Dimanche 8 juillet 2018, à Chalon-sur-Saône, trois enfants d’une même fratrie se noient: ils sont retrouvés morts, au Lac des Prés Saint Jean, plus d’une heure après leur noyade. Accompagnés de leur belle-mère, ils sont autorisés à se baigner. Le lac est pourtant interdit à la baignade et aucun d’entre eux ne sait nager. Ils sont laissés seuls, sans équipement de sécurité, la belle-mère s'installera en contre-bas, à plus de 100 mètres du lieu où les enfants se baignent (selon le rapport d’expertise).

Les enfants perdent rapidement pied : Assia (9 ans), Abd-Allah (10 ans) et Abd-Arrahmane (13 ans) seront repêchés morts à plusieurs mètres de profondeur, plus d’une heure après le moment de leur disparition. Les deux sœurs, 8 et 12 ans, de cette fratrie qui comptait 5 enfants, témoins de la noyade survivront. Précisons que la MERE des enfants n’étaient PAS PRESENTE au moment du drame.

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Aujourd'hui, la famille s’interroge:

La belle-mère: Pourquoi des enfants ne sachant pas nager ont-ils été autorisé à baigner dans un lac impropre pourtant interdit à la baignade? Pouvait-elle réellement nier savoir que le lac était interdit à la baignade alors qu’elle ne réside qu’à quelques mètres du lac, depuis plusieurs années? Elle sera la seule mise en examen pour homicide involontaire et placée sous contrôle judiciaire 9 mois après le drame (elle est laissée en liberté).

Le père: Un père qui confie SA responsabilité des enfants à sa femme, qui la soutient, et rompt toute relation avec ses deux filles survivantes. Il attendra mai 2019 pour se constituer partie civile, un mois après que sa femme soit inquiétée et mise en examen pour homicide involontaire, presque un an après le drame qui a couté la vie à 3 de ses enfants.

Le maire de Chalon-sur-Saône, Gilles PLATRET: Responsable de la police des baignades, un lac ne comportait pourtant aucun panneau signalant l'interdiction à la baignade. Mr. PLATRET mettra plus d'un an après le drame pour faire installer des panneaux et s’assurer la protection de ses riverains. En mai 2020, la mère dépose plainte contre lui.

L’instruction: La mère et sa fille aînée ne seront reçues et auditionnées qu'en décembre 2021 par la Juge d'Instruction, soit trois ans et demi après le drame. Celle-ci les informera qu’elle met fin à l’instruction et qu’il leur faudra encore attendre 2 à 2.5 années supplémentaires, avant une éventuelle date de jugement.

Quatre ans après ce drame, cette mère sort de son silence, et en appelle à votre SOUTIEN afin que la justice soit rendue pour ses enfants défunts, mais aussi pour ses deux filles qui ont survécus ce jour-là. Tristesse, souffrance, colère, incompréhension et sentiment d’abandon d’une justice qui fait mine de les ignorer.

Ce que nous attendons de la Justice, aujourd’hui:

Aujourd'hui, nous demandons à ce que la justice saisisse au plus vite ce dossier et qu’un JUGEMENT soit mis en place :

_ que la belle-mère et le maire de Chalon-sur-Saône, Giles PLATRET répondent de leurs responsabilités

_ que de réelles interrogations se posent sur le père des enfants, qu’une ENQUETE soit ouverte afin de déterminer à quelle hauteur il avait connaissance de la mise en danger de la vie de ses enfants lorsqu’il les confiait à sa femme, et que sa constitution de partie civile soit annulée.

Ça aurait pu être vos enfants! Ce n’est pas seulement NOTRE COMBAT, mais c’est le combat de TOUS ! 

S’il vous plait, SIGNEZ cette pétition, et continuez à la partager jusqu'à ce que la lumière soit faite, que la justice soit rendue, et que cette mère, ses deux filles et sa famille anéantis puisse enfin envisager de commencer leur deuil.