Petition update

10 demandes que je fais au Gouvernement (à lire à la fin)

Priscillia LUDOSKY
France

Nov 11, 2018 — 

Comme nous le savons le Gouvernement affirme vouloir nous accompagner dans la Transition Energétique par :

  1. L’incitation à l’abandon du mode de déplacement qu’est le véhicule
  2. L’incitation à l’acquisition de véhicule hybride ou électrique, pour progressivement abandonner le pétrole
  3. L’obligation de nous faire payer davantage pour « financer » cette transition et assumer le principe du « pollueur/payeur

Tout cela dans le souci de la sauvegarde de l’environnement.  

Nous sommes tous d’accord, en tant que citoyens (automobiliste ou non), sur le fait qu’il y a urgence à préserver l’environnement du dérèglement climatique et qu’il nous est indispensable de travailler à circuler de manière moins polluante.

Il apparait donc clair que TOUS LES ACTEURS de pollution devraient alors être invités à participer d’une manière ou d’une autre à cette transition et cela ne concerne pas uniquement l’utilisation du véhicule mais un ensemble d’actions à mener pour faire en sorte que nous vivions dans un meilleur environnement.

Il est aussi évident, que le Gouvernement se doit d’agir de manière à ce que l’on puisse effectivement constater qu’il agit réellement dans l’intérêt de la planète et donc des citoyens.

1- L’incitation à l’abandon du mode de déplacement qu’est le véhicule

Ce qu'il conviendrait de faire:

Développer les infrastructures de transport pour faciliter les déplacements en zone rurales, inter-banlieues en IDF et dans les grandes villes en général :

§  Nous l’avons déjà dit et redit, certaines zones étant dépourvues ou partiellement équipées d’infrastructures de transport, d’autres étant équipées mais la qualité de service étant très peu satisfaisante, il est déplacé d’imposer des taxes toujours plus élevées aux automobilistes pour les pousser à se déplacer autrement lorsqu’ils n’ont pas d’autres choix que celui d’utiliser leur véhicule !

§  Ceci n’est certainement pas un accompagnement mais une prise en otage ! Un accompagnement se fait par la mise en place de moyens permettant de se comporter ou de consommer autrement et par la pédagogie et non par la force et la contrainte, surtout quand, encore une fois, aucune autre alternative n’est proposée !

§  Investir dans la mise en place de réseau de Transport tels que le car ou le Tramway

§  Il conviendrait de se concentrer sur les régions dont les lignes de transports sont menacées et/ou mettre en place des alternatives rapidement puisqu’il est souhaité que le véhicule soit laissé de coté : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-petites-lignes-de-ter-vont-elles-survivre-5681129

Limiter les déplacements des travailleurs de la banlieue vers la Capitale

o   Favoriser l'installation de grandes entreprises dans ces zones pour éviter le déplacement massif des travailleurs de la banlieue vers Paris;

o   Créer de grands espaces de « co-working » visant à permettre aux travailleurs de rester travailler en banlieues dans ces espaces dédiés plutôt que de forcer leurs déplacements vers Paris alors que leur métier ne nécessite pas qu'ils soient physiquement dans l'entreprise employeur;

o   Permettre pour certains métiers que le travailleur puisse opter pour le télétravail (à domicile);

o   Etudier une nouvelle façon de circuler dans Paris ainsi que dans les Grandes villes dont l’architecture est similaire, c’est-à-dire, non adaptée à une circulation piétonne et cyclable --> Défi architectural puisque les structures existantes sont peu sécurisantes pour tous les usagers.

2-L’incitation à l’acquisition de véhicule hybride ou électrique, pour progressivement abandonner le pétrole

La voiture électrique, un nouveau business oui, un mode de transport moins polluant non !

o   Le Gouvernement prétend que l'utilisation de la voiture électrique aurait des conséquences moins désastreuses pour la planète lorsqu'en fait leur production ET utilisation ont autant de conséquences néfastes.

§  La construction d'un véhicule électrique se fait dans des conditions telles que finalement, utiliser ce type de véhicule c'est contribuer à polluer davantage mais en d'autres lieux. La pollution est simplement délocalisée !

§  Pour construire un véhicule électrique il faut 3 à 4 fois plus d'énergie que pour un véhicule conventionnel. 

§  En effet, l'extraction des métaux rares nécessaires à la fabrication des composants de voitures électriques (notamment de batteries en lithium) se fait dans des pays tels que la Chine ou la Mongolie, dans des conditions qui posent par ailleurs certains cas de conscience (éthique) et nécessite l'utilisation d'engins qui utilisent des litres et des litres de gasoil. usées (impact environnementaux et sanitaire et même géopolitiques !)

§  Le raffinage de ces minerais nécessite l'utilisation de produits chimiques hautement toxiques qui sont ensuite déversés dans la nature et empoisonnent les sols et les cours d'eau des pays qui hébergent et exploitent ces mines.

§  La production de ces batteries représente par exemple 35 à 41% des impacts environnementaux.

§  Un coût supplémentaire vient s’ajouter puisqu’il y a un manque de bornes de recharges dans le pays.

§  L’énergie exploitée pour le fonctionnement de ce type de véhicule est le nucléaire puisque 69% de l'électricité en France en est issu (et dont le traitement des déchets n’est toujours pas maitrisé ce que le vieillissement des réacteurs n’arrange pas) ; aussi la France qui s’approvisionne en partie en Allemagne dont l’électricité est issue d’un charbon de très mauvaise qualité (la lignite, composée de 65 à 75 % de carbone), c'est un autre type d'impact qui vient s'ajouter à la liste.

§  Et se pose la question du recyclage des batteries.

§  Les véhicules qui sont déjà sur le marché devrait être réservés aux usagers pratiquant des courtes distances (intra centre-ville) compte tenu des limites de leur autonomie.

- L'Abandon progressif du pétrole : abandonner le pétrole oui mais les actions du Gouvernement ne vont pas en ce sens :

o   Pourquoi donc autoriser de nouveau TOTAL à forer du pétrole en Guyane ?

Une décision qui visiblement va à l'encontre de l'Accord sur le Climat, puisque ce forage aura lieu sur le récif de l'Amazone et menace, entre autres, de rejeter en mer des boues toxiques sans compter les fuites d'hydrocarbure.

Zone visiblement très convoitée, puisque l’Institut Brésilien pour l’Environnement (IBAMA) a en revanche refusé que TOTAL exploite les ressources de pétrole et de gaz à l’embouchure de l’Amazonie, ayant jugé « insuffisantes » les études d’impacts environnemental. Selon l’institut, le projet « présente des lacunes et des incohérences qui empêchent qui empêchent son acceptation ».  « Embouchure qui possède un vaste récif corallien, fondamental pour l’équilibre environnemental car c’est un lieu de reproduction, une source de nourriture et le berceau de diverses espèces marines », dixit un procureur d’état fédéral du pays.

De plus, a dernière acquisition du groupe TOTAL démontre bien qu’il n’y a aucune volonté de délaisser le pétrole…

o   Pourquoi ne pas cesser toute production de véhicule à pétrole à un horizon beaucoup plus proche que celui annoncé (2040) ?

o   Pourquoi ne pas accompagner financièrement les projets visant à créer des carburants moins polluants (écologiques et renouvelables) avec une traçabilité fiable assurant ainsi que la source de ces énergies n’ait aucun ou très peu d’impact sur l’environnement et le climat sur tout son cycle ? (ce qui n’est donc pas le cas de l’énergie utilisée pour le véhicule électrique)

§  Exemples de projets d’avenir :

§  Le pétrole bleu : concept proposé par B. Stroaïzzo-Mougin (ingénieur français, fondateur de la société espagnole BFS), qui recopie le processus naturel d’élaboration des hydrocarbures, en l’accélérant à l’aide de nos connaissances technologiques actuelles. Synthèse développé et breveté par BFS.

·       La transformation s'opère sur une substance organique nommée kérogène, qui résulte d'une lente dégradation de débris organiques par des bactéries anaérobies

·       Dans le “ four ”, le kérogène subit un craquage thermique, les grandes molécules organiques sont rompues en molécules plus petites d'hydrocarbures et, dans une moindre proportion, en diverses molécules complexes, dont le mélange est appelé pétrole.

·       Les équipes de recherche biologique BFS travaillent à partir de souches de phytoplancton (microalgues) à haute teneur en lipides, sélectionnées parmi plus de 30.000 espèces répertoriées, sans manipulation artificielle et sans prélèvement sur la biodiversité. La concentration cellulaire normale de ces micro-organismes dans l’eau de mer est de l’ordre de 100 à 300 cellules par millilitre. En milieu d’élevage, BFS atteint dans ses bioréacteurs une croissance exponentielle des microalgues avec des concentrations de 500 millions à 1 milliard de cellules par millilitre.

·       Là où le procédé vient encore s’enrichir en termes d’opportunité écologique, c’est que le CO2 concentré nécessaire à cette culture des micro-organismes est celui obtenu à partir des rejets industriels, capté en sortie de cheminées d’usines.

·       Pour produire 1 baril de pétrole, BFS absorbe 2.168 kg de CO2 et neutralise définitivement 937 Kg de C02 après combustion.

·       Une fois raffiné, il peut donc être utilisé sans aucune adaptation particulière dans les moteurs. Son coût de raffinage est par ailleurs moindre car exempt de soufre et de produits secondaires toxiques. À l’instar de son cousin d’origine fossile, le pétrole BFS peut également servir à fabriquer des plastiques, des solvants, des résines synthétiques, des détergents ou des engrais.

--> Coupler les usines françaises à ce procéder serait une idée à étudier sérieusement

§ Le Chanvre par exemple (trop longtemps laissé de côté et poussé vers la sortie à l'époque par les industries pétrolières que ça n'arrangeait pas de voir le pétrole remplacé).

§  Le chanvre, s’il était cultivé en tant que matière première, pourrait entrer dans la fabrication des deux types de biocarburants : bioéthanol (céréales ; canne à sucre) et biodiesel (huiles végétales). La teneur en huile des graines de chanvre se situe entre 30 et 35 % du poids total de la graine, ce qui lui confère un rendement de 207 gallons par hectare. Son rendement est considérablement moindre lorsque comparé à l’huile de palme et de noix de coco, mais représente tout de même le double de celui du colza, de l’arachide, du tournesol, et le quadruple du soja. Les débris végétaux peuvent par ailleurs être utilisés pour fabriquer de l’éthanol dans un procédé de fermentation dans des conditions faibles en oxygène.

§  Si les agriculteurs étaient en mesure de cultiver et de traiter le chanvre sur place afin de fabriquer le biocarburant pour leurs véhicules et machineries agricoles, ils accompliraient une « boucle » d’autosuffisance énergétique et pourraient considérablement réduire leur empreinte carbone et mettre fin à leur dépendance aux combustibles fossiles. Le chanvre pourrait être intégré dans la rotation des cultures vivrières, amoindrissant ainsi les conséquences sur le prix des aliments et réduisant l’utilisation de combustibles fossiles.

§  Le chanvre nécessite sensiblement le même degré de fertilité du sol que le maïs pour croitre sainement. Cependant, environ 70 % des nutriments qu’il absorbe seront retournés au sol pendant ou après son cycle de croissance (1), ce qui réduit drastiquement les besoins en fertilisation à long terme. Cela représente un avantage certain du chanvre par rapport aux autres matières premières destinées à la fabrication de biocarburant.

§  La même chose peut être dite au sujet de ses besoins en eau. Un des principaux problèmes avec les biocarburants est que leur production exige encore plus d’eau que celle des combustibles fossiles, environ 48 fois plus. Le chanvre requiert autour de 30 à 40 cm (12 à 15 po) d’eau d’irrigation ou de précipitations durant une saison pour produire une bonne récolte ; le maïs en demande 54 cm (22 po).

§  Mais l’avantage majeur du chanvre en tant que biocarburant réside certainement en ce que toutes les parties de la plante peuvent être utilisées. Une fois que l’huile est pressée de ses graines, les enveloppes et les débris de graines peuvent être pressés en blocs d’aliments nutritifs pour les animaux. Les débris végétaux des récoltes, les feuilles qui tombent au cours du cycle de croissance et les racines se décomposent, enrichissant le sol pour les cultures suivantes. Les fibres libériennes et les copeaux sont utilisés pour fabrique des fibres, du papier et des matériaux de construction, pour ne nommer que ces produits.

§  La première voiture de Henry Ford Model-T était conçue pour fonctionner au carburant de chanvre, en fait, la voiture en elle-même était construite avec des panneaux de plastique de chanvre, une substance biodégradable et dont la résistance à l’impact est 10 fois plus fortes que l’acier. Henry Ford a été photographié au beau milieu de ses champs de chanvre, défendant l’idée que la voiture était «cultivée à partir de la terre».

§  Quand Rudolf Diesel a conçu le moteur diesel, il l’a fait en pensant à de l’huile végétale et de graines (comme l’huile de graines de chanvre) comme source de carburant. Saviez-vous qu’il a fait tourner l’un de ses premiers moteurs à la Foire Mondiale de 1900 avec de l’huile de cacahuète ?

§  Le BioGNV: Gaz Naturel Véhicule plus sain puisqu’ il est d’origine renouvelable et écologique (carburant pour moteur à combustion issu de la fermentation d’anaérobies). Le BioGNV remplacerait le GNV actuellement utilisé dans le secteur du Transport Routier de Marchandises.

§  Très peu émissif de CO2 puisqu’il est fondé sur le circuit court du carbone, dégage presqu’aucunes particules fines, et beaucoup moins d’oxydes d’azote et de dioxyde d’azotes.

§  Utilisation du Digestat se substituant aux engrais chimiques

§  Le réseau d’infrastructures et de distribution est d’ores et déjà utilisable et peut recevoir et stocker sans problème le BioGNV. Cette motorisation pourrait être étudiée aussi pour les autres secteurs tels que le maritimes, le fluvial, le ferroviaire)

--> Etude approfondie des bienfaits et des précautions à prendre pour l'exploitation de cette énergie, faite et disponible sur le site de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT. https://www.fne.asso.fr

§  Eau de pluie : ce procédé qui consiste à injecter de l'eau de pluie dans le moteur via un kit (sans modifier le moteur, sans toucher au châssis, ni à la puissance. Ce qui n'engendre pas de passage aux mines et ne pose aucun problème lors des contrôles techniques)

§  système qui consiste à injecter de l'eau dans un moteur à combustion. L'installateur fixe un réacteur au collecteur d'échappement du moteur ou précatalyseur. Il le relie à un « bulleur » d'une capacité d'un litre contenant de l'eau de pluie (ou déminéralisée) et à un diffuseur installé à la prise d'air. L'aspiration du moteur génère la formation de bulles d'air. L'air humide obtenu passe par le réacteur dont la température et la composition vont permettre sa transformation moléculaire avant son injection dans le moteur (remplir le réservoir d'eau de pluie tous les 1.000 km).

§  l’e-diesel: conçu par le constructeur automobile allemand Audi cette énergie synthétique propre conçue à partir d’eau, de CO2, et d’hydrogène.

§  Le CO2 est fourni par du biogaz en plus d’un autre dispositif qui capture l’air ambiant. Le combustible, lui, est produit en plusieurs étapes.

§  Eau de mer: Les chercheurs du Naval Research Laboratory (NRL) ont démontré la viabilité du concept en parvenant à faire voler un modèle réduit d'avion avec du carburant produit à partir d'eau de mer.

§  mise au point d’une technologie visant à capturer de façon simultanée le CO2 et l'hydrogène contenue dans l'eau de mer et d'en faire un carburant liquide.

§  les hydrocarbures sont composés de carbone et d'hydrogène, présents en grande quantité dans l'eau de mer. En capturant le dioxyde de carbone (CO2) et l'hydrogène contenus dans l'océan, il est possible de produire un kérosène de synthèse utilisable dans les moteurs de navires ou d'avions.

§  directement utilisable dans les moteurs de navires et d'avions actuels. Pas besoin donc de mettre au point de nouveaux moteurs.

https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/comment-l-us-navy-transforme-de-l-eau-de-mer-en-carburant_17955

§ Dopage à l'eau:  Couper son essence avec de l’eau,  l’association lorraine La pierre angulaire, spécialisée dans la maîtrise de l’énergie et basée à Courcelles-sur-Nied, a travaillé sur une modification de la ligne d’échappement, avec un moteur classique.

§  L’idée est d’utiliser la chaleur des gaz d’échappement pour produire de la vapeur qui est ensuite transformée et injectée dans le moteur. Il s’agit en réalité d’un complément à l’essence (La sidérurgie Lorraine utilisait déjà de la vapeur d’eau pour augmenter la température de ses fonderies).

§  les véhicules consomment moins d’essence et recrachent 50 % à 80 % de particules en moins dans l’air.

§  procédé est expérimental et non standardisé ; Il faut compter deux jours d’immobilisation et 2 000 euros pour équiper un véhicule du système de dopage à l’eau. 

3-L’injonction faite aux citoyens de payer davantage pour « financer » cette transition et assumer le principe du « pollueur/payeur »:

Visiblement, nous sommes pas tous logés à la même enseigne !

§  Le Transport aérien : La Convention de Chicago avait en 1944 appliqué le principe d’exonération de taxes sur le Kérosène utilisé par les Compagnies aériennes en vue accompagner le développement de la filière.

o   Aujourd’hui, celles-ci ne paient donc aucunes taxes (+ une exonération de TVA pour les vols internationaux et une TVA réduite à 10% sur les vols intérieur) alors que les avions polluent beaucoup plus que les automobilistes : l'empreinte carbone d'un avion est supérieure à celle d'une voiture, et 40 fois plus importante que celle d'un TGV.

§  Le Transport routier est en partie exonéré puisque non taxé depuis 2015 sur la hausse des taxes sur le carburant. A noter aussi, que ce sont nos impôts qui financent l’entretien des infrastructures utiles à leurs trajets (alors que le fluvial et le ferroviaire participent eux-mêmes au financement de l’entretien de leurs infrastructures de circulation).

--> A noter que cela défavorise les secteurs ferroviaires et fluviaux, alors qu’il y aurait un intérêt par développer davantage le mode de transport « multimodal » et notamment « route/fer » afin de limiter les dégâts en termes de pollution et de dégradations des routes consécutives au transport routier.

§  Le Transport maritime: nous le savons le carburant utilisé est très nocif pour l’environnement et pour l’être humain, notamment les habitants des zones côtières et portuaires.

Le Carburant utilisé par ces navires de transport des personnes, n’est pas soumis non plus à la TICPE.  

ENFIN, voyons si, quotidiennement, le Gouvernement agit vraiment dans l’intérêt de l’environnement et des citoyens

§  SECTEUR MARITIME 

Aujourd’hui, les carburants utilisés par les navires peuvent contenir 3,5 % de soufre. En 2020, ce taux passera à 0,5 % en application de la décision prise à l’automne dernier à l’Organisation Maritime Internationale (OMI).

Toutefois, il est possible d’établir des zones de réduction des émissions (dites zone SECA pour les oxydes de soufre et NECA pour les oxydes d’azote). Dans ces zones, le taux maximum est de 0,1 % soit encore 5 fois moins que ce que le plafond qui sera appliqué en 2020 en dehors de ces zones.

Cette nouvelle réglementation vise à réduire l’impact environnemental de l’industrie et à améliorer significativement la qualité de l’air.

Pour édicter de telles zones comme il en existe en Manche, Mer du Nord, Baltique et autour du Canada et des USA, il est nécessaire de déposer un dossier à l’OMI.

Ce dossier s’appuie sur une étude du trafic maritime, des émissions polluantes induites et de leurs conséquences sanitaires et environnementales.

Une première étude a démontré qu’il est nécessaire que la zone Méditerranée soit édictée Zone d’Emission Contrôlée (soit une émission < 0,1%) mais le Gouvernement a repoussé l’échéance à 2020…pour étudier la question..

Rappelons que les carburants de ces bateaux rejettent des particules fines, du dioxyde d’azote et du souffre ! et que cela provoque des maladies aux habitants situés sur la côte.

--> Cette décision va-t-elle dans le sens de la Transition écologique ?

A minima, dans l’attente que le Gouvernement daigne se décider, il apparait alors opportun :

-que ces navires utilisent donc un carburant moins polluant

-que pour réduire davantage la pollution, on installe dans les ports, des bornes d’alimentation qui permettrait à ces navires de couper le moteur lorsque ceux-ci sont à quai. Par comparaison, un paquebot à quai pollue autant qu'un million de voitures.

https://omi.delegfrance.org/Vers-une-zone-de-controle-d-emissions-par-les-navires-en-Mediterranee


SECTEUR AGRICOLE:

GLYPHOSATES : décision rendue le 27 novembre 2017, la Commission européenne a annoncé que le pesticide serait autorisé jusqu'en 2022. Mais malgré cette décision, la France peut légalement interdire sur son territoire tous les produits qui contiennent du glyphosate

o   La toxicité des glyphosates a été mesurée sur la faune, la flore et l’environnement. Les conséquences négatives sont connues. Mais pour de multiples raisons (éthiques, financières, durée, complexité), les études sur l’être humain sont encore peu nombreuses et contradictoires. Difficile, qui plus est, de faire le point quand une grande partie des études émane des industriels eux-mêmes… A ce jour, la communauté scientifique est donc divisée sur le degré de toxicité du glyphosate.

o   En France, le glyphosate est déjà interdit pour l’entretien des espaces verts et des espaces publics depuis le 1er janvier 2017. Son usage sera également interdit pour les particuliers au 1er janvier 2019. Reste la question du secteur agricole, le plus gros “consommateur” d’herbicide…

o   Il existe des solutions alternatives pour les agriculteurs, qui sont très efficaces, mais moins rentables parce qu’elles demandent plus de temps et de main d’oeuvre.

o   A l’issue du vote européen, le Président a déclaré : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans »

--> Pourquoi ce pesticide n'a pas d'ores et déjà été interdit au moins par principe de précaution et où en sont les recherches de solutions alternatives ? Cette décision de ne pas agir, va t'elle, elle aussi dans le sens de la Transition ? 

https://www.les2vaches.com/glyphosate

CHLORDECONE : toxique et persistant, ce produit s’infiltre dans les sols et les nappes phréatiques et contamine toute la chaîne alimentaire. Massivement utilisé dans les bananeraies aux Antilles de 1972 à 1993.

§  Après son interdiction en 1990 en métropole, le ministère de l’Agriculture accorde une dérogation aux producteurs pour écouler leurs stocks jusqu’en 1993 en Guadeloupe et en Martinique.

§  la durée de vie du chlordécone dans les sols va de 70 à 700 ans (selon la qualité de la terre). Il se transmet ainsi aux cultures, contamine les élevages en pâture et, via les nappes phréatiques, pollue l’eau des rivières puis de la mer, atteignant les poissons et les crustacés. Amplifiés par l’écosystème insulaire, ses effets sanitaires sont dramatiques.

§  Serge Letchimy, député en Martinique,  avait réclamé dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019 de porter le plan chlordécone, établi à 2 millions d’euros pour l’an à 4 millions d’euros, afin d’accélérer la dépollution des terrains. Mais la proposition a été rejetée par 18 voix contre 9 à l’Assemblée nationale le 9 novembre.

§  En septembre, Emmanuel Macron avait proposé une hausse du financement du plan chlordécone d’un million d’euros d’ici 2020. Un amendement en ce sens avait été voté en commission des finances. En séance, le rapporteur spécial de cette commission Mohamed Laqhila (MoDem) a retiré un amendement qui consistait à appliquer cette hausse d’un million d’euros dès 2019.

 --> J'imagine que, là aussi, il s'agit d'une décision qui va dans le sens de la Transition..

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/11/09/l-assemblee-rejette-une-nouvelle-hausse-des-credits-du-plan-chlordecone_5381553_3244.html

Le fait que:

- le véhicule électrique ne soit pas une solution plus saine pour l'environnement et la santé,

- que tous les acteurs pollueurs ne soit pas taxés de manière égale voir non taxés pour certains,

- que les alternatives de transports, infrastructures ... ne soient pas 100% opérationnelles sur tout le territoire, et même inexistantes dans certaines zones,

- qu'aucuns projets de création ou d'exploitation de carburants écologiques ne soient financés, accompagnés, programmés..,

- que la vente de véhicules à pétrole ne soit pas stoppée,

- que des décisions cruciales pour l'environnement ne soient pas prises

confirme que taxation croissante du carburant utilisé par les automobilistes ne sert qu'à renflouer les caisses du Gouvernement et non à sauver l'environnement !

10 DEMANDES :

1- Stopper immédiatement la politique d'augmentation des taxes

2- Supprimer la TVA sur la Taxe !

3- Imposer aux distributeurs, avec contrôles à l'appui , que les tarifs à la pompe suivent les fluctuations du cours du pétrole

4- Répartir le perception de la taxe sur TOUS LES ACTEURS POLLUEURS (Aérien, Maritime, Routier)

5- Mettre en place des infrastructures de transports et en priorité dans les zones les plus dépendantes de leurs véhicules

6- Stopper toute production et vente de véhicules à pétrole

7- Prévoir une mise sur le marché de plusieurs carburants alternatifs

8- Prendre des décisions allant clairement dans le sens de la Transition (Glyphosate, Chlordécone, Zone d'Emission Contrôlées, Autorisation de forage..)

9- Prévoir des programmes éducatifs visant à préparer les plus jeunes à la Transition énergétique

10- Fournir la justification de ce à quoi ont servi les taxes perçues jusqu'à ce jour.

 

Sources: 

https://www.fne.asso.fr/

https://omi.delegfrance.org/Vers-une-zone-de-controle-d-emissions-par-les-navires-en-Mediterranee

http://arcea-cesta.fr/dossiers/petrole_bleu.htm

https://www.youtube.com/watch?v=l7wk80ajGPY

https://www.parismatch.com/Vivre/Auto-Moto/Audi-invente-un-carburant-a-base-d-eau-et-d-air-754574

https://sensiseeds.com/fr/blog/chanvre-est-il-le-meilleur-biocarburant/

https://www.les2vaches.com/glyphosate

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/11/09/l-assemblee-rejette-une-nouvelle-hausse-des-credits-du-plan-chlordecone_5381553_3244.html

https://blogs.mediapart.fr/vilmauve/blog/061118/les-plus-gros-pollueurs-exoneres-en-silence-de-taxe-sur-les-carburants

https://www.youtube.com/watch?v=Lq9TtZD9a9Y

https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/moteurs-quand-l-eau-permet-de-115784

https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/comment-l-us-navy-transforme-de-l-eau-de-mer-en-carburant_17955

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/economies-sa-voiture-carbure-a-l-eau-de-pluie-12-02-2015-10524681.php

 

 


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