Contexte : démocratisation du beach-volley & saturation des terrains genevois

Depuis une vingtaine d’années, le beach-volley connaît un essor certain en Suisse et à Genève. Avec la médiatisation de ce sport et les bons résultats des équipes nationales lors de tournois mondiaux, l’activité a gagné en visibilité.

Constat : Le nombre de pratiquants a considérablement augmenté, mais l’offre de terrains disponibles ne s’est pas développée.

En particulier au Parc des Franchises, nous arrivons aujourd’hui à saturation ce qui engendre des conflits pour l’accès et le partage des terrains.

Par cette pétition, nous souhaitons demander l’augmentation du nombre de terrains de beach-volley au sein du Parc des Franchises.

Que vous soyez joueur occasionnel, joueur assidu, professeur de sport, élève, parent, spectateur, voisin, usager du parc… n’hésitez pas à signer cette pétition pour nous soutenir dans notre démarche !

 

Continuez à lire pour en savoir plus

***********************************************************************

 

Le Beach-Volley Club Vernier Genève : acteur focalisé sur la culture du tissu social

Dès sa création en 2011, le Beach-Volley Club Vernier Genève s’est fixé comme but premier de permettre l’accès à ce sport au plus grand nombre en cultivant une politique inclusive, non-discriminatoire, quel que soit le milieu social, le genre, l’âge, la culture, la religion ou l’ethnie des participants.

Il était aussi le premier club de beach-volley affilié à la Fédération suisse de Volleyball. Le club compte aujourd’hui 71 membres actifs. 

Grâce à sa convention avec la Ville de Genève, il met à disposition des terrains accessibles au public toute l’année et encourage une responsabilisation collective pour leurs entretiens.

Localisés au cœur d’un parc public et non au sein d’un complexe sportif, comme à l’ordinaire, les terrains ont pu attirer un nouveau public non familier avec cette pratique sportive.

De plus, par ses offres d’entraînements, de stages et de tournois ouverts à tous, pour juniors et adultes, le club contribue grandement à la démocratisation de ce sport sur le territoire genevois.

En termes d’intégration, les terrains sont fréquentés par notre communauté internationale d’expatriés qui apprécie de pouvoir se mêler à la population genevoise autour de ce sport. Récemment, une communauté afghane a aussi découvert cette activité et a pu développer de nouveaux contacts à travers le jeu.

Enfin, les terrains sont utilisés pour des entraînements réguliers de footvolley par des joueurs qui sont sur le point de développer leur propre club.

Le beach-volley est un sport d'équipe, sans contact avec l'adversaire, à l'esprit de vacances et qui contribue à apporter une bonne ambiance dans le Parc. Il est facile d'y jouer en équipe mixte, ce qui n'est pas nécessairement le cas pour d'autres sports populaires. Grâce à un grand groupe de bénévoles prêts à donner de leur temps pour entretenir les terrains et organiser des activités au parc, nous sommes assurés de pouvoir continuer à développer ce sport, surtout avec trois terrains supplémentaires. Il deviendrait alors possible de garder un ou plusieurs terrains libres pour le footvolley ou le jeu libre durant nos tournois ou entraînements, ce qui n'est pas le cas actuellement.

 

Le Parc des Franchises : un espace public au riche terreau associatif

Dès 2015, le Club a intégré l’association la Maison du Parc en vue du déplacement des terrains dans ce parc.

Les mercredis, les terrains accueillent les entraînements de l’Académie de Volleyball de Genève (programme sport-étude).

Un partenariat a été développé avec des professeurs d’éducation physique du secteur publique ce qui leur permet de profiter des terrains durant les horaires scolaires pour dispenser leur enseignement. De nombreux jeunes ont ainsi découvert ce sport.

En ce qui concerne le centre de transition professionnelle se trouvant dans l’enceinte-même du Parc, les étudiants et leurs enseignants d’éducation physique apprécient grandement de pouvoir bénéficier des terrains durant le temps scolaire, car ils ne disposent pas, à ce jour, de salle de gymnastique. Le club entretient des rapports de confiance avec les enseignants et la direction de l’établissement qui reconnaît et approuve le travail effectué par le club.

La fréquentation des terrains profite aussi aux autres activités présentent dans le parc, notamment la buvette, la pataugeoire et les jeux pour enfants.

Le parc et le club ont bénéficié de l’installation des terrains aux Franchises. Dès la première année, le beach-volley a apporté une nouvelle dynamique et y a augmenté la sécurité notamment le soir.

Nous tenons à rester actifs au sein de cet espace public, dans lequel nous agissons tous ensemble comme catalyseur social.

 

Un besoin de terrains supplémentaires :

Le succès du concept d’un terrain de sport spécifique au beach-volley au sein d’un espace public a ainsi été démontré. Aujourd’hui, nous arrivons à saturation dès l’arrivée des beaux jours. La gestion de l’accès est laissée libre aux usagers ce qui amène parfois des conflits. Nous sommes convaincus qu’étendre la surface jouable au sein du Parc tout en continuant à respecter les règles communes rétablirait l’harmonie connue jusqu’à l’an dernier.

Cette demande s’inscrit dans le projet de rénovation du Parc des Franchises, projet auquel nous contribuons activement depuis 2013.

Depuis 2019, le club a relayé les besoins des usagers (trois terrains supplémentaires), besoins qui avaient été partiellement entendus dans le projet initial de rénovation (deux terrains supplémentaires). Cependant, le projet de rénovation du Parc a été revu à la baisse en ne proposant plus que quatre terrains (soit seul un terrain supplémentaire). L’argument nous étant opposé est que le projet initial risquait de mettre à mal l’équilibre entre les différentes associations présentes au sein du parc en accordant une place trop importante au beach-volley.

Au vu de l’historique qui a été présenté ci-dessus et des raisons énumérées, les trois terrains de beach-volley actuels du Parc des Franchises ne suffisent plus à absorber la demande en constante augmentation. Comme dans notre demande initiale en 2019, nous demandons d’évaluer la possibilité d’ajouter trois terrains.