Le bois de Pouciquot est menacé par l’implantation de la base vie du chantier pour l’extension de la ligne B du métro à Toulouse. 1,2ha d’habitats de 62 espèces de faune protégée, situés en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type I vont être détruits par l’entreprise EGIS.

Le Ministère de l’Ecologie a défini une doctrine relative à la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel « Compte tenu des enjeux importants que représentent les milieux naturels »

Par ailleurs, cette doctrine précise que « dans cet esprit, on privilégie les espaces déjà artificialisés dans le choix d'implantation du projet, lorsque c'est possible. »

Et « Il est de la responsabilité de l'autorité attribuant l'autorisation ou la dérogation de s'assurer, avant approbation ou autorisation d'un projet, qu'aucune alternative réalisable moins pénalisante pour l'environnement n’est possible dans ces conditions d'enjeu et de coût. »

Or le bois de Pouciquot est contigu à un parking qui, lui, n'est en aucune manière impacté par la base vie. L’existence de ce parking, espace artificialisé, pourrait pourtant être occupé par la base vie, en évitant les coûts de destruction et de compensation sur le bois.

Il existe donc une alternative à la destruction du bois à un coût raisonnable, voire moindre !

En vertu de la doctrine du Ministère de l’Ecologie, nous demandons donc à Monsieur le Préfet de retirer son autorisation de dérogation pour la destruction d’espèces et des habitats d’espèces protégées, et de demander à l’entreprise EGIS de proposer une alternative d’implantation de sa base vie sur le parking disponible.