Sauver l'hôpital public, pilier de la République

Sauver l'hôpital public, pilier de la République

2 441 ont signé. Prochain objectif : 2 500 !
Lancée le
Adressée à
Sébastien Harscoat

L'importance de cette pétition

Lancée par Esther MOREL

L’hôpital public, c'est le cœur même de notre système de santé. Chacun y est accueilli, soigné, sauvé sans distinction aucune, et avec la certitude d’être pris en charge quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit.


L’hôpital public, c’est la Nation qui « garantit à tous […] la protection de la santé « (préambule de la Constitution de 1946, toujours en vigueur). C'est l’excellence des soins pour tous.


Aujourd’hui, cet hôpital vacille, s’écroule, risque de disparaître.


La Tarification à l’activité mise en place en 2004 dans le cadre du plan Hôpital 2007, le gel des salaires des équipes depuis 2010, et la priorité donnée aux chiffres sur l’humain le détruisent.


17 600 lits d’hospitalisation fermés ces cinq dernières années. Les services d’urgences sont submergés quand ils ne ferment pas carrément. Des services de pointe refusent des patients conduits par le SAMU faute de moyens humains suffisants. Des interventions chirurgicales sont massivement déprogrammées et des blocs tout ou partiellement fermés. La psychiatrie et la pédopsychiatrie sont sinistrées. La liste est trop longue pour être ici exhaustive.


Quant aux équipes, elles n’en peuvent plus. Elles tiennent à bout de bras un hôpital laissé à l’abandon par les pouvoirs publics. Et elles se sentent maltraitantes d’avoir tant de patients sous leur responsabilité que le soin se fait travail à la chaîne… tant de patients sous leur responsabilité que l’écoute, le réconfort, les mots répétés qui sont parties intégrantes du soin ne sont plus possibles.


Les soignants disent tous l’urgence absolue de se mobiliser parce que quand les soins sont empêchés, rester n’a plus de sens.
Leurs mots nous le disent. Leurs silences aussi. Ces silences du vendredi pour dire « la mort programmée de l’hôpital public « .


Les équipes sont mobilisées, pour l’hôpital, pour nous, et pour que « chaque personne [ait] droit à la sécurité en cas […] de maladie et que « tous les enfants [….] jouissent de la même protection sociale « (article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme).


Nous avons tous un devoir de mobilisation à leurs côtés pour refuser la casse de l’hôpital public.
Cette mobilisation, c’est, chaque vendredi et jusqu’à la présidentielle (parce que l’hôpital public doit être un sujet majeur de la campagne) une minute de silence à 14 heures devant les hôpitaux publics.
C’est aussi une signature pour exiger que soit sauvé notre hôpital à tous, pilier de la République : l’Hôpital public

2 441 ont signé. Prochain objectif : 2 500 !