Nous, signataires de cette pétition et habitants du bassin annécien, souhaitons faire partie du débat et être actifs dans les discussions relatives au choix de nos futurs moyens de mobilités concernant la question du tram ou du bus. 

Nous demandons expressément aux élus de toute l’agglomération, l’ouverture d’un débat citoyen et d’une prise en compte de la volonté des habitants sur ce sujet.

L’avenir de notre beau territoire est la question de tous !

Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

Après les élections municipales de juin 2020, il était acquis dans les programmes politiques la construction d’un Tram dans le grand bassin annécien.

Cela devait apporter à tous les habitants une facilité de déplacement sur le bord du lac sans énergie fossile. Le Tram, couplé avec d’autres réseaux de mobilités, devait garantir la suppression d’embouteillages interminables ainsi qu’une connexion au centre-ville d’Annecy rapide, sécurisée et agréable.

Ce nouveau mode de transport devait également rendre notre air plus pur. Et permettre à notre Lac de moins subir les pollutions causées par les véhicules circulant à ses abords. 

La beauté de ce site mérite une solution de mobilité propre et pérenne dans le temps, aussi bien pour les locaux que pour les touristes qui, par millions chaque année, passent leurs vacances en bord de lac. 

L’avantage d’un tel équipement était son investissement sur la durée. Ce projet de mobilité permettait d’être viable sur une 50aine d’années. Cela permettant ainsi de rentabiliser l’investissement financier conséquent de départ.

L’ancienne ligne de chemin de fer en bord de lac, était logique d’un point de vue mobilité et mérite que nous réfléchissions à sa requalification par tronçons.

Dans l’article du Dauphiné Libéré du 21 octobre dernier : Transports. Agglomération d’Annecy : le tram a du plomb dans l'aile (ledauphine.com)

nous apprenons par surprise, que ce projet Tram + Bus sur voies dédiées a du “plomb dans l’aile”. Et que “Le scénario privilégié par les élus présents prévoit uniquement des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS)”.

Exit donc la solution combinée au Tram qui semblait si logique et pertinente en 2020. Au regard des enjeux de mobilité, d’écologie, de tranquillité, de sécurité et de santé publique.

Enfin, nous apprenons encore par surprise dans la presse, que Mme Lardet actera une telle décision, aussi importante et impactante pour les 50 prochaines années, sans concertation citoyenne, le 18 novembre prochain. Décision à rebours du projet élu en 2020 !

Pourquoi ? Sur quelles nouvelles études vous appuyez-vous pour faire un tel revirement ? Sur quels motifs ? Avec quels critères ? 

Pourquoi écarter un Tram qui, en 2020, apportait des solutions pérennes pour les 50 prochaines années ? 

Autant de questions pour lesquelles nous sommes encore sans réponses.

Bien citoyennement,

Guillaume Millet, Pierre Subilia, Fanny Simon et Franck Dumontier.