LA PROTECTION DE L'ENFANT : GRANDE CAUSE NATIONALE !

LA PROTECTION DE L'ENFANT : GRANDE CAUSE NATIONALE !

Lancée le
18 mai 2017
Signatures : 7 652Prochain objectif : 10 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par nathalie COUGNY

La maltraitance, psychologique, physique, sexuelle, envers les enfants, n’est pas une compilation de faits divers, c’est un problème de santé publique.

Sortons du silence - Agissons ! Signez la pétition, merci.

Pétition à l’initiative de Nathalie COUGNY, écrivain et artiste peintre, en soutien à l'association Innocence En Danger, et avec les signataires :

Patrick ADLER, Humoriste / Frank ANGLES, Fondateur de l’Association La New-attitude "No Drugs & Rock'n Roll" / Eric ANTOINE, Magicien-Humoriste / Jean-Marc BEN KEMOUN, Psychiatre-Médecin Légiste chez UMJ78 / Emmanuelle BOIDRON, Actrice / Philippe BRENOT, Psychiatre et anthropologue / Delphine CARLIER, Ministère de l'Intérieur, Police Nationale / Marie-France CASALIS, Porte-Parole du Collectif Féministe Contre le Viol / Nathalie CASSO-VICARINI, Fondatrice-Présidente Ensemble pour l’Education / Roland COURTEAU, Sénateur de l’Aude / Arash DERAMBARSH, Élu, Dr en Droit, à l’origine de la loi contre le gaspillage alimentaire / Lucille DESJONQUERES, Fondatrice-Présidente de Femmes au Cœur des Conseils / Alexis DESSEAUX, Acteur, metteur en scène / Anthony DUPRAY, Acteur / Wassila LTAIEF, Avocate Droit de la famille / Marie-Christine GRYZON-DEJEHANSART, Psychologue Clinicienne, Expert Judiciaire (1989-2015) / Alexandre JARDIN, Écrivain, cinéaste / Djemila KHELFA, Chanteuse, DJ, égérie et journaliste, figure clef du magazine culte Façade / Association LA PAROLE LIBÉRÉE / Gilles LAZIMI, médecin généraliste, membre du Haut Conseil à l'Egalité Femmes/Hommes et de l’Observatoire des violences éducatives / Dr Gérard LOPEZ, Président-Fondateur de l'Institut de Victimologie / Lyes LOUFFOK, Membre du Conseil National de la Protection de l'Enfance, Ancien Enfant Placé, Travailleur Social / Maryse MARTIN, Militante à l'OVEO (Observatoire de la Violence Éducative Ordinaire) / Khoudia MBAYE, Mannequin, journaliste, militante associative / Blandine METAYER, Actrice, Autrice / Catherine MORBOIS, Déléguée Régionale honoraire aux droits des Femmes d'Ile-de-France / Nicky NAUDÉ, acteur / Aurélie PARPETTE, Directrice de séjours pour enfants, directrice de formation à l'enfance / Jacqueline PHELIP, Présidente de l'association "L'Enfant d'abord" / Emmanuelle PIET, Médecin, Présidente du Collectif Féministe Contre le Viol / SOS Inceste Pour Revivre, Nantes / Céline QUELEN, Présidente - Fondatrice de l'association StopVEO, enfance sans violences / Homayra SELLIER, Présidente - Fondatrice de l’association Innocence En Danger / Nicole VEZIAN, Présidente-Fondatrice Association l’Eléphant Vert / Sidney ZAOUI, Comédien

 

LES OBJECTIFS

Obtenir des mesures concrètes de la part des pouvoirs publics et un budget débloqué dès le début du quinquennat. Sensibiliser le public, informer les jeunes et responsabiliser les parents sur les conséquences de la maltraitance et des abus sexuels. Poursuivre le 1er plan de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants, lancé par Laurence Rossignol le 1er mars 2017.

 

NOS DEMANDES

1/ Que la protection de l’enfant devienne Grande Cause Nationale.

2/ Débloquer un budget global pour la protection de l’enfant (formation, prévention, suivi thérapeutique, etc.).

3/ Interdire définitivement dans la loi les châtiments corporels au sein de la famille. Nous sommes un des rares pays européens à ne pas l’avoir fait. La violence ordinaire ne prédispose pas les enfants à devenir des adultes équilibrés, confiants en eux-mêmes et altruistes.

4/ Rendre imprescriptibles les agressions sexuelles sur mineurs. Le délai de prescription est actuellement de 20 ans après la majorité pour les viols et les agressions sexuelles aggravées. Toutes les études se rejoignent sur plusieurs points, notamment sur le fait que la grande majorité des viols, tentatives de viol et agressions sexuelles est exercée sur des mineurs. En outre, plusieurs millions de personnes auraient subi un viol ou une tentative de viol en France, ce ne sont pas quelques cas isolés mais bien un phénomène de masse. Il ne doit pas y avoir de limite de temps pour porter plainte, le temps n’efface pas le crime.

5/ Qu'une loi instaure un âge comme seuil (15 ans) en dessous duquel les mineurs seront présumés ne pas avoir consenti en ce qui concerne le viol et autres agressions sexuelles. Le Haut Conseil à l’Egalité, qui avait déjà fait cette proposition en 2016 dans un rapport, rappelle que parmi les victimes de viols et de tentatives de viol, 59% l’ont été pour la 1ère fois avant leurs 18 ans.

6/ L’interdiction de supprimer les peines avec sursis des casiers judiciaires, notamment pour les pédophiles, et l’interdiction de mettre en contact avec des enfants des personnes condamnées même avec du sursis.

7/ Inclure les cousins et cousines dans la loi sur l’inceste.

8/ Fixer un délai entre le signalement et la décision du Parquet (48h). Certains retours arrivent trop tard, plusieurs jours après un signalement, voire semaines, et l’enfant est décédé sous les coups pendant ce temps-là.

9/ Créer un fichier informatique commun consultable des condamnations entre les différents ministères concernés, les rectorats et tous les lieux qui accueillent des enfants.

10/ Débloquer des budgets afin d’embaucher davantage de juges aux affaires familiales, formés aux maltraitances. Il y aurait seulement 600 JAF sur les 7600 magistrats, chaque JAF traiterait chaque mois entre 140 à 200 dossiers, ce n’est pas possible d’étudier autant de dossiers complexes en si peu de temps.

11/ Faire de la prévention dans les écoles dès le primaire, sous forme d’intervention ou de support donné aux élèves. Les violences sexuelles concernent plus souvent les enfants de moins de 9 ans (45%). Les enfants doivent savoir. Un enfant de 10 ans ne sait pas ce que veut dire le mot maltraitance et encore moins ce qu’est un abus sexuel.

12/ Faire de la prévention sur les dangers d’Internet. Les enfants et les adolescents constituent une cible privilégiée pour les malfaiteurs du net, les pédophiles notamment. Selon plusieurs études, plus d’un enfant sur deux aurait été abordé par des inconnus en ligne. En outre, les principaux risques à connaitre sont l’exposition involontaire à des images pornographiques et le cyber-harcèlement.

13/ Diffuser régulièrement des clips de prévention sur les chaines nationales de télévision. Le public n’est absolument pas sensibilisé aux maltraitances.

14/ Insérer un dépliant d'informations sur la maltraitance dans le kit des documents donnés à la maternité, avant le retour à la maison. 

15/ Créer un fichier national des familles suivies par les services sociaux, consultable dans les écoles et lycées.

16/ Que les interrogatoires d’enfants soient placés sous la surveillance d’un avocat mais aussi d’un thérapeute. Très souvent l’interrogatoire et la confrontation engendrent de nouvelles souffrances. L’enfant victime doit être pris en charge par un thérapeute systématiquement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, malgré la loi en vigueur.

17/ Insérer la maltraitance dans les programmes de cours de médecine. Aucun médecin n’est formé face à la maltraitance. Seuls 5% d’entre eux signalent les enfants en danger, alors qu’ils sont en lien direct pour le suivi médical tous les mois notamment.

 

CONSTAT

L’enfant, même s’il ne vote pas, est une personne à part entière envers laquelle nous devons respect et bienveillance.

Il n’existe pas d’études nationales sur les maltraitances faites aux enfants. Ce sujet est encore très tabou du fait qu’il touche au statut de la famille, alors que plus de 80 % des maltraitances ont lieu dans la famille. C’est la vie qui est en jeu, la vie des enfants et celle des futurs adultes.

Il est grand temps d’ouvrir les yeux sur l’ampleur de ce fléau qui détruit des vies, dans un silence quasi-total.

Nous pouvons cependant nous baser sur quelques études récentes de médecins légistes et/ou associations :

- D’après un récent rapport européen, 1 enfant sur 5 aurait subi des violences sexuelles.

Il y a plus de 100 000 enfants en danger en France. Selon le ministère de la justice au 31 décembre 2015 : mineurs en danger dont le juge des enfants a été saisi : 103 885 - Mineurs suivis par le juge des enfants : 233 547. Ce qui laisse à supposer que le nombre total (connu et inconnu) d’enfants en danger est bien plus important. A noter que le pourcentage de mineurs de 16/17 ans en danger a augmenté.

2 enfants meurent de maltraitance par jour en France aujourd’hui, d’après une étude réalisée par Anne Tursz (INSERM), soit 700 par an.

- Selon l’UNICEF il y aurait 154 000 victimes de viol ou tentative de viol en France sur mineurs, 124 000 filles et 30 000 garçons.

1 français sur 2 ne sait pas quoi faire devant un cas de maltraitance.

90% des victimes ne portent pas plainte.

80% des plaintes sont classées sans suites.

Toutes les formes de violence laissent des séquelles et réduisent l’estime de soi, la confiance en soi, et donc rendent difficile l’évolution dans la société. Nous savons encore plus aujourd’hui, grâce aux neurosciences émotionnelles et sociales que les relations transforment en profondeur le cerveau de l’enfant qui est totalement immature et malléable. La relation modèle le cerveau au niveau des molécules et neurones. Une éducation bienveillante, encourageante, modifie les gênes de façon positive. Au contraire, l’humiliation, les menaces, les punitions, l’autorité abusive, les coups, freinent la maturation cérébrale et donc le bon développement de l’enfant.

 

DES CONSÉQUENCES GRAVES POUR LES VICTIMES

Conséquences psychiques

Amnésie traumatique, angoisse, dépression, problèmes de concentration, problèmes de sommeil, cauchemars, colère incontrôlée, troubles obsessionnels du comportement, lavements compulsifs, bipolarité, délires, logorrhée, paranoïa, agoraphobie, claustrophobie, peur de l'eau, peur des examens médicaux, phobie de la conduite automobile, phobie des hauteurs, phobie des perfusions, addiction aux jeux d'agent, cleptomanie, comportements à risque, hypersexualité.

Conséquences physiques

Cumul de nombreux problèmes de santé, douleurs de dos, bassin déformé, énurésie, incontinence, crises de spasmophilie, épilepsie, étouffements, migraines, nausées, crises de vomissement, diarrhées, prise de poids, problèmes digestifs, déni de grossesse, problèmes gynécologiques, stérilité, fibromyalgie, cancer de l'estomac, cancer du sein, troubles alimentaires, automutilation, automédication, usage de drogue ou d’alcool, tentative de suicide, suicide.

 

La maltraitance envers les enfants, qu’elle soit sexuelle, physique ou psychologique a de lourdes conséquences qui perdurent à l’âge adulte et génère une réelle difficulté à se positionner dans la société, en tant que citoyen, mais aussi en tant que professionnel. C’est pourquoi nous avons l’obligation d’alerter les enfants dès le plus jeune âge, de mettre tout en œuvre pour les sauver de leur enfer, d’expliquer ce qu’il faut faire devant un doute de cas de maltraitance, d’avertir les parents des conséquences et des peines encourues, d’aider ceux qui sont en difficulté, de mettre fin au déni, d’employer toutes les mesures nécessaires afin de sensibiliser le public et de restaurer une éducation positive ! Il en va de la santé de la société tout entière. Nous devons tous agir, car c’est tous ensemble que nous y parviendrons.

LA PROTECTION DE L'ENFANT, UNE PRIORITÉ !

Nous vous tiendrons informés !

Signez la pétition, merci.

nathalie.cougny@free.fr

https://www.nathaliecougny.fr/

Cette pétition a été adressée aux différents ministères avec une demande de rendez-vous. J'ai obtenu un rendez-vous via le ministère le l'Intérieur le 1er décembre 2017.

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