NON aux Permis de Tuer par Euthanasie ou Suicide Assisté

NON aux Permis de Tuer par Euthanasie ou Suicide Assisté

265 ont signé. Prochain objectif : 500 !
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L'importance de cette pétition

Lancée par Infirmier REPORTER

Mesdames et messieurs les député.e.s, cette pétition s’adresse à vous. Je ne suis qu’un.e petit.e infirmier.e de rien du tout, DE RIEN DU TOUT, qui travaille en soins palliatifs et vous demande de lui accorder quelques instants. 

Vous êtes harcelé.e.s depuis des années par un lobby puissant qui a réussi à forcer l’entrée de l’Assemblée Nationale, pour faire passer le plus vite possible une loi sur l’euthanasie et sur le suicide assisté. Leurs militant.e.s, trompé.e.s par des discours sur les libertés individuelles et la dignité relaient chaque jour un seul point de vue, celui de celles et ceux qui veulent mourir « librement ». Sans se rendre compte que cette liberté implique forcément celle d’un tiers.

Je vous sollicite aujourd’hui pour vous faire prendre conscience qu’une législation en faveur de l’euthanasie ou du suicide assisté reviendrait à délivrer des PERMIS DE TUER.

Le 8 avril 2021 certain.e.s d’entre vous aviez voté en faveur de l’article 1er de la proposition de la Loi dite Falorni « visant à affirmer le libre choix de la fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France ».

Les partisans de l’euthanasie, après avoir passé des années à dénigrer les soins palliatifs prétendent aujourd’hui les défendre, réussissant à vous faire croire que tuer est un soin. Alors que dans les pays où cette loi est appliquée, les soins palliatifs s’effondrent face aux dérives de cette idéologie mortifère. 

Nous soignant.e.s, professionnel.le.s de santé, bénévoles de soins palliatifs, ne sommes pas là pour supprimer nos semblables 6 jours après qu’ils ou elles l’aient demandé ! 

Nous sommes là pour mettre tout en oeuvre pour lutter contre toutes les formes de souffrance. Et la loi Claeys-Leonetti, si les moyens lui étaient donnés d’être appliquée partout permettrait d’assurer aux français.es la fin de vie à laquelle ils ont droit. Combien d’énergie, de compétences et d’argent dépensés en lobbying pour faire voter cette loi quand ils auraient pu servir à permettre aux français.e.s un meilleur accès à des unités de soins palliatifs avec des soignants formés ?

Aviez-vous conscience au nom de la proclamation d’une liberté qui n’en est pas une, d’être les artisans d’un projet de société où dès lors que l’on se sent diminué, fragilisé, où vous avez le plus besoin d’accompagnement, où la prise en charge de vos soins coûte sans doute un peu plus cher, les institutions vous montrent le raccourci vers la porte de sortie ?

Ce n’est pas à l’Etat de remettre dans les mains du système de santé ou d’associations privées, un permis de tuer qui n’est accordé aux forces armées et sous des restrictions strictes que lorsqu’elles sont en état de légitime défense ou qu’elles doivent défendre la vie d’une autre personne. 

Certain.e.s d’entre vous aviez voté contre. Peut-être pourriez-vous vous exprimer sur les raisons qui avaient motivé votre choix, afin de prendre position pour défendre et faire connaitre les soins palliatifs ?

D’autres enfin n’avaient pu prendre part au vote. Il est certain que les partisans de l’euthanasie et du suicide assisté continueront de mettre la pression sur les parlementaires pour faire voter une loi le plus vite possible. Il n’est pas trop tard pour réfléchir aux enjeux de ces décisions car chaque jour les mêmes raccourcis et approximations sont égrenés pour frapper l’esprit du public.

Non, les soins palliatifs ne vous laissent pas mourir de faim ou de soif, nous ne sommes pas des tortionnaires. Dans les semaines et les mois qui viennent, nous reviendrons sur l’emploi abusif de ces termes.

Non, « plus de 90 % des Français [ne] sont [pas] favorables à l’autorisation de l’aide active à mourir si elle est bien encadrée » : 1004 personnes interrogées dans un sondage IPSOS en mars 2019 ont répondu à 1 seule question sur l’euthanasie, avec des réponses portant strictement sur ce seul choix face à des « souffrances graves et incurables ». L’avis orienté de 1004 personnes sans aucune connaissances du contexte des soins palliatifs et de ce qu’on y trouve de compétences pour soulager les souffrances peuvent-elles légitimer à vos yeux la volonté de tou.s.tes les français.e.s de recourir à une loi sur l’euthanasie ? 

En cette fin de législature, je vous implore, vous toutes et tous, député.e.s des départements français qui revenez dans vos circonscriptions, d’aller sur votre territoire à la rencontre des professionnels de santé et des bénévoles de soins palliatifs qui affrontent ces questions tous les jours, pour comprendre pourquoi une majorité d’entre nous s’oppose à l’inscription dans la loi d’un permis de tuer ses semblables.

Après des années de contre-vérités, nous écouterez-vous ? Serez-vous capable de dire Non aux Permis de Tuer par Euthanasie ou Suicide Assisté ?

265 ont signé. Prochain objectif : 500 !