La banquise est vitale aux ours polaires car c’est à la fois leur lieu de chasse, de repos et de reproduction. Or, à cause du réchauffement climatique, la surface de la banquise décroît d'environ 13,4% par décennie.
Les grands carnivores - ceux qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire - sont particulièrement sensibles à l’état de santé de leurs écosystèmes. Les atteintes aux populations d’ours blancs sont les premiers signes visibles d’une menace à plus grande échelle qui affectent l’écosystème marin arctique.

Si la fonte des glaces se poursuit au rythme actuel, la surface de l'habitat estival de l'ours polaire se sera contractée de plus de 40% d’ici le milieu du 21ème siècle, faisant diminuer sa population de plus de deux tiers.

La glace, moins épaisse, peut se briser et dériver au gré des vents et courants, emportant les ours en pleine mer. Les animaux doivent alors s’épuiser à nager pour trouver des plaques de glace plus hospitalières ou regagner la terre ferme.

Comment accepter que des organismes de tourisme continuent de proposer des croisières sur des navires brise-glace qui entament dramatiquement cette banquise déjà fragilisée ? 

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