Suite au mouvement de grève des éboueurs et l’ingérence de la métropole Aix-Marseille-Provence présidée par Mme Martine Vassal,  une situation sanitaire et écologique catastrophique a touché les habitants de la ville de Marseille.  

Lundi 4 octobre, juste après la grève du ramassage des poubelles, de fortes pluies ont charrié des tonnes d'ordures ménagères sur les plages de Marseille. 

Il restait 3000 tonnes de déchets et d’ordures non ramassés dans la ville avant les pluies torrentielles. Sans anticiper l’alerte vigilance rouge de météo France, la métropole porte une grave responsabilité face à ce désastre écologique. La présidente de la métropole, échelon administratif à qui revient la charge de la collecte des déchets aurait dû engager des moyens supplémentaires face à cette situation. 

Face à la tonne de déchets qui se trouvent dans la Méditerranée, les plongeurs constatent l'ampleur du sinistre. Ils partent en mer à la pêche aux déchets. Sur une plage dans le sud de Marseille (Bouches-du-Rhône), des plongeurs bénévoles se retrouvent très vite au milieu de plastiques en tous genres. Des emballages alimentaires, des sacs, des masques, qu'ils tentent de récupérer à la main. La Méditerranée paye les conséquences des récentes inondations. (france info 10/10)

« Ce sont des déchets qui ne sont pas bio-dégradables pour la plupart, notamment les plastiques, les emballages uniques, des petits morceaux et des milliers de mégots. À chaque fois après des pluies torrentielles il y a des milliers de mégots qui arrivent en mer. C'est une pollution majeure, ce n'est pas une marée noire mais une marée de plastique et mégots » selon Isabelle Poitou, directrice de l'association Terre-Mer.

« Ecocide » et « scandale écologique » s’est révolté Hervé Menchon, adjoint au littoral et à la biodiversité à la mairie de Marseille, qui n’a pas eu de mots assez durs pour exprimer son désarroi. Les plages ont été nettoyés sur le sable, mais pas au fond de l'eau. "Cette masse de déchets, on a en récupéré peut-être 10%, 20%, mais pas plus, le reste est sous la mer" selon ses dires.

Devant cette situation chaotique :

L'Etat doit rapidement apporter son aide à la ville de Marseille afin de lutter efficacement contre cette pollution maritime sans précèdent. Des moyens à hauteur de cette catastrophe doivent être déployés.

Face à la gravité des faits exposés ci-dessus, la métropole et Mme Vassal doivent prendre leurs responsabilités. Une commission d’enquête doit-être ouverte. 

Cette ingérence de la propreté de Marseille par la métropole, latente depuis de nombreuses années et qui met à mal le quotidien des marseillais, doit-être dénoncé auprès du président de la république Emmanuel Macron.

Rendons hommage au travail sans relâche des associations, riverains et marins pompiers de la ville de Marseille, qui ont œuvrent chaque jours pour nettoyer les plages Marseillaise , se substituant ainsi à l’inefficacité et l’immobilisme de la métropole.