Pour la survie du métier de correcteur, sauvons son école, Formacom

Pour la survie du métier de correcteur, sauvons son école, Formacom
L’école des correcteurs va-t-elle devoir fermer ? Nous pouvons encore la sauver !
« Le besoin de correcteurs, je crois qu’il est réel, on ne va pas corriger simplement par des logiciels, il y a ce qui s’appelle tout simplement l’intervention humaine, parce que ce n’est pas simplement l’orthographe, c’est la qualité de la langue et la clarté de l’expression, c’est ça votre rôle. » (François Hollande, candidat à la présidence de la République, le 2 mars 2012 dans une coopérative d’activités et d’emploi où l’une de nos collègues l’avait interpellé sur notre métier.)
Aujourd’hui, Formacom – seul organisme habilité à délivrer un titre de correcteur reconnu par le ministère du Travail et enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles – est menacé de fermeture faute de financements publics pour les demandeurs d’emploi qui souhaitent devenir correcteurs, que ce soit par les conseils régionaux, les conseils généraux, ou Pôle emploi directement et en vertu de la réforme du CPF (compte personnel de formation).
Nous demandons la mise en œuvre immédiate d’un plan de sauvegarde de cet établissement associatif qui transmet un patrimoine indispensable à la qualité de l’écrit en langue française. Patrimoine constitué d’un authentique savoir-faire menacé de disparaître alors même qu’il contribue sans conteste à la richesse de notre langue.
Est-il seulement envisageable de se passer des correcteurs ? Certainement pas. D’ailleurs, le chef de l’État, lui aussi, l’affirme : aucun logiciel au monde n’est capable de traiter avec la même intelligence que des correcteurs professionnels les mille et une finesses qui continuent à faire du français une langue pratiquée et respectée de par le monde, et dont la qualité écrite est en danger.