Agnès Riandière la Roche

19300 ROSIERS D’EGLETONS

3 décembre 2021

Enquête d’utilité publique sur les expropriations des terres agricoles en vue de leur appropriation par l’entreprise PIVETEAU, championne de la déforestation en France.

Mon texte rédigé sur le registre de la mairie de Moustiers-Ventadour

(Communauté de communes Ventadour – Monédières – Egletons Corrèze)

Je suis assez surprise que peu d’opposants se soient manifestés pour remplir ce registre (mis à disposition entre le 22 novembre et le 7 décembre 2021), alors que je n’arrête pas d’entendre de nombreux arguments contre ce projet totalement inacceptable :

-         Parce qu’on n’exproprie pas contre sa volonté et celle de sa fille une femme de plus de 80 ans ;

-         Parce qu’on n’expulse pas des exploitants agricoles en pleine activité ou en voie d’en reprendre l’activité à leurs parents ;

-         Parce que monsieur Piveteau se permet d’adresser aux intéressés toute sorte de remarques ironiques, voire menaçantes, notamment sur la procédure que l’un d’eux a engagée pour faire valoir ses droits en justice ;

-         Parce que ce même monsieur Piveteau débarque de sa Vendée (EN AVION !) parce qu’il a épuisé sa région des bois qu’il y a coupés, pour venir défigurer notre région et la polluer avec des matériaux nocifs et contraires aux engagements mondiaux pour le climat ;

-         Parce qu’il prétend vouloir créer des emplois alors qu’il projette de tout mécaniser, comme il l’a fait partout ailleurs (voir l’article de la Croix du 10 octobre 2021) ;

-         Parce que, de ce fait, l’« utilité publique », objet de cette enquête, n’est pas économiquement démontrée ;

-         Parce qu’il est temps d’arrêter de bétonner nos terres agricoles pour des raisons exclusivement financières.

Et enfin, je m’étonne que cette prétendue « enquête d’utilité publique » ne soit en réalité effectuée que sous le manteau, que les irrégularités de celle-ci soient innombrables et qu’elle ne figure même pas sur la liste des enquêtes répertoriées à la Préfecture.

Je me réserve le droit de communiquer cet exposé au préfet et aux députés de la Corrèze, aux partis politiques et associations pour la préservation de la nature.