Condamnées à tort : Libérez Odelia & Nerissa Quewezance – un plaidoyer national

Condamnées à tort : Libérez Odelia & Nerissa Quewezance – un plaidoyer national
Why this petition matters

Odelia & Nerissa Quewezance sont deux sœurs autochtones de Saulteaux, dans l’Ouest canadien. Injustement condamnées pour meurtre, elles se battent actuellement pour retrouver leur liberté. À ce jour, elles ont passé près de trente ans en prison pour un crime qu’elles n’ont pas commis.
En 1994, Odelia a été reconnue coupable de meurtre au deuxième degré pour son rôle dans le meurtre d’un fermier de la région de Kamsack, en Saskatchewan. Sa sœur Nerissa a également été reconnue coupable et condamnée au même moment. En dépit de leur condamnation à perpétuité, les deux femmes autochtones maintiennent leur innocence.
Lors du procès initial et des années plus tard, à la télévision nationale (APTN Investigates), leur cousin, Jason Keshane, a reconnu avoir commis le meurtre. Jeune délinquant, Keshane n’a passé que 4 ans en détention. Alors que ses aveux les disculpaient, les deux sœurs autochtones ont été reconnues coupables et condamnées à une peine de prison sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins 10 ans.
Innocence Canada représente actuellement Odelia et Nerissa, qui n’ont jamais plaidé coupables. Les procès-verbaux n’indiquent aucune preuve matérielle les reliant au meurtre que quelqu’un d’autre a reconnu avoir commis. Pourquoi ces sœurs sont-elles donc toujours incarcérées ?
Des défenseurs réputés, dont le vice-chef Kim Beaudin du Congrès des peuples autochtones, présentent une pétition officielle au gouvernement canadien — ministre de la Justice et premier ministre — pour qu’il intervienne immédiatement et libère ces sœurs. Le Congrès des peuples autochtones coparraine officiellement cette pétition. Parmi les autres défenseurs, notons M. David Milgaard, qui a passé 23 ans en prison pour le viol et le meurtre de Gail Miller, une infirmière de Saskatoon, en 1969, avant d’être disculpé grâce à des preuves ADN en 1997.
Ces sœurs autochtones sont emprisonnées depuis près de 30 ans, et ce, malgré le fait que le coupable du meurtre ait avoué son crime à la télévision nationale. En plus du manque de preuves, il est primordial de reconnaître la confession de Keshane.
Nous exhortons le gouvernement canadien à libérer les deux femmes immédiatement. En tant que citoyens canadiens, nous avons la responsabilité de reconnaître le préjudice causé à ces femmes autochtones et de rectifier cette erreur judiciaire. Aidez-nous à réclamer un recours immédiat. Elles ont déjà purgé une peine disproportionnée pour un crime avoué par une autre personne. UN RETARD DE JUSTICE EST UN DÉNI DE JUSTICE !
Pour en savoir plus sur cette affaire, veuillez consulter notre dernier évènement en ligne, auquel ont participé plusieurs défenseurs réputés (en anglais seulement) :
https://www.facebook.com/naporterandassociates/videos/428616188378027/