Pour l'interdiction de l'équitation au pentathlon dès les Jeux Olympiques de Paris 2024

Pour l'interdiction de l'équitation au pentathlon dès les Jeux Olympiques de Paris 2024

C'est une première victoire : le 4 novembre, l’Union internationale de pentathlon moderne (UIPM) a annoncé ce jeudi le lancement d’une consultation en vue du remplacement de l’équitation par une autre discipline sportive après les Jeux olympiques 2024 de Paris. Cette annonce marque la fin imminente de l'épreuve d'équitation, l'une des cinq disciplines du pentathlon moderne (avec l'escrime, la natation, le tir au pistolet et la course à pied).
Bien qu'il s'agisse d'une avancée majeure, elle n'est pas suffisante : l'association AVA - Agir pour la Vie Animale réclame son application dès les J.O. de Paris en 2024, et non après. Pourquoi attendre tant d'années et sacrifier des chevaux lors de la prochaine édition ? La réponse à la souffrance animale n'attend pas : aucun cheval n'a à subir en 2024 les conséquences de cette épreuve insensée.
Nous appelons donc l'Union internationale de pentathlon moderne, le Comité olympique, la maire de Paris Anne Hidalgo ainsi que tous les candidats à l'élection présidentielle à agir pour que l'équitation soit supprimée du pentathlon moderne dès 2024. A défaut d'interdire tous les sports impliquant des chevaux aux Jeux Olympiques (comme nous le réclamons par ailleurs dans une autre pétition), il est nécessaire d'agir dès maintenant pour épargner les chevaux du pentathlon au plus vite.
Pour que le Parc du Château de Versailles ne soit pas le théâtre de la souffrance animale
Pourquoi attendre davantage ? Faut-il que l'Homme soit aussi égoïste et spéciste au point de préserver ses intérêts personnels, économiques et touristiques plutôt que la vie animale ? Et quel mérite y a-t-il, pour un athlète, à courir après une victoire si celle-ci se fait au détriment d'un cheval, qui, comme lui, est un être vivant, sensible et intelligent ?
Alors que les épreuves d'équitation des J.O. de Paris doivent se tenir dans le Parc du Château de Versailles (qui a déjà communiqué à ce propos non sans fierté), nous implorons également la ville de Versailles de renoncer, a minima, à l'épreuve d'équitation du pentathlon. Les rois de France, à commencer par Louis XIV, ont été nombreux à aimer les animaux : rendons-leur hommage en refusant de faire de Versailles le théâtre d'une maltraitance animale indigne de notre époque.
Pour rappel, en pentathlon moderne, les athlètes ne choisissent pas leur cheval : ils le tirent au sort et ne le montent que 20 minutes avant le lancement de l'épreuve de saut d'obstacles. Cela engendre un stress conséquent, aussi bien chez l'animal que chez celui qui le monte. On en a vu les conséquences cet été, lors des J.O. de Tokyo : les images de l'athlète allemande Annika Schleu, en larmes, incapable defaire avancer le cheval Saint-Boy terrifié, ont marqué le monde entier. C'est d'ailleurs cette dramatique actualité qui est à l'origine de la suppression de l'équitation au pentathlon. Nous ne voulons plus voir de telles situations de maltraitance (pour le cheval) et d'humiliation (pour l'athlète). Paris doit montrer l’exemple au monde entier d’une ville et d’un Etat modernes et éthiques, qui ne peuvent plus accepter la souffrance animale. Cette vision utilitariste de l’animal n’est pas compatible avec celle du pays des Droits de l’Homme.
English Version:
For a ban on equestrianism in the pentathlon at the Paris 2024 Olympic Games
This is a first victory: on the 4th of November, the International Union of Modern Pentathlon (IUMP) announced on Thursday the launch of a consultation with a view to replace equestrianism with another sport after the 2024 Olympic Games in Paris. This announcement marks the imminent end of the test of horse riding, one of the five disciplines of the modern pentathlon (with fencing, swimming, pistol shooting and running).
Although this is a major step forward, it is not enough: the association AVA - Agir pour la Vie Animale - is calling for it to be applied to the 2024 Paris Olympics, not later. Why wait so many years and sacrifice horses for the next edition? The answer to animal suffering cannot wait: no horse should suffer the consequences of this senseless event in 2024.
We therefore call on the International Modern Pentathlon Union, the Olympic Committee, the Mayor of Paris Anne Hidalgo and all the presidential candidates to act so that equestrianism will be removed from the modern pentathlon from 2024. If not all sports involving horses are banned from the Olympic Games (as we are calling for in another petition), it is necessary to act now to keep horses out of the pentathlon as soon as possible.
A fight to ensure that the Park of the Château de Versailles is not the scene of animal suffering
Why wait any longer? Should man be so selfish and speciesist as to preserve his personal, economic and tourist interests rather than animal life? And what merit is there for an athlete to chase a victory if it comes at the expense of a horse, which, like him, is a living, sensitive and intelligent being?
As the equestrian events of the Paris Olympic Games are to be held in the park of the Château de Versailles (which has already communicated this, with pride), we also implore the city of Versailles to renounce, at the very least, the equestrian pentathlon event. The kings of France, starting with Louis XIV, were numerous in their love for animals: let us pay tribute to them by refusing to make Versailles the scene of animal mistreatment unworthy of our time.
As a reminder, in modern pentathlon, athletes don’t choose their horse : they draw it at random and ride it only twenty minutes before the start of the show jumping. This creates a lot of stress for both the animal and the rider. We saw the consequences this summer, during the Tokyo Olympics: the images of the German athlete Annika Schleu, in tears, unable to move her terrified horse Saint-Boy, marked the whole world. It was this dramatic event that led to the abolition of horse riding in the pentathlon. We no longer want to see such situations of abuse (for the horse) and humiliation (for the athlete). Paris must set an example to the world of a modern and ethical city and state, which can no longer accept animal suffering. This utilitarian vision of the animal is not compatible with that of the country of human rights.