage.

6 years ago
Revalorisation de l'Allocation Adulte Handicapé

Je souhaite porter plusieurs réformes concrètes et ambitieuses pour améliorer la situation des personnes handicapées.  D’abord, je revaloriserai significativement l’AAH afin d’améliorer la vie quotidienne des personnes en situation de handicap. Aujourd’hui en France, plus d’1 million de nos concitoyens bénéficient de cette allocation, dont le montant pour une personne seule est d’un peu plus de 800€. Cela n’est pas suffisant. Je revaloriserai le montant de l’AAH de 100€ par mois. Elle s’élèvera donc à plus de 900€ pour une personne seule, soit un gain annuel de 1 200€. J’agirai également pour améliorer l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap. Car en France, une personne avec un handicap a deux fois plus de risque d’être au chômage qu’une personne qui ne l’est pas. Le nombre de chômeurs handicapés a doublé les 5 dernières années. Or une meilleure insertion professionnelle assure à la fois des revenus complémentaires et une plus grande participation à la vie sociale. L’accès à l’emploi c’est d’abord l’accès à l’éducation et à la formation. Tous les enfants en situation de handicap qui en ont besoin pourront bénéficier d’un(e) auxiliaire de vie afin de faciliter les scolarisations en milieu ordinaire. Nous développerons également des outils numériques pour accroître les chances de réussite des jeunes dans l’enseignement supérieur. De plus, nous transformerons en profondeur la formation tout au long de la vie. Nous prévoirons un abondement public pour le compte personnel d’activité des personnes handicapées et introduirons une labellisation spécifique des formations qui leur sont destinées. Enfin, nous encouragerons les initiatives de tutorat dans les entreprises. L’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap implique également une évolution culturelle de l’ensemble des acteurs de l’emploi. Nous ferons de la lutte contre la discrimination une priorité nationale. Nous développerons des opérations de contrôles aléatoires et imprévus à grande échelle. Nous désignerons les entreprises fautives. Enfin, nous encouragerons les expérimentations tripartites (avec Pôle Emploi, les associations et les organismes de formation) pour favoriser l'insertion et la réinsertion des travailleurs handicapés. Les personnes en situation de handicap sont membres à part entière et égale de notre société. Nous devons simplement leur donner les moyens de vivre dignement et de participer pleinement à la vie sociale et démocratique. Notre devoir est d’autant plus important que nous sommes en période électorale. C’est pourquoi j’ai souhaité que mon programme soit disponible en format adapté (c’est-à-dire interprétable par des logiciels de vocalisation) pour les personnes aveugles et malvoyantes. C’est aussi pourquoi, depuis le début de la campagne, j’ai souhaité donner la possibilité aux personnes sourdes et malentendantes de suivre la majorité de mes rassemblements via la vélotypie et/ou la présence d’un interprète de langue des signes.   Je m’engage par ces propositions et ces actions concrètes à promouvoir une société plus inclusive, fraternelle et solidaire. Vous retrouverez également l’intégralité de mes propositions en matière de handicap en suivant ce lien : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/handicap?utm_source=PETITION

6 years ago
Pour protéger nos enfants : traitez en Bio et hors présence enfants les zones agricoles situées le long des écoles !

J’ai lu votre pétition avec attention et j’ai été touché par votre témoignage. Aujourd’hui en France, les pesticides exposent les agriculteurs (qui sont les premiers concernés) et les riverains à des conséquences sanitaires de moins en moins contestables. L’Etat doit intervenir, non seulement pour sauver la planète, mais aussi pour améliorer notre quotidien. Je suis convaincu que notre agriculture peut être compatible avec la préservation de notre santé et celle de nos enfants. Mais pour ce faire, nous devons sceller un nouveau pacte entre les Français et les agriculteurs, et assurer une cohabitation sereine entre le monde agricole et nos concitoyens partout sur le territoire. Le Grenelle de l’alimentation que j’organiserai sera l’occasion de permettre ce nécessaire dialogue entre agriculteurs et associations afin de valoriser les bonnes pratiques mais aussi d'accélérer et d'accompagner la transition agricole. Ce nouveau pacte que je propose, privilégie les incitations aux interdictions. Il s’agira d’abord de créer un système de paiement pour les services environnementaux qui sont rendus par les agriculteurs. Concrètement, lorsqu’un agriculteur choisira d’adapter ses techniques de production et d’utiliser des solutions alternatives de traitement, il aura droit à une rémunération complémentaire. 200 millions d’euros supplémentaires chaque année y seront affectés. Je fixerai un objectif de découplage entre production agricole et consommation de pesticides : de nombreux leviers existent pour réduire fortement notre consommation de pesticides sans perdre en productivité. Dès le début de quinquennat, je séparerai les activités de conseil aux agriculteurs et de vente des pesticides qui peuvent susciter des conflits d’intérêt et favoriser les pratiques peu respectueuses de l’environnement. Je propose enfin d’investir dans notre agriculture avec un plan de transformation agricole de 5 milliards d’euros sur la période 2017-2022. L’accès à ces financements sera notamment réservé à des projets de modernisation des exploitations ayant un impact positif sur l’environnement. Il permettra de réduire l’usage des pesticides en favorisant le bio, l’agriculture de précision, la recherche et les innovations en agroécologie et facilitera ainsi l’adoption à grande échelle des alternatives qui existent. Dans certains cas, l’Etat devra aussi agir par la réglementation. Je souhaite fixer un objectif de sortie progressive des pesticides lorsque des alternatives existent. Dans les zones agricoles aux abords des écoles, le représentant de l’Etat, en concertation avec les collectivités locales et les agriculteurs, devra porter ces alternatives. Car notre réglementation doit être adaptée à chaque territoire. Car notre santé et celle de nos enfants ne sauraient être compromises. De nombreux vignerons sont déjà engagés dans cette voie et montrent qu’il est possible d’agir pour concilier production de qualité et santé de nos enfants. La responsabilité de l’Etat est de préserver notre environnement, notre santé et celle de nos enfants. Je m’engage à transformer notre modèle agricole et assumer pleinement cette responsabilité. Plus d'informations ici : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/agriculture

6 years ago
POUR LA SECURITE SOCIALE

J’ai lu avec attention votre pétition. Je tenais à vous répondre car si je suis élu Président de la République, je m’engage à maintenir le niveau actuel de remboursement de tous les soins utiles. Car aujourd’hui plusieurs millions de nos concitoyens renoncent à des soins essentiels en raison des frais qui restent à leur charge. Nous devons relever le défi des inégalités de santé en améliorant la couverture des soins pour tous et en renforçant leur accessibilité sur l’ensemble du territoire. Je fixe l’objectif que d’ici 2022, les lunettes et les prothèses auditives et dentaires soient prises en charge à 100%. Car ces soins indispensables sont ceux pour lesquels les inégalités de santé sont les plus fortes. Ils font aussi partie de ceux qui sont les moins bien remboursés par l’Assurance maladie. J’instaurerai plus de transparence sur les prix et plus de concurrence pour les faire baisser. Je maintiendrai l’Aide médicale d’État (AMe), car priver les étrangers de soins, c’est à la fois trahir nos valeurs – en pensant que l’absence de papiers entraîne l’absence de dignité, et menacer la santé des Français – en acceptant que certaines maladies que l’on avait éradiquées puissent prospérer de nouveau sur notre territoire. Je consacrerai 5 milliards d’euros de mon plan d’investissement à la santé. Cet investissement permettra notamment d’accélérer le déploiement de la télémédecine et d’assurer une offre de soins de qualité sur l’ensemble du territoire. Pour lutter efficacement contre les inégalités de santé, je souhaite également lancer une révolution de la prévention. Je créerai un service sanitaire de trois mois pour tous les étudiants en santé. Dans ce cadre, 40 000 d’entre eux viendront épauler les associations, les infirmières scolaires et les services de santé au travail dans leurs actions de prévention. Ils se rendront en priorité dans les quartiers difficiles et dans les zones rurales, là où la prévention est peu développée et là où les inégalités sont les plus vives. Je souhaite également que l’ensemble des professionnels de santé participent à cette révolution culturelle. Je ferai ainsi évoluer la rémunération des médecins de ville afin de mieux valoriser les actions de prévention. Enfin, je m’engage à lancer une évaluation de la qualité et de la pertinence des soins, afin de rendre les informations totalement transparentes pour les usagers, pour améliorer la formation des professionnels et diffuser les bonnes pratiques. Car aujourd’hui des soins non pertinents, redondants ou mal coordonnés coûtent cher et peuvent avoir des conséquences sur la santé des Français. Je généraliserai la vente de médicaments à l’unité. Car en France, un médicament acheté sur deux n’est pas consommé : cela entraine un gaspillage de 7 milliards d’euros par an. Ce sont ces changements concrets et ambitieux qui nous permettront de « maintenir la solidarité entre les bien portants et les malades, entre les plus jeunes et les plus vieux, entre les personnes ayant des niveaux de revenus différents ». C’est le projet que je souhaite proposer aux Français.

6 years ago