Decision Maker

Bruno Le Maire

  • Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance

Does Bruno Le Maire have the power to decide or influence something you want to change? Start a petition to this decision maker.Start a petition
Petitioning Bruno Le Maire, Emmanuel Macron, Muriel Pénicaud, Gérald Darmanin, Didier Guillaume

Sauvons nos restaurants et producteurs !

Amis commerçants, confrères, éleveurs, producteurs, tout acteur, Comme vous tous, samedi à minuit, j’ai dû fermer mon restaurant, L’Ami Jean, à Paris. Et je ne sais pas pour combien de temps. Ce temps-là, utilisons-le pour organiser et garantir la réouverture de nos établissements. La seule issue à cette crise économique, qui s’annonce fatale pour nombre d’entre nous : pousser le gouvernement à décréter l’état de catastrophe naturelle sanitaire afin que les assurances nous indemnisent. Chefs, bartenders, mixologues, nous avons chacun appelé nos assureurs et chacun a reçu la même réponse. Mais rien n’est perdu car rien n’est écrit. La situation est inédite et nous nous devons de nous battre pour sauver nos établissements ! Personne ne le fera à notre place et les assureurs, qui sont fédérés, se sont, eux, déjà organisés pour échapper à la crise. Emmanuel Macron l’a martelé : « C’est une crise sans précédent ! ». Alors, écrivons chacun et ensemble, indépendants, petites et moyennes entreprises, les lignes qui nous font défaut aujourd’hui ! Que l’individualité de chacun – via vos contacts médias et les réseaux sociaux – se mette au service du collectif. J’en appelle à une mobilisation autant historique qu’apolitique car il ne s’agit pas de prêcher pour notre paroisse. L’état de catastrophe naturelle sanitaire est notre seule issue. Emmanuel Macron a annoncé, lundi soir, une aide de 300 milliards d’euros pour garantir les prêts bancaires et mardi matin, Bruno Le Maire a promis 45 milliards d’euros pour les entreprises. Suis-je le seul à me demander pourquoi il n’a été mentionné à aucun moment le rôle des assurances ? Serait-il juste que les assurances (220 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018) et leurs réassurances (234 milliards d’euros de CA en 2018) soient les seules à s’en sortir indemnes ? Sans à aucun moment nier « la guerre sanitaire » à laquelle nous sommes confrontés, nous nous devons de penser à demain, à nos entreprises, nos salariés et la base de notre métier : artisans, éleveurs, producteurs… Décréter l’état de catastrophe naturelle sanitaire est capital pour l’ensemble des professions. Amis, confrères, je vous appelle au combat pour la survie de nos métiers. Rejoignez le collectif ! J'invite chacun de vous à signer cette tribune avec moi. Montrons un front uni pour que le gouvernement nous entende !  Stéphane Jégo

Stéphane JÉGO
145,006 supporters
Petitioning Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Agnès Buzin, stephane travert, Bruno Le Maire, François de Rugy, GERARD LARCHER

Affichez obligatoirement le NutriScore des aliments sur tous les supports publicitaires

Le dimanche 27 mai 2018, l’Assemblée Nationale a rejeté, par 45 voix contre 18, les amendements proposés dans le cadre de la Loi Agriculture et Alimentation (EGalim) visant à rendre obligatoire l'affichage du Nutri-Score sur tous les supports publicitaires des denrées alimentaires. Sous la pression de lobbys très puissants, notamment certaines grandes multinationales de l'agro-alimentaire qui s'opposent au Nutri-Score et les grands groupes de médias, notamment les patrons de chaînes TV, qui sont intervenus auprès du Premier ministre et de nombreux députés, et malgré le fait que 80 d'entre eux (de la majorité) portaient au départ les amendements déposés, le vote en présence de seulement 63 députés dans l'hémicycle a été très largement négatif. La défense vigoureuse et documentée des députés Olivier Veran et Richard Ramos, porteurs des amendements, n'a hélas pas suffi. Les argument des opposants ont été affligeants. D'abord, un déni total des multiples travaux scientifiques et des rapports des autorités de santé publique nationales et internationales (HCSP, OMS,...) qui ont démontré l'impact délétère de la publicité sur les comportements alimentaires et l'état nutritionnel, notamment pour les groupes de populations vulnérables (enfants, adolescents, populations défavorisées...). Mais en plus, ils ont utilisé les éléments de langages démagogiques habituels des acteurs économiques, comme "il suffit de responsabiliser les parents ...",  alors qu'ils refusent de leur donner accès à l'information sur la qualité nutritionnelle des aliments qui leur permettrait justement de pouvoir prendre leurs responsabilités … Ils ont utilisé également des arguments totalement hypocrites et fallacieux,  laissant entendre, notamment par la bouche du ministre de l'agriculture, Mr Stéphane Travert, qu'un tel amendement était susceptible de menacer le Nutri-Score, qui n'aurait eu le feu vert de la Commission Européenne (CE)  que dans le cadre d'une "expérimentation". Ceci est totalement faux, l'arrêté (signé entre autres par Stéphane Travert) le 31 octobre 2017 ne prévoit nulle expérimentation, pas plus que la notification faite par la France à la CE en avril 2017, ni d'ailleurs dans l'aval donné par la CE à la France le 25 octobre 2017… De la même façon, les opposants à l'amendement ont agité le chiffon rouge de l'incompatibilité avec le règlement européen INCO. Là encore c'est totalement faux car l'amendement proposé ne rentrait absolument pas dans le cadre limitant du règlement INCO qui, notamment pas son article 35, ne permet pas de rendre obligatoire l'affichage du Nutri-Score sur les emballages des aliments. La proposition faite dans l'amendement concerne la publicité, pour laquelle aucun règlement européen n'entrave la capacité des états-membres à rendre obligatoire un logo nutritionnel sur les supports publicitaires. Quant à la référence au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour assurer un rôle de contrôle d'une auto-régulation des publicités alimentaires par les annonceurs eux-mêmes, le CSA n'a ni les compétences ni la capacité de juger du contenu des publicités ! Or, sur le plan nutritionnel, ce n'est pas que la forme qui compte mais aussi le fond, notamment la prise en compte de la qualité nutritionnelle des aliments qui sont promus (ce que donne l'affichage du Nutri-Score) et la capacité de fournir l'information aux consommateurs ! De plus, de nombreux travaux scientifiques montrent l'échec des auto-régulations s'appuyant sur le bon vouloir des industriels (ce que rappelle l'OMS et le HCSP) …Bref, les arguments avancés par ceux qui ont poussé à rejeter l'amendement "Nutriscore dans la publicité" ne sont absolument pas justifiés par l'intérêt des consommateurs et démontrent que les lobbys (chaînes TV, groupe médias et multinationales de l'agro-alimentaire) poussent pour faire passer la défense de leurs intérêts économiques par rapport à l'intérêt de la santé publique. Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, vous avez rappelé à plusieurs reprises votre volonté de développer de façon active la prévention face aux grands enjeux de santé publique auxquels la France est confrontée. Vous aviez l'occasion de le démontrer en élargissant l'application du Nutri-Score (une réelle avancée de Santé Publique que vous avez soutenue) à la publicité de façon obligatoire. Il n'existe aucune limite juridique ou technique à cette mesure que nous, citoyens et consommateurs réclamons pour améliorer notre information et nous aider à protéger notre santé et celle de nos enfants. Nous signataires de cette pétition, vous demandons donc de mettre en œuvre cette mesure importante de santé publique au plus vite.

Audrey LEMOINE
133,486 supporters
Petitioning Bruno Le Maire

Protégeons nos enfants! Obtenons la transparence sur la production des laits infantiles !

Qui suis je ? Maman d’un petit garçon de 5 mois, mon fils a contracté la salmonellose, en décembre 2017, suite à la consommation d’un lait contaminé aux salmonelles produit par l’usine Lactalis de Craon en Mayenne. Il a ensuite dû être hospitalisé car il en a été très malade. Déshydraté, il a perdu beaucoup de poids, a des diarrhées non terminées a ce jour, rectorragies et fièvres a plus de 42°C. Il a eu énormément de mal à accepter un autre lait par la suite. J'ai, suite à cette situation, cofondé il y a quelques jours l'association des familles victimes du lait contaminé aux salmonelles. Je ne trouve pas cela normal qu’en 2017, il puisse encore se produire de telles choses. En 2005 déjà, suite à la présence de salmonelles dans la même usine, d’autres enfants avaient contracté des salmonelloses. Qu’a-t-il été fait pour que cela ne se reproduise pas ? Beaucoup d’enfants sont concernés. Aussi depuis le début du mois de décembre, ce sont des milliers de tonnes de lait et plus d’un milliers de références de divers produits fabriqués dans cette usine depuis février 2017 qui ont été rappelés et retirés du marché. Comment pouvons-nous découvrir en décembre seulement que des contrôles furent positifs à la salmonelle à plusieurs reprises depuis 6 mois ? Certains parlent de contrôles et d’auto-contrôles lors de la production, mais rien ne permet aujourd’hui aux familles qui achètent ces produits de savoir quand et comment ont-ils été réalisés, tout comme rien ne nous permets de connaitre quels en ont été les éventuels résultats. Face aux multiples et répétées crises sanitaires concernant la santé et la sécurité de nos enfants; nous souhaitons plus de transparence et plus de sérieux sur les contrôles avant la commercialisation des laits et produits infantiles. Il est temps de mettre les industriels de l'Agroalimentaire face à leurs responsabilités et aux préjudices causés sur la santé de nos enfants.  ______________________________________________________ Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Monsieur le Ministre de l’Économie et des Finances, Plus de dix ans après une première série de contamination de laits infantiles aux salmonelles, l’affaire que nous connaissons aujourd’hui révèle une nouvelle fois l’incapacité des autorités françaises et européennes, mais aussi de l’industrie agroalimentaire, à nous protéger des fraudes alimentaires[1]. De nombreux nourrissons, dans plus de 50 pays à travers le monde, ont consommé des produits et laits infantiles contenant potentiellement de la salmonelle, sans doute depuis près d’un an, au vu des retraits de produits concernés. Alors que l’affaire a éclaté au grand jour le 2 décembre dernier, nous ignorons toujours si nous ne donnons pas encore certains produits infantiles concernés à nos enfants. La liste des laits et produits infantiles contenant potentiellement des salmonelles, dont on connait leur dangerosité pour nos enfants, continue de s’allonger au fil des jours. Les autorités tentent de rassurer les familles en minimisant les risques pour la santé et le nombre de victimes, mais sans expliquer quels contrôles sont effectués ou non, et sans fournir les résultats des tests. Du côté de la grande distribution et des fabricants qui nous vendent ces produits, c’est le silence radio. Et nous, consommateurs, sommes laissés dans le flou. Industriels et gouvernement se posent en victimes de ces fraudes. Or les responsabilités de la France - comme tous les États membres européens - ET des fabricants et distributeurs sont très clairement établies par les réglementations européenne et française : ils ont l'obligation de protéger les consommateurs et de mettre en place toutes les mesures permettant de garantir la traçabilité et la sécurité de ces produits. Nous demandons donc aux Ministres et aux autorités en charge ainsi qu'aux industriels du secteurs de répondre, de façon urgente, à ces obligations et à nos droits. Nous voulons : La totale transparence. Nos enfants mangent ils des aliments contaminés par des salmonelles sans le savoir ? Communiquez de façon totalement transparente toutes les informations sur les alertes, les produits et marques concernés, les mesures prises, la couverture des contrôles effectués tant par l’administration que par les entreprises et les résultats détaillés de ces contrôles (positifs et négatifs) et ce, depuis février 2017. Nous avons le droit de savoir. Un renforcement des mesures qui permettront de véritablement nous protéger de ces fraudes alimentaires et de la contamination des produits que nous donnons à nos nourrissons par des produits dangereux pour la santé. Établissez les responsabilités des fabricants et distributeurs qui doivent être contraints de rendre des comptes ! Apportez des garanties pour une prévention plus efficace des fraudes alimentaires en renforçant la traçabilité, les contrôles, les sanctions et la transparence des informations !. Nous demandons à l’avenir une réglementation imposant aux entreprises de publier l’ensemble de la méthode et des résultats des contrôles réalisés sur ces produits.   Il est temps que les pouvoirs publics s'inquiètent de l'hygiène et des processus de fabrication de ces produits destinés à nos chers bambins. Il nous parait raisonnable de connaître les procédures relatives à la fabrication des produits que consomment nos enfants quotidiennement. Le scandale sanitaire récent de Lactalis nous prouve que cela est indispensable et nécessite d'être appliqué. Signez notre pétition, nous avons besoin de votre soutien !!! ________________ Pour nous soutenir sur https://www.gofundme.com/lactalis Si vous souhaiteriez adhérer, nous vous invitions à vous inscrire sur notre site: www.victimeslactalis.fr Nous contacter : victimeslactalis@gmail.com __________________ [1] Règlement (CE) 178/2002 -en particulier l’article 14 « Prescriptions relatives à la sécurité des denrées »-, des articles 1245 et suivants du code civil - responsabilité du fait des produits défectueux -, ainsi que de plusieurs articles du Code de la consommation  

Ségolène NOVIANT
114,759 supporters
Petitioning Bruno Le Maire, Muriel Pénicaud, Gérald Darmanin

L'après Covid-19: Revalorisez les emplois féminisés!

Si tous les soirs nous applaudissons le travail du personnel soignant et de toutes les personnes qui assurent la continuité de nos vies quotidiennes, n’oublions pas que la majorité de ces emplois sont très féminisés. Ce sont des infirmières (87 % de femmes) et aides-soignantes (91 % de femmes), mais aussi des aides à domicile et des aides ménagères (97 % de femmes), des agentes d’entretien (73 % de femmes), des caissières et des vendeuses (76 % de femmes), ce sont encore des travailleuses sociales et des enseignantes. Ces métiers sont dits « de femmes » ; il s’agit d’éduquer, soigner, assister, nettoyer, écouter, servir… bref, de faire appel à des « compétences présumées innées », si « naturelles » quand on est femme… Les compétences et qualifications mises en œuvre dans les métiers féminisés sont souvent sous-valorisées. Par exemple, les diplômes des métiers de service ne sont toujours pas valorisés comme ceux des secteurs techniques et industriels. Les compétences relationnelles ne sont que très rarement considérées comme des compétences techniques et complexes. Elles sont assimilées à des qualités personnelles, niant ainsi les connaissances et l’expérience professionnelles pourtant indispensables. Les responsabilités auprès de personnes malades et fragilisées ont une moindre reconnaissance que les responsabilités financières. Être constamment interrompue ou effectuer une multitude de tâches différentes au sein d’un même métier n’est pas reconnu comme de la polyvalence professionnelle. Soutenir – physiquement et psychiquement – un patient en fin de vie, apporter des soins à domicile sans équipements professionnels, ou encore passer des milliers d’articles par heure à une caisse, tout en maintenant un sourire commercial, représentent des formes de pénibilité et de charges physiques ou nerveuses, non reconnues pour ces emplois, et pourtant aujourd’hui si médiatisées ! Depuis plusieurs années, des travailleuses en lutte, des syndicalistes, des chercheuses et des militantes féministes démontrent la vraie valeur de ces emplois et revendiquent le principe juridique « d’un salaire égal pour un travail de valeur égale ». Elles n’ont toujours pas été entendues. La crise que nous traversons doit être l’occasion de nouveaux engagements de l’État, des branches professionnelles et des entreprises pour revaloriser tous ces emplois à prédominance féminine. L’État se doit de donner l’exemple, en tant qu’employeur, en revalorisant immédiatement les emplois et carrières à prédominance féminine de la fonction publique. Il doit aussi s’engager en tant que financeur des secteurs sanitaires, sociaux, éducatifs et de la dépendance ! Que nos applaudissements, chaque soir, donnent enfin lieu à une réelle reconnaissance salariale de toutes ces professions, et pas à de simples primes Covid-19 ! Cette pétition est issue d'une Tribune publiée dans le Monde dont les premier·e·s signataires sont : Chercheur·e·s : Séverine Lemière, économiste, université de Paris, réseau Mage ; Rachel Silvera, économiste, université de Paris-Nanterre, réseau Mage ; Florence Jany-Catrice, économiste, université de Lille ; Nathalie Lapeyre, sociologue, université Toulouse, réseau Mage ; Jacqueline Laufer, sociologue, HEC Paris, réseau Mage ; Margaret Maruani, sociologue, CNRS-CERLIS, réseau Mage ; Antoine Math, économiste, institut de recherches économiques et sociales – IRES ; Françoise Milewski, économiste, Sciences Po-OFCE, Presage ; Michel Miné, juriste, conservatoire national des arts et métiers (CNAM) ; Dominique Méda, sociologue, université Paris-Dauphine ; Pascale Molinier, psychosociologue, université Sorbonne-Paris-Nord ; Hélène Périvier, économiste, Sciences Po-OFCE, Presage ; Sophie Pochic, sociologue, CNRS-Centre Maurice-Halwachs, réseau Mage. Représentant·e·s des organisations syndicales : Laurent Berger, secrétaire général CFDT ; Béatrice Lestic, secrétaire nationale chargée de la politique d’égalité entre les femmes et les hommes CFDT ; François Hommeril, président CFE-CGC ; Mireille Dispot, secrétaire nationale chargée du secteur Egalité des chances CFE-CGC ; Pascale Coton, vice-présidente, chargée de l’égalité femmes-hommes CFTC ; Philippe Martinez, secrétaire général CGT ; Sophie Binet, pilote du collectif Femmes-mixité CGT ; Yves Veyrier, secrétaire général FO ; Béatrice Clicq, secrétaire confédérale du secteur égalité FO ; Benoît Teste, secrétaire général FSU ; Sigrid Gérardin, coresponsable secteur Femmes FSU ; Cécile Gondard-Lalane, porte-parole Union syndicale Solidaires ; Eric Beynel, porte-parole Union syndicale Solidaires ; Emilie Trigo, secrétaire nationale UNSA ; Alain Parisot, secrétaire national UNSA Fonction publique, Marie Clarke Walker, présidente du comité des femmes de la Confédération syndicale internationale (CSI) Associations et militantes féministes : Rebecca Amsellem, Les Glorieuses ; Ana Azaria, Femmes-Égalité ; Danielle Bousquet, Fédération Nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles ; Brigitte Chabert, Du côté des femmes ! ; Caroline De Haas ; Monique Dental, Réseau Féministe "Ruptures" ; Sandra Gidon, ADAGE ; Kiyémis ; Raphaëlle Remy-Leleu ; Nelly Martin, Marche Mondiale des Femmes ; Christiane Marty, Fondation Copernic ; Yveline Nicolas, coordinatrice de l’association Adéquations ; Françoise Picq, Association nationale des études féministes ; Céline Piques, Osez le Féminisme ! ; Cécile Pudebat, Association FIT une femme un toit ; Suzy Rojtman, Collectif National pour les Droits des Femmes ; Roselyne Rollier, Maison des Femmes Thérèse Clerc-Montreuil ; Sabine Salmon, Femmes Solidaires ; Aurélie Trouvé, ATTAC France.  

Rachel SILVERA
64,844 supporters
Petitioning Mr Gan Yim Yong, Mr Lee Hsien Loong, Mr Heng Swee Keat, Josh Frydenberg, Zed Seselja, Sultan Bin Saeed Al Mansouri, Obaid Bin Humaid Al Tayer, Abdulrahman Bin Mohamed Al Owais, SME Loan Guarantee S...

Save the Health and Wellness Industry from COVID-19!

*Donations on the following page go directly to change.org and help support petitions like ours and the work of the change.org team. Should you choose to donate, please know your donation will not be sent to businesses within the health and wellness industry.* Over the past few weeks, COVID-19 has presented an enormous challenge to the health and wellness industry. Businesses around the globe have closed their doors, laid off their employees and seen their income drop to zero. In the last two weeks alone, 80-90% of ClassPass’ 30,000 partners across 30 countries have temporarily closed for business. These are businesses that keep our communities healthy and resilient, and the global COVID-19 puts them at risk. Customers, business owners and industry advocates are coming together to do what we can to help thousands of mostly small businesses and their employees get through this. But it’s not enough. We need our governments to step up and support these businesses to preserve these integral communities for the foreseeable future. Our health — and the health of our economies — relies on this.  In light of COVID-19, we have come together to request COVID-19 relief in the following ways: Rent relief: Rent is the most significant cost for most in our industry and the single most important policy theme for our industry right now. Without a policy intervention, the inflexibility of private landlords will drive many businesses to close permanently. Policies should be put in place to prohibit eviction, incentivize reduced rent, or to guarantee rent holidays to ensure businesses can reopen after this crisis subsides. Financial assistance to support the workforce: Thousands of fitness instructors, front desk staff, cleaning teams and venue managers are without work. Direct financial assistance or UBI-like stipends are necessary so they can afford basic expenses while awaiting the cessation of government mandated shutdowns. Wherever possible, this assistance should be provided in a way that preserves employment relationships for the long term, by subsidizing wages for underutilized staff during this period. Loan, tax and interest relief: We ask that governments put 2020 tax holidays in place for any business that provides health and wellness services as their primary product. Governments should also consider mandating the postponement of debt repayment and provide other forms of relief from existing financial obligations.  Leveling up incentives for employers to invest in employee wellness: Regular fitness regimes reduce the costs of long-term public health issues. In fact, IHRSA notes that fitness regimes make populations more resilient against infection, including respiratory infection. Several countries already offer generous tax incentives to companies who provide fitness and wellness services to their employees – incentivizing employers to co-invest in these public goods in countries where governments don’t already do so will powerfully aid in the recovery of this sector.     All of this relief is provided in a way that optimizes for simplicity and speed: It is troubling to see smaller fitness providers already announcing they are permanently closing for business, and some of the largest brands laying off almost their entire workforce, amidst widespread confusion about what support is available to them, and uncertainty about how fast it will arrive. Offering a stimulus that gets relief funds into the economy as fast as possible while minimizing confusing qualification criteria and bureaucracy will go far in ensuring these businesses can open their doors again.We and all of our partners thank you for your support. Regards, The Health and Wellness Industry Fritz Lanman, CEO, ClassPass Payal Kadakia, Founder and Executive Chairman, ClassPass Andy Stenzler, CEO, Rumble Joey Gonzalez, CEO, Barry’s Bootcamp Anthony Geisler, CEO, Xponential Mike Abramson, COO, Xponential Karl Sanft, COO, 24 Hour Fitness Frank Napolitano, President, 24 Hour Fitness Patrick Walsh, CEO, Town Sports International Jim Rowley, CEO, Crunch Fitness Worldwide Keith Worts, CEO, Crunch Fitness Signature Mike Neff, VP, Crunch Fitness Signature Colin Grant, CEO, Pure Group Adam Zeitsiff, President & CEO, Gold's Gym Chuck Runyon, CEO, Anytime Fitness Weldon Spangler, CEO, Lift Brands Inc. Travis Frenzel, President, Flywheel Anne Mahlum, Founder and CEO, Solidcore Bonnie Michel, Tracy Roemer and Matt Micheli, Founders, Shred415 Tim Suski, Co-Owner, Rush Cycle Heather Shalabi, Founder, Flex Studios Amy Boone Thompson, Vice President & General Manager, IDEA Health & Fitness Association Vivienne Fitzpatrick, Founder, H-KORE Peter Thew, Founder and CEO, Yoga Movement  Joan Murphy, CEO, Frame Leonardo Pere, CEO, Selfit Ryan Junk, President, CycleBar Shaun Grove, President, Club Pilates Brad Robinson, Founder and CEO, Ritual Gym  Luiz Urquiza, CEO, Bodytech Brazil Sarah Luna, President, Pure Barre Marc Caputo, CEO, Cycle House Han Doorenbosch, CEO, Urban Gym Group  Till Trilling, Founder and CEO, Ride bln Guy van der Reijden, CEO, PLTS Zsoka Bernard, CEO, Balanzs Ramon Castillon, President, Row House Melissa Chordock President, AKT Lindsey Junk, President, YogaSix Lou DeFrancisco, President, StretchLab Jeff Stokes, President, STRIDE Gundula Cöllen, Founder & CEO, BeCycle Jonathan Fisher, CEO, Holmes Place Brands B.V  Agustin Santellan, Founder and CEO, HitBox Ana Jimena Ramírez España, CEO, Sersana Alejandro Ramos, CEO, Síclo Eduardo Mussali, CEO, Commando Rick Berks, CEO, Youfit Health Clubs Sophie Azout, CEO, Cyglo Laura Casallas, CEO, Brigada Ross Campbell, Founder and CEO, FIT Summit Stewart Miller, Founder and CEO, The Platform Kjetil Rygh, CEO, Mudo Gym Dave Nuku, Co-founder, Firestation Malaysia Tiffany Yow, Co-founder, 'The Flow' Malaysia Katrina Taib, Co-founder, Aloha Cycle Club Malaysia Janice Lee, Head of Operations, Ministry of Burn Kenny Choong, Co-founder, FLYPROJECT Malaysia Linda Tang and Anabel Chew, Co-founders, WeBarre Yen Kee, Co-founder, Playground Malaysia Karen Lim, Founder, Barre 2 Barre Joanne Mathews, CEO, Ten Health and Fitness Jack Thomas, Founder and CEO, BASE and Fitness Asia podcast Louis Prutschi Weil, CEO, Quarzo

ClassPass
57,662 supporters
Victory
Petitioning Jean Castex, Adrien Taquet, Olivier Véran, Emmanuel Macron, Bruno Le Maire

Pour que nos enfants ne disparaissent pas

Aujourd'hui en France, lorsque notre enfant décède, à la peine, à la douleur, à l'insoutenable s'ajoutent les démarches administratives, les dossiers à modifier ; et surtout la disparition de notre enfant sur nos dossiers.  Je suis Betty ; en décembre 2019, nous avons perdu notre fils aîné Nathan. Dès janvier 2020, il n'apparaissait plus dans notre composition familiale lorsque nous consultions notre dossier Caf, la sécurité sociale ou même les impôts. Et pourtant il était bien noté pour les conseillers comme décédé de leur côté. Je suis la maman de 3 enfants et j'ai besoin de le lire inscrit sur les documents concernant notre famille. "Je suis Sabrina, maman de Noé qui a pris son envol en novembre 2019. J’attends actuellement son petit frère et dans mon cœur j’ai bien deux enfants ce qui n’est pas le cas aux yeux de la CAF pour qui je ne suis même plus maman actuellement ... c’est très douloureux de voir apparaître « aucun enfant » lorsque je me connecte sur mon compte. Se relever d’une telle épreuve est déjà très difficile, ce n’est à mon sens qu’enfoncer le couteau dans une plaie qui ne se refermera jamais. " " Je suis Sophie, maman de 4 filles, mon aînée Sarah est décédée à 7 ans en novembre 2015. Ajouter à la douleur de son décès, perdre notre statut de famille nombreuse qui fait partie de notre identité c'est dur " "Je suis maman de deux enfants, une petite puce qui aura 12 jours pour toujours et un petit garçon de bientôt 3mois. Hors sur mon dossier il est inscrit que mon fils est mon premier et seul enfant. Ma fille est et restera mon premier enfant" "Je suis Lisa, maman de Maxime, décédé en 2012 à 21 mois, Lenora, Ilyes et Ysaline. Pour l'administration, j'ai 3 enfants. Maxime fait parti de notre famille. J'aimerai qu'on puisse avoir le choix de le faire apparaître dans les dossiers."  "Je suis julie maman de d’Antoine, 9 mois, et Charles, décédé à 8 jours des suites d’un accouchement difficile. Sur mon dossier caf Charles n’est jamais apparu et il a toujours été noté « 1 enfant »." "Je suis Florence, Maman de Camille (10 mois pour toujours) et d’Eva (3 ans). L’administratif torture les endeuillés, et quand c’est un enfant qui s’en va, rien ne rentre plus dans les cases, tout doit être expliqué et justifié encore et encore. Et dans un deuil, tout compte pour creuser le chagrin ou s’agripper à la vie, tous les détails, tous les courriers, toutes les cases. Nos enfants doivent pouvoir avoir un statut digne d’eux et de leur vie, ne pas être effacés " "Je suis Caroline, maman de Roman, décédé à l’aube de ses six mois en janvier 2020. Depuis, il est noté dans mon dossier « un enfant ». Je n’aurai jamais un enfant. C’est le mensonge le plus douloureux qu’on puisse m’imposer. Même seulement à titre indicatif, j’aurais besoin de voir qu’il fait toujours partie de notre famille aux yeux de l’administration." "Je suis Laetitia, maman de 2 enfants (bientôt 3). En septembre 2019, ma 2ème fille, Emy, est décédée à l'âge de 15 mois. Pour les conseillers, elle est noté comme décédée. Pour moi, sur mon compte, il est noté que je n'ai qu'un enfant. Emy est mon enfant tout autant que sa sœur et son frère à venir." "Je suis Mélanie maman de Ul’yani 4 ans et Kwamy 3 mois décédés suite à un accident de la route en janvier 2020 dans mon dossier il y est noté « sans enfant »" "Je m'appelle Élodie maman de Chloé, une enfant désirée arriver trop tôt. Qui c'est battue 17 jours. Déclarée par son papa à la mairie, déclarée aux organismes (CAF, CPAM...) cela à mis une semaine pour que cela soit afficher dans tout nos fichiers. On était heureux. Elle est décédée le 16 juillet 2019. Le 17 elle n'apparaissait plus auprès de mes garçons dans mes personnes à charges. Un claquement de doigt pour qu'elle disparaisse, une douleur supplémentaire pour nous, parents endeuillés." " Je suis Adeline, maman de Charlotte, Romain et Zoé. Charlotte nous a quitté à 24 jours de vie, elle n'existe plus dans notre dossier." " Je m’appelle Stéphanie j’ai perdu ma fille en juillet 2017 et sur mon dossier il n’apparaît que mes 2 enfants à charge et on a occulté ma fille" "Je suis Marine, maman de Dimitri 4 mois, des jumelles Judith 5 ans et Alice décédée à l’âge de 3 ans en Mai 2019. Pour la CAF, la Sécu et la mutuelle je n’ai que 2 enfants. Cette année quand je déclarerai mes impôts, Dimitri apparaîtra et Alice disparaîtra ." " Je suis Vanessa, maman de Lisa et Léo. Notre fille s'est envolée à l'âge de 20 mois. Au yeux de l'administration, mon fils est considéré comme "enfant unique". Ce qui est totalement faux et irrespectueux envers notre famille et surtout envers notre fille." " Je suis Marie, maman de Nolann 11 ans décédé d'un neuroblastome après 7 ans de combat et 3 rechutes . Il aura fallu moins de 10 jours à l'administration pour l'effacer, de famille de 3 enfants nous sommes devenus famille de 2 enfants, comme un déni de son existence, de sa vie, de son combat." " Je suis Joëlle j'ai 3 enfants mais noté deux sur mon compte caf j'ai perdu un enfant  parti a 12h de vie mais il fait quand même parti de ma famille " " Je m’appelle Sylviane. Mon fils unique, Paul, est décédé en septembre 2019. À la douleur de sa perte s’ajoute sa disparition dans nos documents familiaux. " " Je suis Isabelle maman de Rémi envolé en janvier 1992 et disparu de nos dossiers le mois suivant. Par contre au moment du renouvellement de la concession de sa pierre tombale on a pas oublié de vous rappeler que Rémi a existé" "Je suis Morgane, maman de 2 enfants, bientôt 3. En juin 2019 mon fils Ayden âgé de 5 ans est décédé après un lourd combat contre une maladie dégénérative. Sur mon compte caf, il est noté que je n’ai qu’un enfant. C’est un choc assez violent chaque fois que je me connecte ce qui me rappelle la dure réalité de mon deuil. Je ne veux pas qu’on oublie l’existence de mon fils" "Je suis Marion, la maman de Tao décédé à 15 mois, du jour au lendemain son nom a disparu de mes espaces personnels sur plusieurs plates-formes administratives (caf, cpam, etc..) c'est très violent pour un parent. Il est inscrit"sans enfant" sur mon compte personnel. Je ne serai jamais sans enfant et la non considération de mon fils est une aberration dans le système administratif. Cela rajoute de la douleur à notre peine déjà infinie de parents endeuillés." " Je suis la maman de Maël et Ange décédés à 15 jours de vie. J’ai appris tout récemment que j’étais considérée comme femme ayant eu 0 enfants. Je suis profondément choquée, j’ai accouché comme toutes les mamans, j’aime mes enfants, ils existent et existeront toujours pour mon conjoint ainsi que pour moi. " " Je suis Aude, maman de Sokhna décédée à l'âge de 6 ans en juillet 2017, et maman de deux autres enfants. Aujourd'hui il est écrit "2 enfants " dans nos dossier." " Je suis Anna, maman de jumeaux (Aaron et Cameron). Cameron est décédé l'année dernière soudainement dans son sommeil à seulement 3 mois. Depuis, il est noté partout que je n'ai qu'un enfant, qu'Aaron n'a pas de frère jumeau. La perte de son enfant est déjà assez dur, aucun parent n'a a faire face à la dissolution de son petit par l'administration. "   Après plusieurs demandes, nous ne parvenons pas à obtenir gain de cause sur une requête très simple : laisser nos enfants décédés visibles sur les dossiers administratifs. Parce que ce qui peut paraître insignifiant est en réalité difficilement lisible et supportable.  Se connecter chaque mois et y voir inscrits 2 enfants quand vous avez donné la vie 3 fois, c'est surajouter de la douleur à la disparition de nos enfants, c'est nier leur existence, les faire disparaître à nouveau devant nos yeux. Ce vide sur l’écran ou sur la feuille est un coup de plus au cœur. Les différents interlocuteurs tentent de justifier cela en invoquant les risques d'erreurs de paiement... Alors que l'enfant décédé apparaît bien sur leur écran : le risque existe donc déjà. Nous constatons d’autre part que d’autres organismes, tels que le CGOS, choisissent de laisser les enfants et d'y ajouter la mention "décédé". Ce que nous demandons est donc possible. Et simple. Alors s'il vous plaît soyez humains et cessez de faire disparaître nos enfants. La perte d'un enfant est déjà un tabou, passé sous silence, enlever nos enfants des dossiers administratifs ne fait que renforcer ce sentiment que nous avons que nos enfants sont effacés, oubliés.  À vous parents, ayant vécu la perte d'un enfant ou non, merci pour votre soutien et votre engagement.   À vous parents, dont l'enfant s'est envolé, si vous en ressentez l'envie, rajouter son nom ici, le votre, vous êtes légitimes, votre enfant existera toujours ☀️

Betty VAN AKEN
56,652 supporters
Petitioning kinésitherapeutes , Malades , gouvernement, Médecins, assurées sociaux, professionnels de santé, FFMKR , SNMKR , Alizé kiné, ministre de la santé, cnomk , President de la République, Personnes hand...

Revalorisation kiné libérale - Soigner dignement

Sauvons la kinésithérapie - Nous voulons soigner nos patients dignement! En cette période troublée, nos repères sont malmenés. Mais notre santé et celle de nos proches sont des biens précieux à préserver. Les soins de proximité, de qualité et adaptés aux besoins de chacun de nos patients font chaque jour notre grande fierté d’exercer cette formidable profession de Masseur-Kinésithérapeute. Pourtant notre travail n’est pas reconnu par les autorités depuis si longtemps que notre motivation s’émousse : 16,13€ : c’est le tarif d'une séance d'une demi heure pour un patient opéré du dos, 2,50€ : c’est l’indemnité de déplacement pour traverser une ville entière et se rendre chez le ou la patiente qui a besoin de nous. Ces tarifs sont une insulte pour notre travail, une insulte aux patients que nous soignons, et sont déconnectés de nos compétentes et des charges de fonctionnement de nos cabinets. Notre profession semble abandonnée. Notre expertise n’est pas reconnue, nos compétences semblent méconnues et sous utilisées. Pourtant nous permettons chaque jour de remettre au travail plus rapidement nos concitoyen(nes) blessé(e)s, nous les aidons à ralentir l’impact des maladies neurodégénératives sur leur quotidien. Nous les accompagnons pour limiter l’impact du cancer sur leur vie, nous les aidons à préserver leurs capacités respiratoires, nous aidons leurs enfants à bien grandir, à chaque étape de leur vie nous sommes là, présents, compétents pour les aider à aller de l’avant… Alors, pour que demain nous soyons toujours là pour vous aider, pour maintenir la qualité des soins, pour que notre profession reste attractive pour la jeunesse de France, aidez nous en soutenant la kinésithérapie.  Nous demandons la reconnaissance de notre travail à sa juste valeur, la reconnaissance de nos compétences et de notre engagement quotidien pour la santé des françaises et des français : NOUS DEMANDONS EN URGENCE LE RATTRAPAGE DE PLUS DE 20 ANS DE STAGNATION DE NOS TARIFS :Une séance de rééducation simple ne doit pas être inférieure à 25€, et une séance de rééducation complexe ne doit pas être inférieure à 30€. Les indemnités de déplacement au domicile du patient ne doivent pas être inférieures à 10€. NOUS DEMANDONS LA REFONTE DE LA NOMENCLATURE DE NOS ACTES QUI EST TROP COMPLEXE NOUS DEMANDONS LA RECONNAISSANCE DE NOTRE EXPERTISE ET DONC UNE PLUS GRANDE AUTONOMIE DANS LA PRISE EN CHARGE DE NOS PATIENTS   MIEUX NOUS CONNAITRE : Les kinés sont des professionnels de santé Les kinés sont experts en anatomie, en mécanique humaine, en physiologie, en rééducation, en ergonomie, en sciences du sport. Ils font pour cela 5 années d'études (dont la première est connue pour être extrêmement sélective) sanctionnées par un Master et un diplôme d'État. Ces études représentent 6670 heures (source : CIDJ) de cours et de travaux pratiques, de stages hospitaliers, en centre de rééducation, en cabinet libéral. Elles comportent des cours dans quasiment toutes les spécialités médicales : la rhumatologie, l'orthopédie, la pédiatrie, la gériatrie, la neurologie, la cardiologie, la pneumologie…  Il faut ajouter à cela la formation continue, la mise à jour régulière des connaissances scientifiques, techniques et chirurgicales pour soigner au mieux leurs patients. Les kinés sont des soignants experts de proximité Le masseur-kinésithérapeute réalise un bilan clinique fondé sur l'examen détaillé du patient afin d'établir son diagnostic et son plan de traitement pour chaque patient et ce pour de très nombreuses pathologies en suivant les dernières recommandations médicales. Le kinésithérapeute sait adapter les soins à chaque patient et à son état du moment. Nous prodiguons des soins « sur mesure », y compris pour les séquelles de pathologies nouvelles comme la Covid-19. Le kiné joue également un rôle social et médical de suivi du patient, en particulier à domicile et peut alerter le médecin traitant au plus tôt si la situation le nécessite. Les kinés sont des chefs d'entreprise Comme tout professionnel indépendant, les kinés sont également secrétaires, acheteurs de fournitures, comptables, homme/femme de ménage, réparateurs multifonctions… Ils ont besoin d'un local plus grand que la plupart des professionnels de santé, pour y installer le matériel permettant une prise en charge optimale du patient selon sa pathologie et son évolution, Tout ce matériel a un coût à l'achat et en entretien, et ne permet aucune rentabilité financière supplémentaire par rapport à des actes manuels du fait d'un tarif fixé par la CNAM. Sans compter l'immobilier et les loyers qui suivent la même tendance que ceux des logements, de plus en plus élevés. Le kiné est également soumis aux demandes administratives de plus en plus nombreuses de nos instances, demandes d’accord préalables, justifications de nos actes, preuves de notre formation continue, déclarations comptables multiples, obligation d'avoir un système informatique et des logiciels avec des normes changeantes, ... Et pourtant !!! Le tarif le plus fréquent pour une séance est de 16,13€ !!! L'indemnité pour se déplacer au domicile des patients varie  entre 2,50 et 4€ !  

julien CHARLANNES
53,558 supporters
Petitioning Agnès Buzyn, Bruno Le Maire, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), François de Rugy, Bruno Le Maire, Agnès Buzyn

#CouchesToxiques : Exigeons des mesures immédiates et la listes des marques concernées !

Ce mercredi 23 janvier 2019, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire, de l’Alimentation et de l’Environnement (Anses) confirme l’étude de 60 millions de consommateurs de février 2017 révélant la présence de nombreuses substances chimiques dangereuses pour la santé des nourrissons.  D’après l’agence de sécurité sanitaire, les 23 marques de couches jetables analysées sont truffées de produits chimiques cancérogènes (dont de nombreux pesticides, certains interdits depuis deux décennies en Europe)  Les fabricants continuent à nier la dangerosité et affirment tous d’une seule voix que leurs couches ont et seront toujours sans aucun danger. Les ministres en semblent également convaincus malgré le rapport de l’agence sanitaire et affirment eux aussi qu’il n’y a pas de « danger grave et imminent » et s’arrangent avec les fabricants pour jouer la montre et remettre à 6 mois d’éventuelles actions... Le message est le même que pendant l’affaire du lait contaminé de lactalis : circulez, il n’y a rien à voir !  Pire, le Gouvernement s’abstient volontairement de rendre public les marques concernées refusant d’informer les consommateurs et familles de l’éventuel danger pour la santé de leurs enfants. En tant que père d'une fille de 15 mois, je ne peux que m'indigner de ne pas savoir si ce que j'utilise pour elle et ce que je lui donne à manger ne lui posera pas des problèmes de santé dans quelques années. Nous parents, sommes consternés et inquiets pour la santé de nos enfants et les risques qu’ils encourent chaque jour. Cela suffit ! L'empoisonnement de nos enfants doit cesser ! Nous exigeons  : La liste de l’ensemble des marques et produits concernés par la présence de produits chimiques dangereux pour la santé ; La transparence et la publication de l’ensemble des prélèvements réalisés sur ces produits ; Le retrait rappel de toutes les couches  qui présentent un danger pour la santé des nourrissons dans le respect de la loi.   La santé de nos enfants doit toujours primer sur les enjeux économiques !  Soyons nombreux à signer afin de mettre la pression sur les autorités ! Signons et partageons !  _____ Pour en savoir plus : lire l'étude de l'ANSES. mon interview dans Libération : "Couches contaminées, on est en train de créer des cancers à long terme"

Quentin GUILLEMAIN
50,815 supporters
Sauvons nos restaurants et producteurs !

Chers restauratrices et restaurateurs, Vous avez pris de plein fouet cette crise. C’est très dur, au point de ne plus en dormir la nuit, et je le sais, je l’entends, car j’ai beaucoup d’échanges avec vous directement. 7 semaines sans activité, c’est une réalité catastrophique pour chacun de vous, qui représentez notre culture française. Mais ça l’est aussi pour nous, Français, qui aimons partager un repas en toute convivialité. Les cafés, les bars et les restaurants sont essentiels à notre vie sociale, et finalement à notre vie tout court. Sachez que vos témoignages personnels ne sont pas vains, nous les écoutons, nous les entendons. Vous fourmillez d’idées et de propositions et grâce à notre travail commun autour du président de la République, nous avons déjà pu trouver beaucoup de réponses à vos inquiétudes. La première de vos inquiétudes, c’est de savoir quand vous pourrez rouvrir. Nous aurons fin mai une date de réouverture pour votre secteur. Votre deuxième inquiétude, c’est d’effectivement pouvoir rouvrir. Nous avons mis en place un dispositif massif pour vous soutenir et éviter les faillites, qui sera prolongé le temps qu’il faudra : chômage partiel maintenu après la reprise de l’activité, exonération pour les PME et TPE de vos charges sociales de mars à juin. Par ailleurs, le fonds de solidarité auquel nombreux d’entre vous ont eu recours en mars et en avril, a été élargi et renforcé. Il restera ouvert pour vos entreprises au-delà du mois de mai. Toutes les entreprises de vos secteurs ayant jusqu’à 20 salariés et 2 millions d’euros de chiffre d’affaires sont désormais éligibles. Vous pourrez également recevoir une aide complémentaire de 10 000 euros en vous adressant à votre Région. La troisième inquiétude dont vous nous faites part et qui est l’objet de cette pétition, c’est la couverture des pertes d’exploitation par les assureurs. Évidemment, les assureurs doivent participer à cette solidarité nationale. Mais je veux être très clair : les risques qui n’étaient pas couverts contractuellement ne peuvent pas être indemnisés. En revanche, certains contrats d’assurance prévoient la prise en charge des pertes d’exploitation en cas de fermeture administrative d’activité ou de dommages non matériels : je vous invite à bien lire les conditions de votre contrat, et s’il est mentionné les termes que j’ai cité juste avant, vous devez être évidemment indemnisés sans délai. Nous y veillerons. Je rappelle que les assureurs ont déjà pris des engagements de solidarité pour accompagner les entreprises pendant cette période difficile : participation à hauteur de 400 millions d’euros au fonds de solidarité et mise en place de fonds d’investissement en faveur des ETI et PME d’1,5 milliard d’euros. Nous leur avons donc demandé de faire des propositions pour orienter ces investissements plus particulièrement vers le secteur du tourisme. Ces propositions seront présentées le 14 mai lors du Conseil interministériel du tourisme. Ce qui est certain, c’est que cette crise a dévoilé une lacune : la couverture des risques dans le cas d’une catastrophe sanitaire doit être améliorée. C’est l’objectif du groupe de travail que le Premier ministre a mis en place et qui devra proposer des solutions pour améliorer la couverture assurantielle des catastrophes sanitaires dans les prochaines semaines. La mobilisation de l’État est totale pour vous soutenir. L’État continuera à aider autant que possible ses commerçants, ses hôteliers, ses restaurateurs qui sont un des cœurs de l’économie française, qui font vivre nos villes et nos campagnes et sans qui la France ne serait pas véritablement la France. Bruno Le Maire

3 years ago