Demandons l’arrêt des importations de viande chevaline cruellement produite hors d’UE !

Demandons l’arrêt des importations de viande chevaline cruellement produite hors d’UE !

186 582 ont signé. Prochain objectif : 200 000 !
Lancée le
Adressée à
Commissaire européenne Stella Kyriakides (DG Sante) et

L'importance de cette pétition

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Depuis 2010, les enquêtes des ONG ainsi que les audits menés par l’UE en Argentine, Australie, Canada et Uruguay ont dévoilé des pratiques non conformes aux exigences de l’UE en matière de bien-être animal et de traçabilité. Les chevaux sont systématiquement maltraités, et ce tout au long de la chaine de production de viande chevaline. Ils sont battus, frappés à coups de pieds et reçoivent des chocs électriques. En plus d’être mal nourris, ils sont exposés à des conditions météorologiques extrêmes dans les enclos des abattoirs et les centres de rassemblement. Les animaux blessés, malades, faibles ne reçoivent aucun soin vétérinaire et sont ainsi condamnés à mourir. Actuellement, les exigences de l’UE en matière de bien-être animal s’appliquent seulement aux abattoirs. Les centres de rassemblement et les transports ne sont pas couverts par la législation européenne. Les chevaux sont donc transportés sur de très longues distances sans être abreuvés, entassés dans des remorques inadaptées, car initialement conçues pour les bovins. Bon nombre d’entre eux meurent avant même d’arriver à l’abattoir.

Depuis des années, les ONG apportent la preuve que les vendeurs de chevaux et les directeurs des abattoirs faussent les audits menés par la Commission européenne et les importateurs européens. Ainsi, le jour des visites, les animaux blessés, malades, émaciés ou les juments gestantes sont cachés ou remplacés par d’autres chevaux. Les derniers audits de la Commission européenne en Uruguay et Argentine pointent en effet du doigt des centres de rassemblement totalement vides, ou encore des centres où les chevaux présents ont manifestement été « remplacés » juste avant la visite.

Dans les pays mentionnés ci-dessus, les chevaux ne sont pas considérés comme des animaux destinés à la production de viande. Ils reçoivent donc couramment des médicaments qu’il est, en Europe, interdit d’administrer aux chevaux destinés à la consommation humaine. Le système de traçabilité quant à lui n’est pas fiable. Il repose sur l’honnêteté du propriétaire ou du vendeur de chevaux qui doit simplement déclarer sous serment si des traitements médicaux ont été administrés au cheval dans les 6 derniers mois précédant l’abattage. En UE, les chevaux sont pucés et possèdent tous un passeport recensant tout leur historique médical. Dans ces pays exportateurs, ils sont seulement identifiés juste avant de partir à l’abattoir. En raison de ce manque de traçabilité, des chevaux d’origine inconnue, avec un historique médical douteux ainsi que des chevaux volés, intègrent régulièrement la chaine alimentaire, ce qui fait courir au consommateur européen un risque majeur en matière de sécurité alimentaire.

Nous appelons donc les commissaires européens Stella Kyriakides (DG SANTE) et Valdis Dombrovskis (DG Trade):

  • à retirer l’Argentine, l’Australie, l’Uruguay et le Canada de la liste des pays tiers autorisés à exporter de la viande chevaline en UE, puisqu’ils ne peuvent pas garantir le respect des exigences européennes en matière de bien-être animal ;
  • à exiger, dans les pays exportateurs, des normes équivalentes à celles en vigueur en UE en matière de bien-être animal – pas seulement dans les abattoirs, mais aussi dans les centres de rassemblement et durant le transport ;  
  • à suspendre toute importation de viande chevaline depuis des pays où le système de traçabilité est uniquement fondé sur les déclarations des propriétaires ou vendeurs de chevaux.

Suite aux audits menés par l’UE, les imports de viande chevaline depuis le Mexique et le Brésil ont déjà été suspendus. Or, les audits menés en Argentine, Australie, Canada et Uruguay révèlent des problèmes très similaires concernant la sécurité alimentaire et le bien-être animal.

Aidez-nous à faire interdire par la Commission européenne les importations de viande chevaline depuis les pays ne respectant pas les exigences de l’UE comme l’Argentine, l’Australie, le Canada et l’Uruguay.

ONG soutenant cette pétition :
Animal Welfare Foundation, Allemagne
Animales sin Hogar, Uruguay
Animals’ Angels, États-Unis
Canadian Horse Defence Coalition, Canada
CRRE, Argentine
Canadian Horse Defence Coalition, Australie
Dier & Recht, Pays-Bas
The Dublin Society for Prevention of Cruelty to Animals, Irlande
Eurogroup for Animals, Belgique
Fondation Franz Weber, Argentine
For the Animals, Uruguay
GAIA, Belgique
IHP Italian Horse Protection Onlus, Italie
ProTier, Suisse
Tierschutzbund Zürich, Suisse
Welfarm, France

Documentaires:
Argentine (2019-2020)
Australie (2018-2020)
États-Unis et Canada (2018-2019)
Uruguay et Argentine (2018-2019)

186 582 ont signé. Prochain objectif : 200 000 !