Protégeons notre littoral !

• Vous voulez une terre basque moderne et attractive ?
• Vous voulez un Pays basque inventif, qui porte intelligemment le défi écologique ?
• Vous refusez que l'on détruise un pays au nom du profit et du tourisme ?
• Vous pensez que la sécurité est plus importante que ces mêmes profits ?
  

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En 2019, nous adressions un courrier commun aux mairies d’Urrugne (ancienne majorité), Ciboure (ancienne majorité), et au Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, pour alerter sur le danger que représente l’entrée/sortie de Ciboure en direction d’Urrugne sur la route de la corniche. Le 28 juillet 2022 s'est produit un accident très grave nécessitant l’intervention d’un hélicoptère du SAMU qui confirme nos craintes. Le pronostic vital d'un homme de 46 ans est engagé (voir l'article de Sud-Ouest : Accident Corniche basque). Nous mettons en cause la responsabilité de nos élus dont la réponse à l’époque avait été pour certaines teintées de mépris et pour les autres consistaient en ... un silence.

Problèmes :

1. Danger de la route : elle est dangereuse et accidentogène, nombreux sont ceux qui la considèrent comme un circuit automobile et ne respectent pas les limitations de vitesse, préfèrant profiter du paysage, de la vitesse (accidents fréquents), des sensations... (ici aussi nous avons des "rodéos"...)
2. Danger naturel : la route est sous la menace d’écroulements de plus en plus fréquents et dangereux (un désastre ayant été évité de peu en 2020 : voir le rappel des faits), si elle reste ouverte c'est pour des enjeux touristiques avant tout, d'autres accès entre ces villes existant par ailleurs, elle n'est pas indispensable.
3. Environnement : enfin ce site naturel qui fait la fierté du pays basque est en passe d'être détruit par les vibrations et la pollution de 16000 véhicules par jour en saison !

Face à tout cela la réponse des pouvoirs publics a été d'interdire l'accès à la corniche ... aux seuls piétons.

L’obstination à vouloir la laisser ouverte aux véhicules motorisés et polluants, tout en interdisant la simple ballade pédestre n’a aucun sens, et prouve une vision rétrograde à rebours de toutes les « grandes déclarations » publiques et les mesures cosmétiques sur la transition écologique et le changement des mentalités. 
Il existe des solutions pour sécuriser cette voie, il en existe pour la fermer. Courage et imagination semblent manquer à nos élus.

Proposition :

La Corniche basque est un patrimoine environnemental et culturel, nous le détruisons en favorisant une circulation automobile abusive et inutile, alors que l’on pourrait par exemple le valoriser dans la mise en place d’un parc écologique, cyclable, parcours poney, calèche, découverte de la flore et de la faune, en recul de la falaise derrière la route actuelle qui serait fermée. Avec certaines activités payantes pour financer la protection du lieu. Tout en permettant, comme le propose le maire d’Urrugne, un accès gratuit (ou tarifs préférentiels) vers Hendaye via l’A63 comme route périphérique (qui comporte 6 voies !). Ce n’est qu’une idée parmi beaucoup d’autres possibles, réalisables, utiles et sensées (à l’opposé de l’obstination actuelle du maintien et du renforcement de ce qui ne va pas).

Conclusion : Devant un évènement tragique nous ne pouvons, nous administrés, que tirer la conclusion du manque de courage et d’intérêt de nos élus et de l’administration territoriale qui avaient été alertés, et déplorer la triste conséquence que ce défaut d’attention de leur part a entraînée ; si des mesures ne sont pas prises, nous nous tournerons en comité vers les associations compétentes, la presse régionale, les réseaux sociaux et citoyens des villes concernées, pour engager les actions nécessaires, soit pour la sécurisation de la route, soit pour sa fermeture.

En signant vous accordez votre soutien pour la fermeture de la Corniche basque aux véhicules motorisés (à l'exception des riverains) et dans l'urgence une sécurisation de la voie (le temps que cette fermeture soit effective).

Face à la démission politique de beaucoup de nos élus (pas tous heureusement), il nous revient à nous citoyens de protéger nos terres et notre littoral.

Signataire, merci pour ton engagement !