L’Alvarium gère un bar, rue du cornet à Angers. Il s’agit d’une association dirigée par des identitaires connus pour faire le coup de poing, avec comme seules justifications le droit à l’auto-défense et aux réactions musclées (pour la défense de notre local nous ne craignons ni les attaques ni la prison !). Sur sa page Facebook on peut lire que l’Alvarium condamne la violence mais pas les auteurs et prône l’auto-défense populaire ! (Post des 24 et 28 mai 2021)

Interrogé lors des universités d’été d’Academia Christiania, le 25 octobre 2020, son président déclare que son action sociale communautaire menée puise ses références chez Bismarck, Mussolini et le national-socialisme. Il appelle les groupes communautaires, dont le sien, à faire sécession. L’intimidation est une thématique majeure de son discours « quand on fait peur, c’est qu’on commence à avoir du poids ». Thématique reprise en ces termes sur sa page Facebook le 30 avril 2021 « comme le colonel Danjou, nous affirmons que nous avons aussi des cartouches et que nous ne nous rendrons pas » ou encore sur le site de l’Academia Christiana, le 17 juillet 2021 « plébiscitons le courage d’une avant-garde passionnée comme l’Alvarium, qui produit des francs-tireurs capables d’agir partout, dans la rue comme dans les urnes ».  

L’Alvarium est propriétaire de ses locaux, son président assure que les pouvoirs publics ont tout intérêt à ne fermer le lieu car « quand on vrille vraiment on est capable de faire les guerres de Vendée et de sortir les fourches » (27 août 2021 entretien pour Radio Méridien Zéro).

La seule solution pour fermer l’Alvarium, c’est de dissoudre l’association pour troubles à l’ordre public. !

Comment qualifier autrement les tensions dénoncées par les voisins du bar, inquiets des heurts qui se produisent aux alentours ? Comment qualifier autrement les appels insurrectionnels de son président et ses références au national-socialisme ?

Nous exigeons des pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité́ des Angevins.

 A cette fin nous demandons à Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur, Monsieur Ory, préfet du Maine et Loire de dissoudre l’Alvarium.

Nous demandons aux élus du Maine et Loire et en premier lieu à Monsieur Béchu, Maire d’Angers d’appuyer notre requête.