Depuis le 27 février 2021, 27 ressortissants algériens dont des familles avec de jeunes enfants sont bloqués à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Ces derniers se sont retrouvés piégés par la fermeture des frontières de l'Algérie alors qu'ils étaient seulement en transit en France. Depuis plus d'un mois le gouvernement algérien ignore la situation catastrophique que vit ce groupe d'algériens bloqués en zone d'embarquement au terminal 2E.

Parmi ce groupe, se trouvent des familles avec de très jeunes enfants (2 enfants et 1 bébé) dont les conditions de vie sont plus que catastrophiques. En effet, ils se voient contraint de dormir à même le sol ou sur des banquettes, les conditions d'hygiène sont rudimentaires (après plus de 18 jours l'Aéroport de Paris a décidé de leur ouvrir l'accès aux douches.) De plus, cela fait maintenant plus de 37 jours que ces hommes, femmes et enfants se nourrissent principalement de sandwichs à l'exception de rares occasions durant lesquelles ils ont pu manger un repas chaud. Il nous est impossible de leur livrer à manger puisque la zone d’embarquement est accessible uniquement aux passagers ou aux employés de l’aéroport. Parmi ces passagers figurent une vieille dame âgée de 78 ans, une personne atteinte d’un cancer de la prostate ainsi qu'une autre qui a du être hospitalisée pendant plusieurs jours pour des problèmes cardiaques.

J'en appelle aux autorités françaises afin qu'ils interviennent auprès des autorités algériennes pour que ces sinistrés soient rapatriés dans les meilleurs délais. Et enfin, pour finir, j'en appelle à la solidarité ainsi que l'humanité du gouvernement algérien afin que ces personnes puissent être rapatriés au plus vite et qu'ils puissent ainsi passer le mois sacré du Ramadan au sein de leur famille.

Il en va des droits humains et de nos devoirs en tant que citoyen de ne pas laisser cela se produire sur notre territoire. C'est pour cela que je vous demande de relayer cette histoire au maximum au vu de la situation dramatique que vivent ces personnes, mais surtout face à l’absence de réaction de la part des autorités compétentes aussi bien françaises qu’algériennes.