Ensemble avec Ismaël, Emmanuel et Johanna

Ensemble avec Ismaël, Emmanuel et Johanna
Non à l’OQTF !
Ensemble avec Ismaël, Emmanuel et Johanna !
La famille TAHIRI est arrivée en France le 1er août 2017 avec ses 3 enfants, car, victimes d’agression à caractère raciste (Monsieur est d’origine Rom), ils ont fui leur pays vers l’Allemagne puis vers la France, ne parvenant pas à obtenir le titre de séjour qui les sécuriserait et la Préfecture, arguant d’un séjour insuffisant sur le territoire français, a refusé de délivrer ce titre, prenant une mesure d’ OQTF à l’encontre des époux TAHIRI.
Aujourd’hui, Monsieur TAHIRI travaille régulièrement dans le bâtiment pour pouvoir faire dignement sa famille sans quémander l’aide de la nation qui les accueille. Il est bénévole dans plusieurs associations dont la Croix Rouge Française.
Aujourd’hui les enfants sont scolarisés à Tarbes. ISMAEL est inscrit en classe de 5° SEGPA au collège Pyrénées. Ponctuel, respectueux des adultes, il fournit un travail sérieux et appliqué. De plus, malgré des difficultés d’apprentissage manifestes (scolarisé deux ans en Allemagne avant d’arriver en France) il persévère et cherche toujours à progresser. EMMANUEL est inscrit à l’école Victor Hugo. JOHANNA leur petite sœur (5 ans), est inscrite en classe de Grande Section à l’école maternelle Berthelot.
Soucieux de s’intégrer et de donner à leurs enfants les meilleures chances de réussite, Monsieur et Madame TAHIRI sont parties prenantes dans les dispositifs mis en place comme les contacts pris récemment, avec les services de la ville de Tarbes dans le cadre du Programme de Réussite Éducative afin qu’ils accèdent à des activités mêlant soutien scolaire, culturel et social hors temps scolaire, desquelles ils étaient jusqu’à maintenant exclus. Ils portent et cherchent à transmettre également à leurs enfants des valeurs de respect de l’adulte, des règles et plus largement de l’école de la République.
Nous demandons l’abrogation de l’OQTF dont Monsieur et Madame TAHIRI font l’objet, et l’attribution d’un titre de séjour VPF avec droit au travail pour qu’ils puissent s’occuper dignement de leurs enfants, conformément à l’article 3-1 de la convention internationale relative aux droits de l’enfant qui dit que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale ».