Au vu des préoccupations mondiales sur les changements climatiques, la préservation de la faune et les nombreuses sonnettes d'alarmes qui ont été tirées, on aurait pu croire qu'en 2021, les questions liées à la préservation de la faune naturelle relevaient d'une grande importance au près de nos gouvernements.

Tel n'est cependant pas le cas s'agissant de l'hôpital romand des animaux sauvages qui se voit en grande difficulté financière et avec très peu, voire quasi pas, d'aide des autorités. En effet, on peut lire dans un article paru dans le Blick que la Direction générale de l’environnement a donné 5000 francs et la commune de Chavornay 500 francs. Pourtant, l'hôpital mène une mission d’utilité publique.

La préservation de la faune naturelle est en effet une question d'intérêt public. La survie des animaux sauvages relève du patrimoine suisse, dont les autorités ne peuvent se désintéresser. Ainsi, l'hôpital de la faune dépend essentiellement des dons privés. En temps normal, l'hôpital recevait 100’000 francs de dons par an. Cette année, il devrait tout juste atteindre les 50’000 francs en raison de la crise liée au Coronavirus. De plus, le centre connait un pic monstrueux d’animaux blessés.

Selon la fondatrice, «Nous avons près de 200 animaux blessés chez nous, dont une grande majorité de jeunes hérissons bourrés de parasites. Au rythme actuel, nous dépensons 30’000 francs par mois alors que nous disposons d’un budget annuel de fonctionnement de 200’000 francs. Nous avons épuisé toutes nos réserves, ce n’est pas viable.» Continuer ou… sacrifier. Hérissons, renards, passereaux, chouettes, chauves-souris, mouettes, loirs, corneilles et même lynx.

L’équipe fait son maximum et essaie de refuser le plus rarement possible une prise en charge, car ils savent que ces bêtes ne seront pas recueillies ailleurs, c’est la réalité. Mais aujourd’hui, ils ne peuvent plus continuer ainsi. ils ont besoin d’aide.

Un soutien financier sous forme de dons ou de subventions étatiques devraient leur être octroyé par les autorités.
Très concrètement, si de l’argent n’est pas rapidement débloqué, le petit hôpital du Nord vaudois mettra la clé sous la porte début novembre. Ils leur restent 35’000 francs et ils vont très probablement passer la barre des 3000 animaux recueillis fin 2021 contre 600 en 2018, l’année de notre ouverture.

Signez la pétition pour inciter les autorités à soutenir financièrement l'hôpital, œuvrant pour la sauvegarde du patrimoine naturel suisse.