Pétition pour la sauvegarde du caractère sauvage de l’ancienne voie de chemin de fer de Haramont, et donc pour l’abandon du projet de coupe rase des arbres actuels.

Nous, signataires, ci-après mentionnés, sommes mobilisés afin de nous faire entendre sûr :

Notre désaccord concernant le projet d’abattage prévu sur la portion de l’ancienne voie de chemin de fer (parcelles cadastrées 00 C 02 - 1125, 319, 89, 1104, 239).

Et plus précisément :

1/ Notre volonté que le projet d’abattage, tel qu’il a été envisagé jusqu’à ce jour, soit entièrement revu dans le but et afin de respecter :

- La conservation de nos paysages, et donc le caractère sauvage de cet espace.

- La protection de cet espace naturel pour la faune et la flore, et donc que la majeure partie des arbres restent en place (80%) ainsi que le milieu ne soit pas abîmé par des engins d’exploitation.

- La mise en place d’une politique de gestion au long court terme, prévoyant de petits abattages réguliers et une replantation ou levé se semis spontané proportionnelle pour assurer le remplacement progressif des individus à risque au profit de jeunes arbres sains et conserver la surface boisé actuelle (hauts arbres).

2/ La nécessité que pour ce type de décisions l’avis et l’information des personnes concernées soient recueillis. Information claire, explicite et plus qu’un article dans le journal mensuel. Information ouvrant à une concertation, au recueil des avis et à la construction d’un projet prenant en compte les avis exprimés.

3/ L’exigence que l’exploitation des ressources des espaces municipaux soient en priorité proposés aux habitants et non monnayés avec des entreprises extérieures, et que la gestion de ces espaces communs soit établi avec les habitants. Et donc pour ce faire, que la taille des projets y soit adapté.

Nous exprimons également par nos signatures :

- Que nous confions à l’origine à l’équipe municipale la mission de protéger les espaces boisés de notre village contre l’abattage massif. Ce projet va entièrement à l’encontre de ce contrat de confiance.

- Que si un espace est fragile et demande du soin, des habitants peuvent se rendre utiles et prendre individuellement ou collectivement des responsabilités et mener à bien des actions (nettoyage, taille, entretient des végétaux parasites, évacuation des arbres au sol…).

- Que les arbres (majoritairement « robinier faux-acacia » ou « robinier » (Robinia pseudoaca-cia)) en apparence fragiles vivent totalement avec leur parasites et offrent chaque année un feuillage sain, abondant et une importante floraison. Et que le tout constitue un énorme réservoir de biodiversité, bien plus important que celui d’un parc ou d’une foret d’exploitation. (bois mort, lierre, gui, fleurs d’acacia). Cet espace permet à lui seul à des milliers d’abeilles sauvages et domestiqués de survivre ici alors qu’elles sont fortement en voie de dissipation ail-leurs.

- Que cela peut être d’une grande violence que de voir un morceau de son paysage quotidien, familier depuis 20, 30, 40 ans et plus, rasé, bouleversé du jour au lendemain sans que personne ne prenne soin de vous demander ce que vous en pensez.

- Que nous nous positionnons contre la coupe rase et que tout argument de replantation ultérieure ne tiendra pas de compensation. Nous sommes mobilisé pour l’adoption d’une gestion différenciée.

- Nous comprenons l’évidence pour la sécurité et pour le respect des propriétaires contigus, de la nécessité de couper des arbres. Il est néanmoins particulièrement néfaste et inutile de les couper tous.

- Et que, si toute fois l’abattage massif était une idée pertinente, pourquoi ne pas laisser quelques bosquets ? Pourquoi ne pas laisser un des plus remarquables arbres du village ma-jestueusement tortueux ?