Pétition pour sauver les animaux de Wallis et Futuna

Pétition pour sauver les animaux de Wallis et Futuna

565 ont signé. Prochain objectif : 1 000 !
Lancée le
Adressée à
Mr le préfet de Wallis-et-Futuna

L'importance de cette pétition

Lancée par Justine ROCHE

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PREFET

A l’attention de monsieur le préfet Hervé Jonathan,

Par ce courrier et au nom de tous les citoyens de Wallis et Futuna sensibilisés à la cause animale, l’association ALOFA’nimo souhaite vous faire part de notre vive inquiétude au sujet de la situation vétérinaire de Wallis et Futuna.

Nous faisions déjà fasse à un manque considérable de mains d’œuvre et de moyens.

-        En effet, la présence d’un seul vétérinaire capable d’intervenir sur les îles de Wallis et de Futuna n’était déjà pas suffisante pour assurer le nombre important de soins à réaliser, aussi bien sur les animaux domestiques que sur les animaux d’élevage.

Quand nous parlons de soins, nous entendons les soins courant liés aux maladies, aux vaccinations, aux accidents de la route, maltraitances et surtout, aux stérilisations.

-        Le manque de moyens et de financement qui empêche la prise en charge de certaines maladies, limite les diagnostiques et les interventions chirurgicales.

-        Le nombre de jours restreints accordés aux soins des animaux domestiques et à leur stérilisation, 2 matinées par semaine seulement.

-        L’insuffisance et voir même l’annulation des campagnes de stérilisations gratuites.

-        De plus, il apparait depuis quelques temps que la priorité des soins est davantage donnée aux animaux d’élevage plutôt qu’aux animaux domestiques, donc à parts inégales.

Tous ces manques et ces difficultés rencontrés faisaient déjà que le SIVAP ne pouvait assurer convenablement les besoins vétérinaires des territoires de Wallis et de Futuna.

Nous n’incriminons pas le SIVAP dans ses actions mais nous relevons seulement les manques. Les manques de moyens, financiers et humains ainsi que les inégalités.

Pour ne rien faciliter, le seul vétérinaire praticien sur l’île est parti depuis 2 mois. Les soins n’étaient donc plus assurés sauf en cas d’urgence.

Cependant, les urgences n’ont pas pu être prise en charge convenablement, la faute en partie à la grève qui a gelé tous les services publics pendant plus d’un mois.

De plus, la seule personne capable éventuellement d’apporter son aide pour les premiers soins en cas d’urgence, n’était pas habilitée par sa hiérarchie pour prendre le relais du vétérinaire praticien. Cette personne ne pouvait ni faire de chirurgie, ni de stérilisation et peu de consultation à moins que celles-ci ne soient urgentes c’est-à-dire d’une urgence vitale où l’animal risque de décéder.

Et enfin, il n’y avait et il n’y a toujours aucun moyen pour les citoyens de l’île d’appeler le SIVAP pour une urgence, puisque le seul numéro d’urgence communiqué par le SIVAP est en fait le numéro habituel des bureaux du service. Une fois le bureau fermé, il n’y a donc personne pour assurer la prise en charge.

Pour couronner le tout, nous apprenons que la seule personne qui pouvait encore assurer à minima les premiers soins d’urgences n’est plus sur le territoire car elle est partie en congé.

Désormais nous nous retrouvons donc sans aucun moyen de faire soigner nos animaux, ni de les faire stériliser car il n’y a pas de vétérinaire praticien capable de remplacer le vétérinaire actuel.

Le 14 décembre 2021 nous avons envoyé un email à votre cheffe de cabinet, Elizabeth Barka-Lamour, lui faisant part de la situation qui était déjà préoccupante. Cet email est resté sans réponse.

Dans cet email, l’association faisait part de la situation à risque dans laquelle va se retrouver prochainement le territoire de Wallis. Sans parler de la situation dans laquelle se retrouve l’île de Futuna, livrée à elle-même puisqu’aucun vétérinaire n’a pu s’y rendre et assurer de consultations depuis plusieurs mois.

Sans vétérinaire et sans action réelle pour endiguer la surpopulation canine, la situation déjà alarmante va devenir ingérable et dangereuse tant pour les animaux domestiques et d’élevage, que pour nos concitoyens.

Accidents de la route, morsures, éventrations de poubelles, nuisances sonores, dégradations des cultures et attaques dans les parcs à cochons font partie des nombreuses conséquences de cette surpopulation canine livrée à elle-même.

Sans parler des conséquences sanitaires que cela peut générer comme la transmission de maladies vers l’homme.

Aujourd’hui, beaucoup de nos concitoyens à Wallis n’osent même plus se promener à pied ou à vélo sans prendre un bâton au risque de se faire attaquer par une meute de chien errants.

Le service des urgences est régulièrement confronté à ces conséquences sur la population.

 

Nous sollicitons donc votre concours pour résoudre la situation et faire en sorte qu’elle ne se reproduise plus.

En ce sens, nous souhaiterions :

-        Deux vétérinaires en permanence sur le territoire de Wallis et de Futuna, pouvant se relayer en cas d’absence et en cas de déplacement professionnel.

-        Pour assurer la venue d’un deuxième vétérinaire, il faudrait lui proposer un salaire un peu plus attractif, pouvant lui permettre d’envisager de vivre correctement sur le territoire.

-        Le financement régulier de stérilisations gratuites.

-        Mettre en place une ligne d’urgence opérationnelle.

-        Si possible, l’attribution de matériels permettant la réalisation de scanner et de test sanguins ou bien la mise en place d’un partenariat avec l’hôpital de SIA.

565 ont signé. Prochain objectif : 1 000 !