Révisez le protocole sanitaire COVID du 3 janvier 2022 dans les écoles.

Révisez le protocole sanitaire COVID du 3 janvier 2022 dans les écoles.

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Objet : Contestation du protocole sanitaire exigé dans les écoles depuis le 3 janvier 2022.

Madame, Monsieur,

En raison de l’épidémie de Covid19, l’école a dû s’adapter et faire face depuis plusieurs mois à différentes évolutions du protocole sanitaire.

A ce jour, et depuis le 3 janvier 2022, le protocole en vigueur est celui-ci :

https://www.education.gouv.fr/annee-scolaire-2021-2022-protocole-sanitaire-et-mesures-de-fonctionnement-324257

Les dernières règles pour les élèves cas contact, en cas d’élève positif dans une classe posent d’importantes difficultés aux parents, aux élèves et aux équipes pédagogiques.

                  Tout d’abord, le premier test PCR ou antigénique à J0 demandé aux élèves cas contact est difficilement réalisable dans l’immédiat (voire impossible dans certains secteurs géographiques) compte tenu de l’affluence de demandes de tests en pharmacie ou auprès des professionnels de santé. De ce fait, nos enfants sont privés de scolarité pour des raisons matérielles et humaines, car il est nécessaire de fournir à l’école un test négatif dans un délai de quelques heures pour pouvoir retourner en classe.

                   De plus, selon le protocole, des autotests doivent être fournis en pharmacie après la réalisation du test à J0, afin que les parents effectuent eux-mêmes ces tests sur leur enfant 2 jours après, puis 4 jours après. En pratique, on se retrouve à nouveau face à des difficultés matérielles, car la pénurie d’autotests en pharmacie est réelle dans certaines régions. De ce fait, en l’absence de réalisation d’autotest l’enfant doit se rendre à nouveau en pharmacie ou en laboratoire pour réaliser un test antigénique ou PCR à J2 puis à J4, ou rester en isolement 7 jours.

                   Ensuite, il est important de mettre en évidence la difficulté que nous rencontrons pour effectuer nous-mêmes les autos tests à nos enfants. Les parents ne sont pas des professionnels de santé, et la réalisation de ces tests sur des enfants de moins de 11 ans peut être très difficile, traumatisante voire dangereuse si elle n’est pas faite correctement. On peut donc s’interroger sur la fiabilité de ces tests et leur intérêt dans la gestion de l’épidémie.

                   Ce protocole sanitaire a également un impact réel sur le bien-être de nos enfants, pour le respecter il convient de leur faire subir trois tests en l’espace de cinq jours en cas de contact Covid au sein de leur classe, et cela dès l’âge de 2 ans. C’est ce qui se produit actuellement dans un très grand nombre des établissements compte tenu de la propagation rapide du virus.

Pour des enfants de moins de 11 ans, il est inadmissible de leur faire subir cette batterie de tests qui est amenée à se répéter dans les semaines à venir, un même enfant va donc certainement devoir réaliser 3 tests par semaine pour pouvoir rester à l’école ! On peut s’interroger sur le bénéfice/risque pour la santé de nos enfants, cette situation engendre stress, inquiétude et appréhension pour l’ensemble des élèves de classes maternelles et primaires concernées.

               Il faut souligner aussi les difficultés que nous, parents, rencontrons en termes d’organisation. Lorsqu’un enfant est cas contact au sein de sa classe ; les parents doivent venir le récupérer le plus rapidement possible à l’école. Il nous est donc demandé une disponibilité immédiate, puis une planification rapide du premier test dans les heures qui suivent, le déplacement dans plusieurs pharmacies pour trouver des autotests  et une adaptabilité pour la garde de nos enfants. Par conséquent, les parents ayant un emploi se retrouvent en difficulté devant toutes ces exigences.

Actuellement, la scolarité de nos enfants est irrégulière, alternant entre jours ou demi-journées d’absence et de présence à l’école. Il est donc difficile pour les enseignants d’apporter un suivi personnalisé à chaque élève. Une telle rupture de scolarité ne permet pas un apprentissage  correct et serein.

Aussi, la situation engendre souvent de vives tensions entre les parents d’élèves et les équipes pédagogiques qui sont contraintes de faire appliquer un protocole impossible, et cela nuit aux adultes comme aux élèves.

                  Pour conclure, face à ce contexte il nous semble impératif d’alerter les autorités sur le fait que le protocole doit immédiatement être révisé en prenant en compte l’ensemble des impacts sur l’éducation de nos enfants, la santé physique/psychique de chacun et les contraintes pour les parents en activité notamment.

On ne peut plus faire subir cette situation à nos enfants, il est de notre responsabilité de se mobiliser. Pour soutenir cette demande, toute personne parents, enseignants ou autres est invitée à signer la pétition et la partager au plus grand nombre. De plus, vous pouvez individuellement transmettre ce courrier aux services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN de votre département).

Pétition initiée par l'APEL de l'école St REGIS de LAPTE (43200) - Haute-Loire

1 022 ont signé. Prochain objectif : 1 500 !