Pour que la nature reprenne ses droits : Rendez les espaces brûlés non constructibles !

Pour que la nature reprenne ses droits : Rendez les espaces brûlés non constructibles !

Lancée le
31 juillet 2022
Signatures : 381Prochain objectif : 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Pascal GOOSSENS

Avec plus de 20.800 hectares de forêt partis en fumée, les incendies de Gironde font déjà partie des plus gros feux de forêts en France. 

La forêt française couvre 30 % du territoire métropolitain, soit 16,9 millions d'hectares. Chaque année, 4.000 incendies détruisent un total de 11.000 hectares. 

Depuis 1990, le nombre de départs de feux reste constant. Aujourd'hui, moins de 2% des incendies brûlent plus de 100 hectares de végétation. 

En 1949,  50.000 hectares de pins dans les Landes. Août 1976, les incendies brûlent 80.000 hectares en France. Juillet et août 1989 : les incendies de Lacanau, de Marseille et en Corse : 3800 hectares de pins près de l’étang de Lacanau,  10.000 hectares , en moins de 24 heures, dans le sud-est et en Corse. Août 1990 : le massif des Maures : 12.500 hectares. 23.000 hectares de végétation entre Marseille et Nice. Eté 2003 : 20% des Maures et de l'Esterel sont détruits.  Corse: 13.000 hectares brûlés. Juillet 2009 : Corse 
5.300 hectares. Août 2016 : les flammes aux portes de Marseille
Les quartiers nord de Marseille sont à nouveaux menacés par les incendies, attisés par le mistral. Le feu détruit 3.300 hectares, 25 immeubles, un groupe scolaire et un lycée, heureusement déserts. Juillet 2017: plus de 7.000 hectares. 

Autrement dit, chaque année, les 4000 hectares partis en fumée n’absorbent plus 24 000 à 64 000 tonnes de CO2. Sur les 20 dernières années,  les quelques 250 000 hectares brûles et en reconstitution lente nous laissent entre 1.5 et 4 millions de tonnes de CO2. Mais, pas de panique, les compagnies aériennes  continuent de voler à  vide pour pouvoir conserver leurs couloirs aériens.

Nous allons donc déjà proposer deux propositions de lois : - une qui rendra non constructible pour trente ans toute parcelle agricole ou forestière, non déjà construite, brûlée — une seconde permettant aux compagnies aériennes plus responsables de conserver  leurs couloirs s’ils ne volent plus à vide.

Monsieur le Député Charles Fournier, de la première circonscription d’Indre et Loire— Tours, a été le premier à nous répondre et à établir un contact avec son attachée parlementaire Zélie Geneix dans une volonté de collaboration.

C'est à travers leur contact que nous proposons ces lois. Cette pétition doit montrer à Monsieur le Député Fournier la légitimité des propositions à porter.

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