Enfant en danger

Enfant en danger

0 a signé. Prochain objectif : 1 000 !
Quand elle atteindra 1 000 signatures, cette pétition aura plus de chance d'être inscrite comme pétition recommandée !
Priscilla DOMITIN a lancé cette pétition adressée à Monsieur Louis LAUGIER (Préfet du Haut-Rhin) et à

Non à l’expulsion de cette famille, dont la vie du plus jeune fils, lourdement handicapé, serait menacée s’il rentrait au Kosovo.

Bonjour à toutes et tous !

Si je vous écris aujourd’hui, c’est parce que nous avons besoin de votre soutien, aussi infime soit-il.

En effet, le 27 octobre prochain, cette famille -dont le plus jeune a été victime de plusieurs tentatives d’empoisonnement - est susceptible d'être expulsée et de devoir retourner au Kosovo.

Il s’agit d’un cas exceptionnel. En 2019, la maman a tout quitté, du jour au lendemain, mari et travail, pour se réfugier en France avec ses enfants car la vie de son dernier fils, alors âgé d’un an et demi, atteint de nanisme et d’hydrocéphalie, était menacée. "A l’hôpital, on m’expliquait qu’il n’y avait rien à faire." Les soins prodigués en France n’existent pas au Kosovo. Pire, cette mère de famille parle de « plusieurs tentatives d’empoisonnement » de son bébé. « Ce handicap n’est pas accepté au Kosovo. Là-bas, il fallait que je cache mon fils en permanence. »

Arrivée en France avec ses enfants, cette mère de famille a suivi toutes les démarches nécessaires pour demander un titre de séjour. Aidée par l’association humanitaire ACCES, elle a trouvé un logement pour elle et ses enfants, est soutenue par l’église mennonite pour le paiement du loyer et par la Croix Rouge pour la nourriture. Ses trois enfants sont scolarisés et sont de bons élèves. Elle-même a suivi des cours de français en vue de l’obtention d’un diplôme et parle couramment le français aujourd’hui. Elle a travaillé en tant qu‘animatrice à l’accueil périscolaire de la ville où elle réside et s’investit comme bénévole dans diverses associations de la commune. Elle bénéficie d’une promesse d’embauche en CDI, emploi qu’elle ne peut pas occuper n’ayant pas obtenu le statut de réfugié.

Les médecins ont posé un diagnostic sur les problèmes de santé du dernier de la fratrie, nécessitant une prise en charge médicale hebdomadaire, en plus des consultations régulières et autres interventions chirurgicales qu’il doit subir. En septembre 2020, elle a reçu un refus de son titre de séjour au motif que la santé de son fils ne le justifiait plus, pourtant les soins prodigués en France n’existe pas au Kosovo écrit la sénatrice locale.

Un collectif informel de citoyens soutient la maman dans sa commune. Le président de ce collectif précise que le plus jeune enfant rentre dans les critères en France d’un nouveau protocole de soins et décrit les « progrès remarquables déjà réalisés » par le petit garçon depuis qu’il est suivi en France.

« Parfaitement intégrée à la collectivité française, adhérant totalement aux valeurs de la République » sont les mots du député parlementaire local pour décrire cette « mère courage .» Le maire de la commune où elle vit, souhaite quant à lui « que cette famille puisse continuer à résider et à évoluer dans un contexte particulièrement favorable qui leur est offert au sein de notre ville ». Dans une lettre écrite ces jours-ci au préfet du département où elle réside, la mère de famille kosovare le « supplie » de lui accorder le droit de continuer à vivre en France et à y travailler. Une autre lettre doit suivre, adressée au président de la République.

Aujourd’hui, cette famille, aussi digne qu’elle soit dans sa situation a besoin de votre aide. Signez la pétition pour solliciter la préfecture et obtenir le réexamen du dossier et ainsi permettre à cette mère de famille de travailler en France et d'honorer sa promesse d'embauche.

 

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