L'association PARTAGE TON HANDICAP mène un combat pour la prise en charge des transports à 100 % pour les personnes en situation de handicap.

Malgré les efforts fournis par les services de transport en commun, il existe encore aujourd'hui des difficultés pour se déplacer au quotidien, pour se rendre au travail, partir en vacances, voir des amis ou accéder à des loisirs.

Certes, dans les réseaux ferroviaires, métro, bus, il existe des rampes d'accès, les trains s'équipent pour le handicap, escaliers adaptés de tapis roulants, de quais rehaussés, de couloirs plus larges,de bandes au sol, l'information visuelle et sonore des voyageurs malvoyants.

La carte mobilité invalidité permet d'avoir une assistance et voyage, aide à l'accompagnement, accès aux places assises, aux tarifs réduits, ainsi qu'à un certain nombre de services gratuits proposés par les régies et compagnies de transport. Employeurs et centre de formation peuvent prendre en charge une partie des frais de transport. Mais ce n'est pas gratuit, ce sont des services à tarif réduit. Or quand le handicap nous touche, nous sommes confrontés à une baisse de revenu assez conséquente, voire uniquement le bénéfice de l'AAH. Il nous est difficile de verser même 1 euro.

Aller de chez soi à un arrêt de bus, c'est parfois trop compliqué à cause de la distance à pied, des douleurs récurrentes limitant la marche.

Une personne victime d'un AVC et hémiplégique ne pourra pas reconduire avant un moment, voire plus du tout. Elle doit dépendre de l'entourage pour les transports hors médical.

 la reprise de la conduite pour les personnes handicapées impose une revalidation du permis avec divers contrôles qui ne sont pas pris en charge (consultation médicale, leçons de conduite, véhicule adapté).

Etant handicapés, on nous rembourse les taxis, ambulances et VSL pour aller à nos soins. Mais pour se changer les idées on a que çà, rééducation, kinésithérapie, rendez-vous hospitaliers et médicaux, c'est dommage. Déjà le fait d'être handicapé emprisonne nos corps, alors rester chez soi implique une double peine.

La prise en charge à 100 % des transports pour les loisirs n'est pas reconnue à ce jour. On doit faire des recherches nous-mêmes. On doit prouver notre handicap, se justifier pour obtenir quelque chose. Nous avons un sentiment de dépendance et l'entourage subit. On est obligé de s'adapter à ce système, or on n'est pas des mendiants, on essaie juste de faire valoir nos droits. Ce n'est pas spécifiquement le fait de se déplacer pour les loisirs, mais juste de ne plus être bloqué au quotidien.

C'est un droit fondamental pour s'épanouir, pour notre propre identité soviale et individuelle.

Nous vous invitons à mener le combat avec nous. Il est temps que les transports loisirs pour les personnes handicapées soient pris en charge, il n'y a pas de raison, on a le droit de vivre comme tout le monde.

Bien entendu nous souhaitons en priorité la prise en charge 100 % sur les vsl et taxis conventionnés.