Un enseignant de notre école est poursuivi pour des faits "d'attouchements sur mineur" depuis le 13 octobre 2022. Choqués et profondément touchés les parents de notre école se sont mobilisés pour dire "plus jamais ça dans notre école". l'innocence de nos enfants a été heurté , ils savent aujourd'hui des choses qui ne sont pas de leurs âges. Dans cette affaire, tous les parents se battent pour la sécurité et le bien être des enfants. C'est pour cette raison que les parents se sont constitués partie civile pour le préjudice moral causé par ces faits. L'enseignant a été jugé coupable , les parents ont gagné leur combat !

Chers parents de l’école de la Nativité de Djibouti
Le 15 novembre 2022, nous avons lancés une pétition pour un changement de direction dans l’école de nos enfants, dans notre chère école.
Cet élan est une conséquence des événements récents d’attouchements sexuels sur mineurs.
Les raisons qui nous ont poussés à demander la démission de cette direction ? Les voici :
Chaque institution scolaire en République de Djibouti a, à son commandement, un directeur, un adjoint, et un conseiller pédagogique. S’il y a un lycée ou un collège, ils ont, également, un organigramme similaire.
Dans notre école, chers parents, nous avons des classes de la maternelle au collège. Et un chef d’établissement pour assurer l’aspect pédagogique et organisationnelle. Il n’y a pas d’adjoint, ni de conseiller pédagogique. Les enseignants sont recrutés selon ses critères. Pas de conseiller, donc, pas d’inspection, quasiment pas de formation (à part les formations de l’AEFE).
L’inspecteur de l’éducation nationale de France leur accorde un jour par an et ce n’est que pour les titulaires.

Ce manque de suivi a entrainé le recrutement d’enseignants qui ont un niveau basique en expression orale (la réponse a été « le français n’est pas la 1ère langue chez vous, donc c’est ok pour votre niveau »). Des enseignants qui maltraitent psychologiquement les enfants en classe (classe de CP 2021-2022). Si l’on prend l’exemple de M. Atta, bibliothécaire et enseignant d’informatique reconnu coupable d’attouchement sur mineur le 17 novembre. Ce Monsieur travaille dans notre école depuis 2012. Il brutalisait verbalement les enfants. Mais pas seulement ! Ses collègues, également. Malgré plusieurs plaintes, ce monsieur n’a jamais été inquiété. De plus, il était souvent absent, chamboulant ainsi le programme éducatif. M. Atta a, certes, justifié ses absences avec des certificats médicaux, mais aucune disposition n’a été prise pour une restructuration afin que les enfants puissent suivre normalement les programmes à la bibliothèque et en informatique. Lors de la réunion du 02 novembre 2022, nous avons posés la question au directeur et il nous a répondu qu’il le ferait maintenant. Les attouchements ont durés plusieurs années, sur plusieurs enfants, une seule famille a eu le courage de porter plainte ! Saluons leur courage !

Depuis 2016, les frais de scolarité sont entrain d’augmenter pour « pourvoir engager un conseiller pédagogique »… Nous l’attendons toujours.
Quelque soit le niveau, depuis quelques années, les enseignants répètent aux parents qu’ils ne partageront pas le programme périodique. Ces des parents soucieux de l’évolution de leur enfant et qui veulent l’assister dans son apprentissage ont comme réponse « il faut nous faire confiance, je ne partagerai que l’emploi du temps mais le contenu est mon outil de travail et c’est confidentiel ». Les enseignants bien intentionnés se font assistés par les parents pour bien encadrés l’enfant et ceux là, chers parents, sont une espèce en voie de disparation dans notre école. Ils sont entrain de partir un par un à cause d’une direction qui les écrase dès qu’ils montrent leur désaccord avec l’organisation du seul Maitre à bord.
Nous payons et nous ne savons pas ce que l’on apprend à nos enfants ? C’est inconcevable et inacceptable !

En toute objectivité, le niveau de l’apprentissage de notre école a grandement baissé au cours de ces dernières années et cela est la conséquence du recrutement de personnel non qualifié et non suivi.
C’est un fait et une réalité !

Notre école reçoit chaque année, une subvention de notre gouvernement à hauteur de 60 Millions. Monétaire, et prise en charge des compteurs d'électricité de l'école à hauteur de 30 millions .
Cette subvention et la prise en électricité donne automatiquement un droit de regard de l'État djiboutien .
Et Cela en plus des frais de scolarité que nous payons.

Pourtant, les tables et chaises sont vétustes maigres les promesses de les renouveler évolutivement , promesse non tenue du directeur. L’année dernière, les toits des classes de CP/CE1 se sont écroulés (fixés après coup), il y a 2 ans les toits de la classes de 3 e A s'est écroulés aussi . L’eau est rationnée à tel point que la plus part des enfants ne se rend plus aux toilettes, « tellement c’est sale ! ». Et surtout parce qu’il n’y a pas d’eau pour se laver. Les plus grands se retiennent jusqu’à chez eux, mais les plus petits _ les petites filles, développent des infections urinaires dues au manque d’hygiène.

Il n’y a presque jamais de coupure d’eau dans le secteur. Le directeur a répondu « nous économisons l’eau, c’est cher ». Aux dépens de qui ? De nos enfants !
Sur l’affaire d’attouchement sur mineur : Le directeur a reçu le père d’une jeune écolière et des gendarmes et les a éconduit en cachant son employé qui était recherché pour des faits grave. L’employé en question, M. Atta, a été arrêté par les forces de l’ordre en sortant en catimini de l’école. Le directeur a bien sûr nié l’avoir caché « Il avait une permanence entre 11h30 et 12h30 et il revenait vers l’école ». Il revenait à 12h30 pour travailler avec qui ? Il ne faut pas insulter notre intelligence.
Il n’a jamais pris contact avec la famille de la jeune victime ? « Non parce qu’il ne savait pas qui ils étaient ». Il aurait pu noter le nom de famille et écouter l’histoire du père qui est venu le voir… non il ne l’a pas fait. En résumé, il a préféré se réserver. Complicité ? Désengagement ? A vous de voir !

Nous sommes des parents de un ou plusieurs enfants. Nous payons 36.000FDJ de frais de scolarité par mois/enfant et 37 000 fd / mois au collège.
Nos enfants sont physiquement et moralement abusés avec nos sous, tout cela devant nos yeux et nous laissons faire !!

La qualité de l'enseignement est très bas : un recrutement non transparent, par cooptation et où le personnel enseignant débute sa carrière à la Nativité . L'expérience et la compétence n'est plus au rendez-vous dans le recrutement opéré dans l'école.
Les départs fréquents des enseignants en cours d'année est devenu une tradition dans l'école, sur le volet pédagogique un enseignant qui quitte l'école est le signe alarmant de recrutement biaisé.
Nous n'arrêterons pas notre combat car notre combat est juste !
Les partenaires que nous sommes doivent être écoutés et respectés.

La Tutelle a nommé une représentante depuis fin 2020 , une représentante qui n'a aucune expérience du domaine éducatif. Nous avons constaté que la Représentante de la Tutelle n'est pas en mesure d'écouter les parents que nous sommes mais aussi elle ne prête pas oreille aux personnels et ouvriers de l'école.
Le dialogue et la bonne communication doit être au centre d'une école des sœurs et nous les parents nous sommes restés sur notre faim .
L'encadrement pédagogique est faible, en 2018 les augmentations ont été validé par les parents pour le recrutement d'un enseignant formateur chargé du suivi et de l'encadrement , à ce jour nous n'avons toujours pas cet enseignant formateur pour le primaire. 
L'école a les moyens suffisant pour rehausser le niveau pédagogique, l'obtention de l'homologation c'est aussi le combat des parents depuis 2014.

Chers parents notre colère est-elle justifiée ou pas? Il ne s’agit pas d’une lubie mais d’une cause juste et légitime pour nos enfants.
Nous voulons retrouver l'école de la Nativité d'antan .

Cette pétition est pour une meilleure direction , plus consciente de ses responsabilités , plus humaine , plus professionnelle et plus communicative. Une signature pour changer le directeur , une signature pour nos enfants.

Le directeur de l'école est le garant de la prestation pédagogique mais il est  aussi, le garant de la sécurité de nos enfants. LE DIRECTEUR DOIT QUITTER SES FONCTIONS !  Nous souhaitons la tenue des promesses pour la nomination d'un directeur pour le primaire qui contient 900 élèves et un directeur pour le collège qui contient 310 élèves pour une meilleure efficacité pédagogique . la mise en place d'une commission pour le recrutement des enseignants et ou les parents seront membres , un recrutement de qualité c'est un enseignement de qualité.

Sur le domaine pédagogique , le recrutement pendant des années est un recrutement non transparent ou les profils ne se basent pas sur l'expérience dans le domaine de l'enseignement.

Le cas de cet enseignant poursuivi reflète la faiblesse de la gestion interne de l'établissement : un enseignant chargé de la bibliothèque et des cours d'initiation en informatique à nos enfants, en réalité l'apport pédagogique en informatique et dans le développement du goût à la lecture pour les élèves du primaire restent inefficaces.

Le départ massif des enseignants en cours d'années scolaire est devenu une triste réalité.

NOUS DEMANDONS LE DEPART DU DIRECTEUR de notre Ecole et la Nomination d'un DIRECTEUR COMPETENT HUMAIN COMMUNICATIF ET PROFESSIONNEL.

La Congrégation des SOEURS FRANCISCAINES MISSIONNAIRES DOIT APPORTER DES REPONSES A L ' APPEL DES PARENTS POUR LE CHANGEMENT DU DIRECTEUR .