Justice pour Naomi

Justice pour Naomi

Le 29 décembre 2017, au lieu de lui venir en aide les secours se sont moqués de notre regrettée fille, notre sœur, mère, nièce et amie Naomi. Elle mourra quelques heures plus tard. Elle n’avait que 22 ans.
5 mois après son décès tragique nous sa famille n’avons toujours aucune réponse, ni de l’hôpital ni de la police.
Nous exigeons des sanctions exemplaires pour les responsables !
Parce que Naomi pourrait être votre sœur, votre fille, votre amie, ...
Parce que Naomi pourrait être chacun d'entre nous,
AIDEZ-NOUS en signant cette pétition...
...Afin de faire lumière sur les circonstances de sa mort et d’avoir enfin accès au dossier.
Le 29 Décembre 2017 à Strasbourg vers 11h, Naomi est prise de très fortes douleurs au ventre. A bout de forces, elle appelle le SAMU de Strasbourg qui ne prendra jamais au sérieux son appel à l'aide. Écoutez l’enregistrement de son échange avec le SAMU de Strasbourg et jugez par vous même, ça fait froid dans le dos.
Les deux opératrices présentes ce jour là vont purement et simplement l'abandonné à son triste sort, causant quelques heures plus tard son décès.
« Elle m’a dit qu’elle va mourir. Et ça s’entend, qu’elle va mourir ». Des rires gras ponctuent la discussion. « J’ai très mal. Je vais mourir », souffle Naomi. « Oui, vous allez mourir un jour, comme tout le monde, O.K. ? Appelez SOS Médecins, je ne peux pas le faire à votre place », conclut sèchement son interlocutrice.
Naomi arrivera à contacter SOS-Médecins, qui demande… au SAMU d’intervenir ! L'opératrice vient de signer l'arrêt de mort de Naomi.
Après avoir finalement réussi à appeler SOS Médecins au terme de cinq heures d’attente, elle a été transportée à l’hôpital par le SAMU. Après deux arrêts cardiaques, elle est transférée en réanimation et décède à 17h30 le même jour. Son autopsie ne sera pratiquée que le 3 janvier, soit 5 jours après la mort de la jeune femme, sur un corps « en état de putréfaction avancée » !
Il faut aujourd’hui que la vérité éclate, pour répondre aux questions légitimes d’une famille en détresse
Du côté des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, une enquête a été ouverte seulement quelques jours après la médiatisation de l’enregistrement de l’appel à l’aide de Naomi, soit 5 mois après son décès. Seulement à ce jour l’Hôpital refuse de nous donner une once de réponse à nos questionnement.
POURQUOI les opératrices ne prennent-elles pas en charge notre fille, pourquoi elles la traitent Naomi de la sorte ?
Quelle est la part de responsabilité des HUS ?
Après sa mort, pourquoi a-t-on laissé le corps de Naomi pourrir pendant 5 jours ?
Pourquoi une telle attente pour les résultats de l’autopsie ?
Comment de telles négligences, et une considération quasi nulle envers un patient et sa famille dans un hôpital censé sauver des vies humaines ?!
Aujourd'hui, leurs mains sont teintées de sang, et ce crime ne peut rester impuni.
Certains membres de votre personnel sont accusés en outre de négligence professionnelle.
Tout cela doit cesser !
« Ce n'est pas seulement le problème d'une famille, c'est le problème de
tout le monde ! »
Naomi devait fêter son vingt-troisième anniversaire le premier avril 2018. Nous
demandons la vérité pour elle, pour nous sa famille, et pour tout les concitoyens touchés par ce drame.
Nous exigeons que les responsables répondent de leurs actes et soit punis
selon la loi.
Nous demandons justice pour Naomi Musenga !
Merci pour votre soutien,
Famille MUSENGA