Les violences et la justice face aux femmes et enfants

Les violences et la justice face aux femmes et enfants
Pourquoi cette pétition est importante
Quand vous êtes victime de violences et de manipulations, on vous promet de vous soutenir, qu'après avoir effectué le plus dur qui est de partir, tout sera plus simple, que vous serez libres. Mais la réalité est tout autre, surtout quand vous avez un enfant, qui a lui même subit des violences mais que par amour, vous vous êtes tus...
Vous serez toujours liés à lui et qu'importe ce que vous direz, que vous avez vécu, il est le père de votre enfant. La justice vous accusera de vouloir protéger votre enfant en disant que vous êtes possessives. Rien ne leur importe plus que le père, et ce, au détriment de la sécurité de l'enfant et de ses habitudes. Peu importe si l'enfant est perturbé et que vous le récupérer à la petite cuillère à chaque rencontre.
En plus de ce soucis de garde, sachez que votre plainte sera classée sans suite, surtout si votre ex conjoint fait partie des forces de l'ordre. Et le comble, c'est qu'il sera averti avant vous. Vous, vous aurez beau écrire au Procureur de la République pour ajouter des preuves ou bien lui demander des nouvelles, cela restera sans réponse.
Cela fait plusieurs mois qu'apparemment elle a été classée sans suite et je n'en sais théoriquement toujours rien. Je l'ai appris le jour précédent l'audience auprès du JAF par mon ex conjoint qui le sait depuis 3 mois si ce n'est plus car il y a 5 mois, il avait affirmé à une inspectrice que cela était classé sans suite. Alors si ce n'est pas de l'injustice et qu'il n'y a pas de prise de partie, qu'est-ce donc ?
Ainsi, plusieurs fois, vous vous demanderez s'il n'était pas plus judicieux de continuer votre vie avec cet homme, car dans tous les cas, c'est comme s'il avait encore la main mise sur vous et que vous étiez liés à vie. Et on vous demandera en plus de la garde, une médiation familiale pour rétablir une communication avec l'homme qui a ruiné votre vie.
Dans mon cas, cela fait deux ans, que je suis partie, mais je ne me sens toujours pas libre, je ne réussis pas à me reconstruire car il est et sera toujours dans ma vie... Alors j'ai sans cesse cette pensée qui me dit que j'aurai mieux fait pour mon enfant de rester avec lui, au moins jusqu'à ses 18 ans...
Si l'on m'avait prévenu de ce que je vivrais aujourd'hui, j'aurai réfléchi à plusieurs fois avant de partir... Et j'aurais ainsi pu protéger mon enfant, veiller sur lui comme je l'ai fait durant ses 6 premiers mois de vie... Car il l'a déjà tapé à 4 mois mais j'étais sous son joug donc je n'ai rien dit, il n'avait de cesse de l'insulter et lui hurler dessus quand il pleurait... Qui dit à son enfant de six mois : " Je vais te tuer !", " Ta gueule" ou encore "tu vas la fermer" alors qu'un nourrisson ne souhaite qu'être porté et choyé... Il essayait de l'effrayer en tapant du pied juste à côté de sa tête quand il était sur son tapis de jeu... J'avais peur... Et j'aurai toujours peur malgré mon départ...
Désormais, je n'ai d'autres choix que de subir la justice française qui estime que le rôle du père est important et qui me pointe du doigt comme étant coupable alors que je n'ai fait que subir les coups pendant les années de vie commune, être insultée, rabaissée, manipulée, être éloignée de ma famille, isolée de tous...
Un enfant est plus manipulable qu'un adulte alors je vous laisse imaginer mon inquiétude, moi qui suis tombée dans ses griffes aveuglément...
Qui protège et écoute les besoins de l'enfant ? Ses droits ne sont pas défendus, on lui impose une décision pour satisfaire deux parties.
Comment pouvons-nous tolérer de telle chose ? Un homme violent ne changera pas, d'autant plus quand il a été violent avec son animal de compagnie, avec vous mais aussi votre enfant.
Il n'est pas normal qu'en tant que victime, ce soit à vous de vous battre, de prouver vos dires. Ce serait plutôt à l'accuser de se défendre et prouver son innocence. Il n'y a rien de pire qu'être victime et en plus accusé.
J'écris ce message dans le but de dénoncer la justice qui n'étudie pas correctement les dossiers de violences et qui protège les forces de l'ordre. Je dénonce également le fait que ces personnes peuvent continuer d'exercer leur droit parentaux au détriment de la sécurité des enfants, et le fait qu'il puisse garder une emprise sur les victimes.