Non à l'agrandissement poulailler industriel EARL Frédéric LUX à Schnersheim

Non à l'agrandissement poulailler industriel EARL Frédéric LUX à Schnersheim
L'importance de cette pétition

Ensemble, stoppons l'accélération du développement du fief de l'agro-industrie en Alsace.
En plein cœur des terres fertiles du Kochersberg, territoire situé à 17kms de Strasbourg, la commune de Schnersheim regroupe un nombre croissant de structures d'élevages concentrationnaires.
Plus de 10.000 porcs sur 3 exploitations porcines
200 vaches en stabulation sur 4 étables
Déjà 197.700 poules pondeuses sur 2 poulaillers industriels.
IL Y A URGENCE!
Le poulailler EARL Frédéric LUX veut s'agrandir et passer de 22.800 à 68.800 poulettes pondeuses.
46.000 volatiles de plus : des bandes de poules exploitées durant 13 à 15 mois avant d'être envoyées à l'abattoir pour y être transformées.
Fin 2019, signature en toute discrétion du permis de construire par l'ancien maire.
Le 20/11/2020 dernier Conseil Municipal de l'année, la question de cette extension n'est ni inscrite à l'ordre du jour, ni même abordée dans les points divers.
Décembre 2020, le bulletin communal diffusé avant Noël ne fait aucune mention de la tenue d'une enquête publique : Collusion ? Conflit d'intérêts ?
La mère de l'exploitant siège au conseil municipal et tout est fait pour que l'enquête publique se déroule en décembre entre confinement et préparation des fêtes de fin d'année.
Par la volonté de l'enquêteur, le poulailler EARL Frédéric LUX fait finalement l'objet d'une enquête publique du 4 janvier au 15 février 2021, mais la municipalité en dépit des règles, s'abstient de communiquer sur le sujet comme elle le devrait.
Il s'agit d'une exploitation de type concentrationnaire avec un accès à l'extérieur, que les poules n'empruntent que très peu.
"Des poules au plumage garni se promènent dans l’herbe grasse. Cette image abonde sur les boites d’œufs issus d’élevages en plein air, label rouge ou bio. « C’est une tromperie des consommateurs. Elles sont à l’intérieur la majorité du temps, » balaye David Léger, éleveur en Seine-Maritime et secrétaire national volailles de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (Fnab)
(.../...) lors de notre visite. Environ 1 500 poules sur 38 000 au total étaient dehors, soit 3% de l’effectif seulement. « C’est la proportion qu’on estime en général dans ce type d’élevage, quand les trappes sont ouvertes », explique Anne Vonesch, vice-présidente d’Alsace Nature et membre du groupe de dialogue civil sur les productions animales de la Commission européenne. Séverine Henry, maître de conférences et chercheuse au CNRS en sciences du comportement animal accuse « la trop forte densité d’individus » Rue89 Thibault VETTER
Et aujourd'hui, les experts le disent : "L’un des plus gros facteurs de risque épidémiologique actuellement est le système d’élevage conventionnel que nous connaissons. Les élevages où se trouvent la grande majorité des animaux destinés à la consommation sont particulièrement dangereux"
Pour l’Institut Pasteur, " la menace est réelle : la propagation du virus chez les oiseaux augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus grippal dans la population humaine. (.../...) La grippe aviaire est une maladie virale qui sévit chez les oiseaux, et dont le taux de mortalité est très élevé chez les oiseaux d’élevage (poulet, oies, etc.) (.../...) les autorités sanitaires redoutent une évolution du virus vers une forme transmissible d’homme à homme, porte ouverte à une pandémie. (.../...) mortalité extrêmement élevée dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d’où son nom de « peste aviaire » ou d’« Ebola du poulet ». Le virus de la grippe aviaire peut parfois infecter d’autres espèces animales comme le porc et d’autres mammifères, dont l’homme." On parle de 60% de taux de mortalité en cas de survenue d'une telle pandémie.
Nous subissons depuis plus d'un an les conséquences de la COVID19, nous ne pouvons plus accepter de tels risques.
- Comme la crise du nouveau coronavirus l'a malheureusement prouvé, il est impossible d'écarter la piste d'une nouvelle souche qui échapperait à notre système immunitaire. Comme l'indique l'Institut Pasteur sur son site, le virus de type H5N1 a lui-même une grande capacité de mutation et d'échange avec des virus grippaux appartenant à d'autres sous-types infectants d'autres espèces. Soit, peut-on lire, la " porte ouverte à une pandémie".
L'association KASE Kochersberg Action Sauvegarde et Environnement s'oppose à cette extension.
L'exposition des riverains aux risques induits par ces exploitations de masse n'est plus acceptable.
Avec cet agrandissement, la commune de Schnersheim compterait 237.700 poules concentrées sur son ban.
Certaines communes se battent contre des poulaillers de 20.000 têtes et nous les comprenons. Ici on parle d'une concentration de plus de 200.000 volatiles.
Une telle installation augmentera les risques pour les habitants du Kochersberg et en particulier ceux des communes de SCHNERSHEIM, DOSSENHEIM-KOCHERSBERG, WIWERSHEIM, KLEINFRANKENHEIM et TRUCHTERSHEIM.
Parce qu'un tel agrandissement entraînera une majoration de :
- la pollution sonore déjà existante : aérateurs nécessaires.
- la pollution des nappes phréatiques et des ruisseaux
- la pollution de l'air par les poussières de fientes, de nourritures et d'antibiotiques : augmentation des pathologies type asthme et allergies et les antibio-résistances.
- la pollution olfactive avec les odeurs d'ammoniaque déjà insupportables et incontrôlables
- la prolifération des mouches et nuisibles
- le risque sanitaire pour tous et le risque bien réel de survenue de grippes aviaires mortelles et,
- la maltraitance animale : poules déplumées et décharnées, qui ne sortent pas des bâtiments malgré les accès extérieurs.
Aidez-nous à préserver notre environnement et notre santé.
Aidez-nous à faire progresser le respect des animaux : non aux élevages concentrationnaires.
Avec nous, opposez-vous à cette extension supplémentaire de 40.000 poules.
Non aux 237.700 poules sur notre Commune de SCHNERSHEIM
Arrêtons de massacrer le KOCHERSBERG
Préservons les animaux et notre santé.