Pour la libération immédiate et sans conditions de Biram Ould Dah Abeid / For the immediate and unconditional release of Biram Dah Ould Abeid

Pour la libération immédiate et sans conditions de Biram Ould Dah Abeid / For the immediate and unconditional release of Biram Dah Ould Abeid
La charte internationale des droits de l’Homme de l’ONU stipule que tous les hommes sont nés libres et égaux. Cela n’est malheureusement pas le cas pour des centaines de milliers de citoyens mauritaniens qui sont considérés comme étant les propriétés d’un groupe arabo-berbère. Il est difficile de croire qu’en cette ère, l’esclavage existe toujours au cœur de l’Afrique et que les uns aient le droit de vie ou de mort sur les autres parce qu’ils auraient une couleur de peau moins foncée.
C’est contre cette injustice que s’est levé M. Biram Ould Dah Abeid qui depuis plusieurs années, mène une bataille sans relâche pour l’abolition de l’esclavage et le respect des droits humains en Mauritanie. Hélas, comme dans tous les systèmes oppressifs, M. Abeid est confronté à l’esprit totalitaire des dirigeants Mauritaniens qui persécutent les défenseurs des droits de l’homme et les abolitionnistes de l’esclavage comme lui. En 2010 et 2012 il fut arrêté et détenu pendant des mois avant d’être relâché par la suite.
Malheureusement, ce Mardi 11 Novembre, alors qu’il prenait part à la « Caravane pour l’abolition de l’esclavage foncier », M. Abeid ensemble avec certains de ses collaborateurs, fut encore une fois arrêté arbitrairement par les autorités mauritaniennes et la manifestation à laquelle il prenait part fut réprimée et dispersée à tirs de gaz lacrymogènes.
L’arrestation de M. Abeid qui a remporté en 2013, le prix des Droits de l’Homme de L’ONU, décerné chaque 5 ans à des personnes braves comme lui qui luttent pour le respect des droits et libertés humains, est simplement condamnable et inacceptable.
L’ONU ne peut prétendre primer les efforts de M Biram Ould Dah Abeid et croiser les bras devant son injuste incarcération et l’Union Africaine ne peut prétendre défendre les intérêts des peuples africains et rester indifférente face aux abus des icônes du continent qui œuvrent pour l’épanouissement de leur peuple.
Nous, soussignés, dénonçons vigoureusement la pratique de l’esclavage en Mauritanie ainsi que l’incarcération abusive et injuste des militants abolitionnistes et souhaitons que l’ONU et l’Union Africaine, autorités supérieures au gouvernement Mauritanien, fassent le nécessaire pour obtenir la libération immédiate et sans condition de M Biram Ould Dah Abeid ainsi que de tous les militants abolitionnistes de l’esclavage détenus par le gouvernement mauritanien.
The International Bill of Human Rights of the United Nations states that all men are born free and equal. This is unfortunately not the case for hundreds of thousands of Mauritanian citizens who are considered properties of a minority Arab-Berber group. It is hard to believe that in this era, slavery still exists in the heart of Africa and that some have the right of life and death over others because they have a darker skin colour.
It is against this injustice that stood Mr. Biram Ould Dah Abeid who for many years led a relentless battle to abolish slavery and to advance the cause of human rights in Mauritania. Unfortunately, as in all oppressive systems, Mr Abeid is facing the totalitarian spirit of Mauritanian leaders who persecute defenders of human rights and abolitionists of slavery like him. In 2010 and 2012 he was arrested and detained for months before being released later.
Unfortunately, this Tuesday, November 11, when he took part in the "Caravan for the abolition of land slavery ", Mr Abeid together with some of his colleagues, was again arrested arbitrarily by the Mauritanian authorities and the event in which he took part was violently suppressed and dispersed through the excessive use of tear gas.
The arrest of Mr. Abeid who won in 2013, the United Nations’ Human Rights prize, awarded every five years to brave people like him who are fighting for the respect of human rights and freedoms, is simply wrong and unacceptable.
The United Nations cannot pretend to recognize efforts by Biram Ould Dah Abeid and IRA MAURITANIA, the organization that he leads and at the same time ignore his unjust incarceration, and the African Union cannot claim to defend the interests of the African people and remain indifferent to abuses against the continent’s icons working for the development of their people.
We, the undersigned, strongly condemn the practice of slavery in Mauritania and the abuse and unjust imprisonment of abolitionist activists and hope that the UN and the African Union will do what is necessary to secure the immediate and unconditional release of Mr. Biram Ould Dah Abeid and all the militant abolitionists of slavery held by the Mauritanian government.