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Comme l’a exprimé plus tôt cette semaine Jasraj Singh Hallan, porte-parole conservateur en matière d’immigration : « Aujourd’hui, plus d’un million de Canadiens peuvent retrouver des ancêtres en Ukraine. Alors que ce pays est confronté à des conditions de plus en plus difficiles en raison de la menace russe, le Canada doit rapidement prendre des mesures afin d’accueillir les Ukrainiens souhaitant entrer dans notre pays. »

« Alors que les tensions montent et que la menace d’une invasion russe se précise, on doit accorder la priorité à une exemption temporaire de visa d’entrée pour l’Ukraine au Canada et accélérer le traitement des demandes d’immigration des ressortissants ukrainiens qui sont en cours », a déclaré M. Hallan. Heather McPherson, porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, a fait écho à cet appel.

« Une catastrophe pour l’humanité est imminente en Ukraine et des milliers de personnes cherchent à se réfugier de toute urgence au Canada », a déclaré Mme McPherson. « Je me suis entretenue avec de nombreux Canadiens d’origine ukrainienne qui souhaitent que ce dossier soit traité en priorité. Les néo-démocrates continuent de demander au gouvernement libéral de tout mettre en œuvre pour venir en aide aux personnes qui fuient la menace de la violence en Ukraine. »

Le Canada a accordé un accès sans visa aux citoyens de plus de 60 pays et juridictions. Alors que les Canadiens peuvent se rendre en Ukraine pour une durée maximale de 90 jours sans visa, les Ukrainiens doivent en avoir un pour entrer au Canada.

Le 24 février, à 5 heures du matin, heure locale, la situation en Ukraine s’est rapidement détériorée à la suite de l’invasion et de la déclaration de guerre de l’armée russe sur les territoires ukrainiens, au-delà de l’objectif initial de maintien de la « paix » dans Louhansk et Donetsk. Des bombardements ont été signalés dans les villes de Kiev, Kharkiv, Odessa, Dniepr qui n’étaient pas initialement menacées d’attaques. Selon les médias de tout le pays, l’armée russe a commencé à envahir toutes les frontières environnantes de la Russie.

Poutine aurait exprimé son désir de démilitariser l’Ukraine et affirmé qu’il déclencherait une guerre sans précédent si les autres pays s’en mêlaient.

La situation est bien pire qu’en 2014, la nation étant au seuil d’un génocide potentiel et d’une catastrophe pour l’humanité.La communauté ukrainienne du Canada, dont je fais partie, demande l’asile temporaire et l’exemption de visa d’entrée pour les familles ukrainiennes, coincées en pleine guerre en Europe de l’Est, des citoyens canado-ukrainiens.