Depuis plusieurs semaines, Québec et Ottawa exhortent les citoyens à éviter de voyager afin de contenir la propagation de la COVID-19.

Le 18 décembre dernier, Pierre Arcand remerciait, dans une publication Twitter, les efforts du CIUSSS de Montréal et des Québécois afin que « notre communauté soit en sécurité ». Il soulignait avoir une « pensée particulière pour ceux qui travaillent pendant le temps des fêtes ».

Or, le 20 décembre, Pierre Arcand informe Dominique Anglade, la cheffe du Parti libéral du Québec, de son départ vers la Barbade, qui l’aurait fortement déconseillé.

Le 25 décembre, M. Arcand s’envole tout de même avec sa conjointe en direction de la Barbade, suite à un test de dépistage négatif le 22 décembre. Il justifiait ce séjour « par “l’impossibilité” de voir ses enfants et petits-enfants pendant la période des Fêtes, en précisant que la Barbade est “un des endroits les plus sécuritaires dans le monde actuellement”. », comme si l’impossibilité de voir ses enfants neutralisait l’urgence sanitaire et le 7852 km qu’il parcourra aller-retour Montréal-Barbade, étaient moins risqués que rester chez lui.

Le 29 décembre quand l’affaire éclate, la cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, se justifie en disant que Pierre Arcand n’a enfreint aucune loi, même s’il enfreint toutes les règles sanitaires. Elle avait pourtant déconseillé au député de Mont-Royal–Outremont, en caucus, d’effectuer ce voyage.

M. Arcand a fait preuve de manque d’éthique et d’irrespect envers les règles sanitaires, c’est pourquoi nous demandons sa démission.