SEMAINE DE SOLIDARITÉ AVEC LA FEMME CONGOLAISE: TAMBWE MWAMBA DEHORS!!!!!Aujourd’hui, nou
SEMAINE DE SOLIDARITÉ AVEC LA FEMME CONGOLAISE: TAMBWE MWAMBA DEHORS!!!!!Aujourd’hui, nou
Pourquoi cette pétition est importante
NOUS, FEMMES CONGOLAISES, LEADERS DES ASSOCIATIONS DES DROITS DE FEMMES, DROITS HUMAINS, DES PARTIS POLITIQUES, MOUVEMENTS ETUDIANTS, SYNDICATS, regroupés au sein du collectif des Organisations de la base pour la Marche mondiale des femmes en sigle COMMF/RDC
AVONS APPRIS PAR LES MÉDIAS SOCIAUX
Lors de la dernière plénière tenue au Sénat, Mme GOYA KITENGE Bijou, une femme sénatrice de son état, questrice de cette prestigieuse institution aurait demandé des explications en rapport avec les budgets alloués aux travaux de la rénovation de l’hémicycle. Travaux préfinancés et exécutés par l’entreprise appartenant à la fille du Président du Sénat, ordonnateur général de l’exécution du budget, Mr ALEXIS TAMBWE MWAMBA
Cette préoccupation de Mme Goya avait reçu une réponse hors de toute attente d’une personne raisonnable qui se retrouverait dans les mêmes circonstances que le Président du Sénat, juriste, avocat censé s’acquitter correctement de toutes ses charges publiques en respectant les mêmes normes de conduite exigées par son corps professionnel. La réponse : Des révélations humiliantes sur les relations privées entre les deux personnalités caractérisées par des déclarations désobligeantes, intimidantes, discourtoises, humiliantes et dégradantes à l’endroit de la questrice
Dénonçons AVEC LA PLUS GRANDE ÉNERGIE :
1. Le manque de transparence dans l’octroi du marché de réfection ou rénovation de l’hémicycle du Sénat.
2. La violation du règlement intérieur du sénat en son article 32 al14 qui exige de l’ordonnateur du budget du Sénat en la personne de son président Mr Alexis Tambwe Mwamba de rendre compte de l’exécution du budget à la fin de chaque exercice.
3. Le recours aux propos humiliants, dégradants, discourtois (abus d’autorité) pour faire taire la sénatrice et ce, en violation de l’article 32 al16 du R.I. En effet, le Règlement intérieur du Sénat l’oblige à « veiller au respect des droits et obligations des Sénateurs ». Les propos tenus par ATM sont des menaces, ils constituent une violence psychologique et une violence basée sur le genre exercée à l’endroit de Goya Bijou parce qu’elle est une femme. ATM a violé les droits de la Sénatrice ainsi que les dispositions constitutionnelles en ses articles 11, 14 al5, 16 al4, 61al2, 62, 66 pour ne citer que ceux- là.
4. L’abus du pouvoir dans le chef du Président du Sénat. Il a utilisé de façon illégale et anormale son pouvoir. ATM a recouru au perchoir du Sénat pour régler des problèmes privés discréditant ainsi la prestigieuse institution de la République en violation du règlement intérieur du Senat en son article 232 qui stipule que « Tout sénateur a l’obligation de sauvegarder à tout instant l’honneur et la dignité de ses fonctions ainsi que l’image de marque du Sénat. Il est tenu au respect des lois de la République. Il a déshonoré et terni l’image de marque de la haute chambre du Parlement, deuxième prestigieuse institution de la République;
5. La violation du principe de l’égalité dans l’exercice des fonctions publiques par une institution chargée de le sauvegarder. L’institution Sénat à travers son président en la personne de Mr ATM a failli à la sauvegarde du principe de l’égalité. Plus est, Mr ATM a balayé et remis en brèche ses propres vœux émis lors de l’ouverture de la session le 20 mars2020. Il a déclaré ce qui suit : « de voir encore plus nombreuses les femmes jouaient un rôle en droit et en devoir dans la vie politique, économique, culturelle, sportive et dans tout autre secteur de la vie de la nation. Nous devons inscrire dans toutes nos démarches que les droits des femmes sont à sauvegarder et soutenir toute action pour y arriver. »
L’attitude de ATM est de nature à décourager les femmes congolaises à embrasser une carrière politique. Son comportement et son attitude entrent en parfaite contradiction avec la Constitution et les lois de la République qui promeuvent et protègent les droits de la femme. Il a violé les dispositions constitutionnelles en ses articles 14 al5, 16 al2 et 4. 62 et 66 pour ne citer que ceux- là.
6. L’inobservance par le Président du Sénat du Code de conduite de l’agent public de l’État tel que défini par le décret-loi n° 017/2002 du 03 mars 2002.En octroyant le marché de rénovation de l’hémicycle à sa fille
NOUS EXIGEONS ET RECLAMONS
1. AU PRÉSIDENT DU SÉNAT
• Des excuses publiques à Mme Bijou Goya en sa qualité de questrice, à la femme congolaise humiliée et au peuple congolais en général
• La démission pure et simple de l’institution Sénat