Transparence quant aux conditions d’utilisation TGVMAX et augmentation du nombre de places

Transparence quant aux conditions d’utilisation TGVMAX et augmentation du nombre de places
À la SNCF
#non.sncf
Ce texte tiendra lieu de lettre de réclamation ainsi que de pétition.
Il est étonnant qu’à l’heure où nombre de mouvements de solidarité se mettent en place, pour venir en aide à ceux que la crise sociale et sanitaire que nous traversons tous a mis en péril, la SNCF se décide ingénument à prendre le contrepied de ces élans multiples, et à contribuer au dénuement d’une des parties les plus précaires de la population française, les étudiants. Quantité d’études déployées depuis mars 2020 ont montré que les étudiants étaient plus à même d’être mis en situation de précarité du fait de la crise. Pourtant, votre société met en place les conditions nécessaires au développement de cette précarité, en raréfiant les trains et en modifiant les conditions générales de vente des abonnements destinés aux jeunes.
J’ai souscrit il y a plus d’un an à l’abonnement « TGV Max ». En m’abonnant, j’acquiesçais à une certaine « flexibilité » quant aux horaires auxquels je réservais mes trains. J’étais loin de me douter qu’être flexible signifiait pour voyager entre Paris et Lyon être disponible uniquement à 5 h 49 le jeudi matin. C’est en effet le seul train réservable de la semaine à l’heure où je consulte mon application oui.sncf. Pas de train non plus pour partir le week-end à Toulouse dans un mois. L’application a le cran de signaler « retrouvez le meilleur tarif du jour à 0 € » : ce joli fantasme n’apparaît nulle part en réalité. Si l’on a l’audace de travailler le vendredi matin et le lundi après-midi, on ne trouvera rien non plus pour Nantes, Marseille ou Strasbourg. Pour la SNCF être flexible c’est n’avoir rien d’autre de prévu dans son mois que de prendre le train : pas de cours, pas de travail, pas de baby-sitting, ni d’école, ni de yoga ou de séance de sport.
On est obligé donc de payer des billets de trains en plus de l’abonnement de 79 € qui nous est prélevé chaque mois sans faute. Ça, la SNCF n’est pas flexible pour ce qui est des retards de paiement.
Il n’est pas impossible que le covid ait profité à certains en permettant de baisser le nombre de places disponibles en TGV Max subrepticement. Serait-il utile de rappeler que la demande a augmenté depuis le ralentissement provoqué par les confinements et couvre-feus ?
Après tout, je ne crois pas que quiconque ait été prévenu du changement des conditions générales de vente du 27 septembre 2021 qui stipule désormais que les vendredi et dimanche après-midi sont des périodes de forte affluence et n’entrent donc plus en compte dans l’abonnement TGV Max. Ces nouveaux trains si inconfortables, à présent en circulation, sont pourtant supposés avoir une plus grande capacité d’accueil de voyageurs... Un mystère qu’on ne manquerait pas de vouloir éclaircir.
Merci à vous, la société nationale des chemins de fer, de bien vouloir éclairer ces incertitudes afin de permettre aux utilisateurs de vos services de savoir dans quoi ils s’engagent en connaissance de cause. On trouvera sans ça d’autres chemins pour se déplacer.
Alma C.