Letter to Bert Archer/Lettre à Bert Archer
Letter to Bert Archer/Lettre à Bert Archer
Open letter to Bert Archer, editor-in-chief of the Montreal Gazette, on the newspaper’s dire future
As longstanding readers of the Montreal Gazette, we appreciate the outstanding journalism the newspaper publishes every day. Most recently, The Gazette has taken the lead in its award-winning coverage of the COVID-19 pandemic in Quebec in the past three years.
We believe The Gazette is a major Canadian institution, with a proud 245-year history. It plays a unique role in bringing communities together, and in fostering dialogue between Quebec and the rest of Canada.
However, we are dismayed to learn Postmedia has singled out The Gazetteunfairly with a planned cut of nearly 25 per cent in the staffing of its newsroom – this, after the newspaper has been downsized repeatedly over the years.
The intended cut at The Gazette is far in excess of Postmedia’s announcement last month that it will be laying off 11 per cent of its 650 editorial employees across the country.
Should Postmedia proceed with the editorial layoffs at The Gazette, the newsroom would be reduced to about 30 employees – clearly an insufficient number of journalists, photographers and editors to cover a metropolitan region with a population of more than 4 million.
By comparison, the Winnipeg Free Press, a publication that is not part of the Postmedia network, has a newsroom staff of 51 and covers a metropolitan area of less than one quarter the population of Montreal’s.
Apart from the challenging logistics of having to cover a vast and highly populous region, The Gazette is the sole minority-language publication in the Postmedia empire, informing more than one million anglophones and allophones in francophone Quebec. What’s more, Quebec’s unique status in Canada requires a significant journalistic presence by Postmedia in the province – a function that The Gazette must serve.
Under such circumstances, Postmedia has an obligation to maintain current staffing levels in the newsroom, or at the very least, keep the cut in line with the 11-per-cent figure the company has stated publicly.
Postmedia has benefited greatly from subsidies by the federal government to preserve jobs, yet now it is eliminating many of those jobs. Should this cut go through, it will likely be only a matter of time before the newspaper joins the ranks of the many dailies that have folded in recent years across Canada and the U.S.
For all these reasons, we urge you and Postmedia to reverse the cuts to the Montreal Gazette before it’s too late.
_____________________________________________________________________________
Lettre ouverte à Bert Archer, rédacteur en chef de la Gazette de Montréal, sur l'avenir sombre du journal
En tant que lecteurs de longue date de la Gazette, nous apprécions le journalisme exceptionnel que le journal publie chaque jour. Plus récemment, la Gazette a pris l'initiative dans sa couverture de la pandémie au Québec au cours des trois dernières années.
Nous croyons que la Gazette est une institution canadienne majeure, avec une fière histoire de 245 ans. Elle joue un rôle unique en rapprochant les communautés et en favorisant le dialogue entre le Québec et le reste du Canada.
Cependant, nous sommes consternés d'apprendre que Postmedia a injustement ciblé la Gazette en prévoyant une réduction de près de 25 % du personnel de sa salle de rédaction – et ce, après que la salle des nouvelles ait été réduit à plusieurs reprises au fil des ans.
La réduction prévue pour The Gazette est bien supérieure à l'annonce faite par Postmedia le mois dernier de la mise à pied de 11 % de ses 650 employés de la rédaction à travers le pays.
Si Postmedia procède à des mises à pied au sein de la Gazette, la salle de rédaction sera réduite à environ 30 employés – un nombre clairement insuffisant de journalistes, de photographes et de rédacteurs pour couvrir une région métropolitaine de plus de 4 millions d'habitants.
En comparaison, le Winnipeg Free Press, une publication qui ne fait pas partie du réseau Postmedia, dispose d'une salle de rédaction de 51 personnes et couvre une région métropolitaine dont la population est inférieure au quart de celle de Montréal.
Outre le défi logistique que représente la couverture d'une région vaste et très peuplée, la Gazette est la seule publication en langue minoritaire de l'empire Postmedia, informant plus d'un million d'anglophones et d'allophones du Québec francophone. De plus, le statut unique du Québec au Canada exige une présence journalistique importante de Postmedia dans la province – une fonction que doit remplir la Gazette.
Dans de telles circonstances, Postmedia a l'obligation de maintenir les effectifs actuels de la salle de rédaction ou, à tout le moins, de maintenir la réduction des effectifs en ligne avec le chiffre de 11 % que l'entreprise a déclaré publiquement.
Postmedia a grandement bénéficié des subventions du gouvernement fédéral pour préserver les emplois, mais elle élimine maintenant un grand nombre de ces emplois. Si cette réduction est appliquée, ce ne sera probablement qu'une question de temps avant que le journal ne rejoigne les rangs des nombreux quotidiens qui ont fermé leurs portes ces dernières années au Canada et aux États-Unis.
Pour toutes ces raisons, nous vous demandons instamment, ainsi qu'à Postmedia, d'annuler les compressions imposées à la Gazette avant qu'il ne soit trop tard.