Burundi Génocide de 1972 contre les Hutu

Burundi Génocide de 1972 contre les Hutu
POUR LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE COMMIS EN 1972 PAR LE GOUVERNEMENT DIRIGÉ PAR MICHEL MICOMBERO CONTRE LES HUTU.
Le Gouvernement du Burundi dirigé par le Président Michel Micombero a planifié et a réalisé un génocide contre les Hutus à partir du 29 avril 1972.
Pourquoi? Parce qu'il a utilisé les moyens humains et matériels pour arrêter et éliminer physiquement des citoyens appartenant aux familles Hutu.
*Utilisation de moyens humains: agents de la fonction publique, militaires et jeunesse du parti Uprona .
*Utilisation de moyens matériel: véhicules de transport militaire, véhicules blindés, hélicoptère, bulldozers pour creuses des fosses communes, armes à feu, armes blanches (bambous pointus).
*La planification: les listes écrites à la machine à écrire, des convocations signées par les gouverneurs de provinces, les administrateurs de communes, les commandants militaire de régions, des fosses communes creusés et refermées par bulldozers
*Tribunal militaires pour juger et exécuter les condamnés à mort sans défense et sans délai
Interdiction de deuil aux familles éprouvées et spoliations des biens de victimes.
Les successeurs de Micombero à savoir Bagaza Jean-Baptiste et Buyoya Pierre qui avaient participé au génocide de 1972 en tant que jeunes élèves officiers ont poursuivi leur crime chacun à sa façon. Le Président Bagaza a mis en place un système "i/u" dans l'éducation nationale, l'objectif étant de limiter au maximum le nombre d'élèves Hutu qui accèdent à l'enseignement secondaire et universitaire. Le Président Buyoya a utilisé l'armée pour massacrer les Hutu de Ntega et Marangara (1988) et pour assassiner le nouveau Président démocratiquement élu Ndadaye Melchior et ses électeurs (1993).
Il a fallu attendre la création de Commission Vérité et Réconciliation en 2014 pour enquêter sur ces périodes sanglantes.
Des fosses communes ont été excavées et des témoignages recueillis: aujourd'hui, nous avons des preuves suffisantes que le gouvernement de Micombero a planifié et supervisé la liquidation de plus de 500.000 Hutu du Burundi, un génocide au sens onusien du terme.
En tant que victimes et survivants, nous demandons à l'ONU de reconnaitre ce génocide.