Un RIC pour une Banque Nationale et se libérer de la dette

Un RIC pour une Banque Nationale et se libérer de la dette
Pourquoi cette pétition est importante

Hôpital, recherche, sécurité, agriculture, école... Nous, signataires, exigeons une Banque Nationale – une Banque du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple – pour créer l'argent nécessaire aux investissements là où nous en avons réellement besoin, sans comptes à rendre à la finance et à ceux qui contrôlent la dette. Nous sommes convaincus que c'est sur cette question fondamentale qu'un référendum doit être soumis au peuple. A lui de choisir s'il souhaite contrôler la création de l'argent et décider des projets qu'un crédit public et démocratique doit financer (vidéo pédagogique de Heu?reka).
Tout le monde (ou presque !) est d'accord pour dire que les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, les classes moyennes laminées. Ce que nous voyons depuis deux mois, c'est un peuple qui recouvre sa dignité et son estime de soi, après 40 ans d’enfumage, et qui a décidé de ne plus subir ce système injuste, qui nous empêche de vivre dignement de notre travail ou de profiter d’une retraite tout aussi digne après une vie de travail.
Ne soyons pas dupes. Nos élus ont-ils aujourd'hui le pouvoir pour y changer quoi que ce soit, quand la planche à billets n'est plus sous contrôle public, quand l'Etat est obligé d'emprunter aux banques privées, quand nous devrions rembourser 2300 milliards d’euros de dettes (comme Rocard l'avait expliqué) ? Bref, quand c'est la finance qui gouverne ? Ceux qui remplaceraient Macron, quel pouvoir auraient-ils s'ils n'ont pas le pouvoir financier et le pouvoir de la création monétaire ? Si le RIC était mis en place, où trouver les moyens pour financer les mesures choisies par le peuple ?
Les vieux briscards de la politique et les « experts » nous mentent ! D’après leur idéologie, il n’existerait que trois manières de financer les services publics :
- LES TAXES. Emmanuel Macron nous explique qu’il serait impossible de baisser les taxes sans baisser les dépenses publiques. FAUX. Car baisser les dépenses serait sacrifier nos services publics et notre économie, alors que le crédit permet de faire un « pari sur l'avenir». Faisons plutôt en sorte que les carnets de commandes des entreprises se remplissent et qu'elles embauchent !
- LA VENTE DE NOS BIJOUX DE FAMILLE (nos entreprises et biens publics). Ce serait tout simplement voler l'Etat, donc voler le Peuple.
- L’ENDETTEMENT AUPRÈS DES BANQUES PRIVÉES. Alors qu'aujourd’hui la dette totale s’élève à plus de 2300 milliards d’euros, nous avons déjà payé plus de 1400 milliards d'euros d’intérêts cumulés en 40 ans (Europe 1, avril 2017) : le paiement de cette dette illégitime est devenu le deuxième poste de dépense de l'Etat après celui de l'éducation ! Dans cette logique, la dette s'entretient d'elle-même (le Monde, Sortir du piège de la dette).
Dans un système qui se mord la queue comme ça, les vieux politicards et leurs jeunes loups promettent un changement, mais ils ne font que déshabiller Pierre pour habiller Paul en jouant les intérêts des uns contre ceux des autres (taxer plus les retraités pour financer ceux qui travaillent, taxer plus les carburants pour financer la prime à la casse, etc... ). Sans toucher bien-sûr aux vrais privilégiés qui tiennent les bourses !
Inspirons-nous au contraire du programme du Conseil National de la Résistance, qui avait nationalisé la Banque de France et reconstruit notre pays. Travaillons à cette solution au-delà de nos opinions politiques respectives, pour combattre notre ennemi commun d’hier comme d’aujourd’hui : « les féodalités financières » !
Avec une Banque Nationale, nous pourrons diriger cet argent public vers les collectivités territoriales pour réaménager l’ensemble du territoire, y réintégrer les services publics, aider le développement de nos TPE-PME-PMI-ETI, qui embauchent plus que les grandes entreprises. Le crédit public servira également à la rénovation de nos infrastructures (routes, rails, ponts, tunnels, ports, autoroutes etc…) qui sont souvent dans un état pitoyable. Nous éviterons ainsi d'autres drames (Bretigny sur Orge, rue d'Aubagne à Marseille) et nous soutiendrons la vie économique et sociale dans tous les endroits isolés.
Enfin, avec une Banque Nationale, nous pourrons accomplir ce qui est impossible dans le système actuel : remettre le long terme et l'humain au centre de l'économie.
Un RIC permettra d'y parvenir.