Accélérons la révolution positive !

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Accélérons la révolution positive !

Cette pétition avait 648 signataires
Fondation Positive Planet a lancé cette pétition adressée à la société civile et leaders positifs

"Lançons les Etats Généraux des générations futures" Jacques Attali, Président de la Fondation Positive Planet, annonce le Global Positive Forum qui se tiendra le 1er septembre 2017 sous le haut patronage du Président de la République Française.

- English version below

Les modèles qui ont organisé dans le monde le XXe siècle ont mené nos sociétés modernes dans l'impasse. Les crises internationales se succèdent. La capacité des Etats à agir est contrainte par leurs dettes abyssales. Le marché quand il n'est pas régulé, génère des crises financières cycliques et accentue toujours plus les inégalités dans le monde. Nos modes de consommation ont pour conséquence l'accélération galopante du réchauffement climatique. Les guerres s'enchaînent et plongent des populations entières dans la détresse. Notre capacité d'accueil est mise au défi par les migrations croissantes nées de ces conflits, de la vulnérabilité des plus fragiles et du dérèglement climatique.

 
Face à ces immenses défis, certains pays ont fait le choix du populisme et du repli sur soi. Donald Trump annonce le retrait du gouvernement des Etats-Unis des Accords de Paris, le Royaume-Uni a voté pour le Brexit. Cette mise en marge met en danger la construction européenne.

 
Ce sont de mauvaises solutions. Ces défis soulignent le besoin de changement radical et la nécessité de développer un nouveau modèle. Un modèle patient, responsable de l'avenir des générations futures. La tyrannie du court terme ne conduira qu'à la dictature à long terme.

 
La prise de conscience est en marche. Déjà, les initiatives positives se multiplient. Le foisonnement des idées est puissant. L'aspiration, portée notamment par la jeune génération, d'accéder à une vie qui fait sens, grandit. Né il y a 5 ans, le marché du crowdfunding dépassera 1000 milliards de dollars dans le monde en 2020. L'économie sociale et solidaire représente déjà 10% de l'économie mondiale et connaît une croissance accélérée. Depuis la naissance du mouvement pour l'économie positive, initié par la Fondation Positive Planet en 2012, il se concrétise par des actions telles que la création du Conseil pour les Générations Futures institué par la Mairie de Paris. Le bond en avant des énergies renouvelables et l'essor de l'agriculture biologique, tout comme la lutte contre la pollution plastique participent de la dynamique positive.

Déjà, bien des choses vont beaucoup mieux dans le monde: la violence s'est réduite. La grande pauvreté recule. L'espérance de vie augmente. Le progrès technique laisse espérer un avenir formidable. Et surtout, l'altruisme commence à s'opposer efficacement à l'égoïsme.

Si nombre d'acteurs et d'actions nous démontrent que le monde de demain peut être meilleur que celui d'aujourd'hui, nous devons accélérer la révolution positive. Les enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique et la nécessité pour les géants d'internet de sortir de la logique du libéralisme qui génère des inégalités révoltantes, nous obligent.

  • Accélérer la révolution positive, c'est agir pour l'éducation de tous les talents singuliers, partout dans le monde en garantissant les mêmes chances de réussite pour tous. Le savoir est la voie du progrès et le premier rempart à l'obscurantisme. La lutte contre l'illettrisme est une priorité absolue.
  • Accélérer la révolution positive, c'est permettre à chacun de devenir l'entrepreneur de sa vie; de donner à tous les moyens d'accéder à l'emploi et de créer les conditions d'un monde meilleur. La génération présente a les moyens d'éradiquer la pauvreté dans le monde; nous serons tenus pour responsables par les générations futures.
  • Accélérer la révolution positive, c'est valoriser notre environnement; établir une économie zéro carbone d'ici 2050 et donner aux énergies renouvelables la première place dans le mix énergétique mondial. Notre modèle doit non pas épuiser la nature mais s'en inspirer pour modéliser une économie zéro déchets.

Le modèle de demain se construit aujourd'hui. Tous les acteurs de la société doivent se mobiliser.

Dans le monde entier, des premiers investisseurs sortent de la dictature du court terme, s'engagent dans l'intérêt des générations suivantes. Demain, ils doivent établir la norme pour les investissements responsables.

Des entreprises, dans tous les secteurs d'activité, sur tous les continents, prennent conscience de leur rôle moteur pour faire évoluer notre modèle économique vers un capitalisme patient. Toutes les entreprises ont intérêt à développer des stratégies fondées sur l'altruisme rationnel.

Les start-up, devenues multinationales grâce à la révolution numérique, doivent agir dans l'intérêt des générations futures. Elles ont une responsabilité historique. Les ONG préfigurent les entreprises positives de demain.

Les citoyens sont les acteurs à part entière de cette révolution positive. Une multitude d'actions citoyennes s'érige contre les conservatismes et témoigne de la volonté des jeunes en particulier de se mobiliser pour un changement radical. The Women March, manifestation mondiale pour les droits des femmes organisée le 21 janvier, tout comme les mobilisations pour la lutte contre le réchauffement climatique, sont emblématiques de cet éveil des consciences.

Les territoires sont en première ligne pour mettre en œuvre des politiques locales concourant à cette révolution positive; à l'image des 40 maires, au sein du C40, qui se sont engagés à respecter les Accords de Paris.

Enfin, les Etats doivent donner le ton et initier des politiques volontaristes. "Il se passe aujourd'hui quelque chose en France, il y a un momentum" vient de déclarer Emmanuel Macron, le président de la République nouvellement élu. "Partout dans le pays, des femmes et des hommes veulent faire, inventer, innover, veulent gagner à l'échelle du monde, veulent que la France réussisse et être fiers de leur pays".

Depuis deux ans, les levées de fonds dans les start-up ont fait un bond de 46% en France. D'autres événements planétaires, comme la possible organisation des Jeux Olympiques à Paris en 2024 et l'Exposition Universelle en 2025 capteront l'attention du monde.

C'est fort de ce constat que le 1er septembre est organisé, sous le haut patronage du Président de la République Française, le Global Positive Forum. Cet événement sera le point de départ d'un débat planétaire participatif, qui devra déboucher sur l'énoncé d'exemples à suivre et de réformes nouvelles à entreprendre, pour accélérer la révolution positive dans l'intérêt des générations futures. Nous sommes très heureux de nous y associer. Tous les signataires participeront à ce débat planétaire. Si vous souhaitez participer, vos propositions seront les bienvenues (inscriptions à registration@globalpositiveforum.com).

Nous, signataires, appelons à contribution la société civile, les entreprises, les citoyens à participer et imaginer ensemble des solutions pour créer les conditions d'un monde meilleur. Les politiques ne peuvent y arriver seuls. C'est notre responsabilité à tous. Il en va de notre devenir commun.

A propos du Global Positive Forum : http://globalpositiveforum.org/

 

The models that shaped the world in the 20th century have left modern societies at an impasse. We are experiencing one international crisis after another. The capacity of States to take action is curbed by their colossal debts. Unbridled liberalism has triggered repeated financial crises and we’re seeing inequality escalate across the world. Our consumption patterns are resulting in runaway global warming. We see war after war, causing immense suffering for entire populations. Our capacity to offer refuge is hugely tested by the growing number of migrations provoked by these conflicts, by the vulnerability of the most powerless, and by climate disruption.


In response to such massive challenges, some countries have opted for populism and isolationism. Donald Trump has announced the USA’s withdrawal from the Paris Agreements while the UK has voted for Brexit, distancing itself from Europe and putting the EU in danger.


That is not the answer. These challenges highlight the need for radical change and for developing a new model: a model built around patience, that takes responsibility for the future of the coming generations. The tyranny of short-termism will only lead to dictatorship in the long term.


Awareness is spreading. Positive initiatives are already multiplying exponentially. This proliferation of ideas is powerful. Aspirations are growing – largely driven by younger people – for a life that holds more meaning. The crowdfunding market emerged five years ago and will exceed $1,000 billion across the world by 2020. The social and solidarity economy already accounts for 10 % of the world economy and is growing apace. Since Positive Planet initiated the positive economy movement in 2012, several initiatives have come to fruition, like the city of Paris setting up the Council for Future Generations. The leap forward in renewable energies, the take-off of organic farming, and the fight against plastic pollution all form part of this positive momentum.


Many things are already getting better in the world: violence has fallen, extreme poverty is decreasing, and life expectancy is on the rise. Technological breakthroughs inspire hope for a great future. Above all, altruism is beginning to triumph over selfishness.


There are plenty of activists and initiatives to suggest that tomorrow’s world will be brighter than today’s, but we need to speed up the positive revolution – it’s imperative if we are to tackle climate change while forcing the internet giants to abandon the liberalism that generates shocking inequalities.

  • Speeding up the positive revolution means providing all the unique talents across the world with access to education, and guaranteeing everyone the same chances of success. Knowledge paves the way for progress and is the first line of defense against obscurantism. We must tackle illiteracy as an absolute priority.
  • Speeding up the positive revolution means giving everyone the chance to take control of their life, giving everyone the resources they need to get a job and to create the conditions for a better world. Today’s generation has the means to eradicate poverty in the world and we will be held responsible by future generations.
  • Speeding up the positive revolution means safeguarding our environment, building a zero-carbon economy by 2050 and giving renewable energies priority in the global energy mix. Our model must not deplete nature but instead take inspiration from it to shape a zero-waste economy.


We are building tomorrow’s model today. All the stakeholders in society must get behind it.

All over the world, investors are gradually abandoning short-term thinking and committing to the interests of generations to come. These investors will set the standard for responsible investment in the future.


Companies in every industry and on every continent are waking up to their role in steering our economic model towards patient capitalism. Every business can benefit from basing their strategic direction on rational altruism.


Start-ups became multinationals on the back of the digital revolution, and they now have to act in the interest of future generations. The responsibility they shoulder is unprecedented. NGOs are the forerunners to tomorrow’s positive businesses.


Citizens are fully-fledged stakeholders in this positive revolution. An array of citizenship initiatives is emerging to counter conservatism, demonstrating the strength of desire – particularly among our youth –for radical change. The Women's March, a global rally for women’s rights held on January 21st, and the growing activism against climate change, are emblematic of this greater awareness.


Positive revolution policies are best implemented at local level. Take, for example, the 40 mayors in the C40 who signed up to comply with the Paris Agreements.


Finally, States have to set the tone and introduce proactive policies. “Something is happening in France, there is a momentum,” declared newly elected President Emmanuel Macron recently. “All across the country, people want to take action, invent, innovate – they want to win on a global level. They want France to succeed and to be proud of their country.

Start-up fundraising has leapt by 46 percent in France over the last two years. Major international events such as the chance of Paris organizing the 2024 Olympics, or the 2025 World’s Fair, will capture the world’s attention.


With all this in mind, the Global Positive Forum is to be held on September 1st under the patronage of the President of the French Republic. The event will open a global participatory dialogue, leading to a declaration of examples to follow and new reforms required to speed up the positive revolution and safeguard the world for future generations. We are delighted to be involved. All the signatories will take part to this global dialogue. If you like to get involve, your suggestions will be welcomed (registration at registration@globalpositiveforum.com).


We, the signatories, call on civil society, companies and citizens to come together and work on solutions to create the conditions for a better world. Politicians cannot do it alone – the responsibility is shared by all of us. It is a question of our common future.

 About the Global Positive Forum: http://globalpositiveforum.org/

 

Les signataires/ First signatories:

Grazyna Arata (Présidente/ Chairman, Académie des Prix Lumières),

Yann Arthus-Bertrand (photographe, reporter, réalisateur et président/ photoghapher, reporter, director GoodPlanet Fondation),

Richard Attias (Président/ Chairman, RA&A),

Mathieu Baudin (Directeur/ Director, Institut des Futurs Souhaitables),

Yves Bigot (Directeur Général/ CEO, TV5 Monde),

Benjamin Blavier (Fondateur & Délégué général/ Founder & general delegate, Passeport Avenir),

Jean-Marc Borello (Président du directoire/ Chairman of the board, Groupe SOS),

Alexandre Boucherot (Président et co-fondateur/ Chairman and co-founder, Ulule),

Frédérique Bredin (Présidente/ Chairman, Centre national du cinéma et de l'image animée)

Aurore Courtois (Co-fondatrice, Live for good),

Sandra de Bailliencourt (Directrice générale, Sparknews),

Christian de Boisredon (Fondateur/ Founder, Sparknews),

Emmanuel Druon (Président/ Chairman, Pocheco, auteur/ author Ecolonomie)

Ferrante Ferranti (Photographe/ Photographer),

Marc Freedman (Founder & CEO,Encore.org),

Costa Gavras (cinéaste),

Thibaut Guilluy (Directeur général/ CEO, Ares),

Bruno Humbert (Président/ Chairman, co-fondateur/ co-founder, La Ruche),

Jacques Huybrechts (Fondateur/ Founder, Parlement et communauté des Entrepreneurs d'avenir),

Eric Karsenti (Directeur de recherche/ Research supervisor, CNRS et/ and Directeur Scientifique/ Scientific director, TARA OCEANS),

Christian Lacroix (couturier/ fashion designer)

Elisabeth Laville (Directrice-fondatrice/ Founding-director, Utopies, the B Corp),

Ismaël Le Mouël (Co-fondateur et président/ Co-founder and Chairman, Hello Asso),

Tony Meloto (Président et fondateur/ Chairman and Founder, Gawad Kalinga),

Thierry Michel (réalisateur, cinéaste de documentaires politiques et sociaux/ Director of political and social documentary film),

Docteur Denis Mukwege (Fondateur et directeur médical/ Founder and medical director, The Panzi Hospital, Prix Sakharov 2014),

Arnaud Poissonnier (Fondateur et président/ Founder and Chairman, Babyloan)

Jean-Rachid (Producteur de/ Producer of Grand Corps Malade, Anouche Productions/Kallouche Cinema)

Pierre Rabhi (paysan, écrivain et penseur/ farmer, writer and thinker)

Navi Radjou (Consultant indépendant spécialisé dans l'innovation et le leadership/ Independant consultant in innovation and leadership, Innovation Jugaad),

Vincent Ricordeau (Co-Fondateur et PDG/ Co-founder and CEO, Kisskissbankbank),

Jean-Pierre Rosenczveig (Magistrat honoraire et Président/ Honorary Magistrate and Chairman, Bureau International des Droits de l'Enfant),

Jérôme Salle (cinéaste)

Sonu Shivdasani (Chairman and CEO, Soneva)

Pierre Schoeller (cinéaste/filmmaker),

Marie Trellu-Kane (Présidente Exécutive/ Executive Chairman, Uni-cité)

Catherine Tripon (Directrice des Relations aux Parties Prenantes « Développement Social Durable » & des Partenariats RSE/ Partnership and ISR relations Director, Délégation Générale, FACE)

Keith Tuffley (Managing Partner & CEO, The B Team),

Christian Vanizette (Co-fondateur/Co-founder, Make Sense),

Jakob Von Uexkull (Président Fondateur/Founding Chairman, World Future Council et/and Right Livelihood Award, Foundation),

Boris Walbaum (Président/ Chairman, Frateli)

Arnaud Mourot (Directeur général/ CEO, Ashoka France)

Jean-Marc Guesné (Directeur/ Director, Ashoka France)

Luc Jacquet (Réalisateur/ Filmmaker)

Saïd Hammouche (Président-Fondateur/Founder, Mozaik RH)

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