URGENT Violences faites aux femmes, quand les forces de l'ordre soutiennent le coupable !

URGENT Violences faites aux femmes, quand les forces de l'ordre soutiennent le coupable !

Lancée le
7 mars 2022
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Sophia SB

J’ai été victime de violences conjugales : morales, physiques, sexuelles, sociales, économiques et financières. Mon agresseur est un fin manipulateur totalement dénué d’empathie. Il a escroqué plusieurs personnes physiques et morales, il en a violentées d’autres, et fait encore imposture à ce jour : sa couverture est l’image du jeune entrepreneur bien éduqué et père de famille soi-disant aimant et respectueux. Il laisse paraître une puissance financière qui, bien qu’existant grâce des activités illégales et surtout en façade car il fait croire qu’il possède 5 fois plus d’actifs qu’il n’en a réellement, intimide et lui accorde de nombreux passe-droits. Délinquant en col blanc, il se vante d’être inattrapable, il dit avoir les juges dans la poche et qu’avec quelques centaines de milliers d’euros en dépense d’avocats et le réseau qu’il a, ses victimes ne seraient jamais entendues… Il les fait passer pour des profiteuses et des manipulatrices mythomanes quand bien même il choisit toujours des personnes qui veulent garder leur indépendance financière et qui sont très travailleuses.

Son ex-compagne a subi 12 années de maltraitance et le jour où elle est enfin sortie du silence, il l’a faite passée pour folle et perverse. Il y a ceux qui sont véritablement manipulés par Monsieur, ceux qui sont conscients de la réalité mais qui ferment les yeux pour profiter des avantages qu’il leur propose, et ceux qui ont perçu son niveau de folie et qui ont peur…

J’ai moi-même bu les paroles de Monsieur et ai cru en ses mises en scène. Mais voilà qu’il a fini par me faire subir la même chose qu’à elle et que de la même manière, je ne suis pas entendue ; surtout qu’il est préparé ; je suis la deuxième ! Tout depuis le début de notre relation est pensé pour que je sois prise au piège le jour où j’ouvrirai les yeux et que je sortirai de son emprise.

Dans un moment de panique et suite à des menaces de mort répétées, j’accours à la gendarmerie de ma commune, complètement paniquée. Monsieur est déjà connu des services, notamment pour ses délits routiers : excès de vitesse de plus de 50km/h suivi de refus d’obtempérer, alors qu’il s’était fait retirer le permis 8 ans auparavant et conduisait quotidiennement depuis sans. Sa dernière garde à vue remonte à la semaine précédente. Mais il s’en tire toujours indemne. Il a également le fisc sur le dos et plusieurs procès en cours.

La gendarme insiste pour que je dépose plainte dans l’immédiat. Je lui explique que je ne peux pas, que je subirai de terribles représailles. Qu’il vaut mieux que j’organise ma vie d’après en amont, que je me trouve un logement et que j’envisage qu’il soit loin d’ici pour ma fille, moi et mon chien.
La gendarme insiste et me sécurise « s’il vous massacre demain, on ne pourra pas faire grand chose, il faut déposer plainte. Ne vous inquiétez pas, nous serons là pour vous. Il sera mis en garde à vue dans un premier temps, et l’on mettra en place un dispositif de sécurité : un bracelet qui l’empêche de vous approcher ou une interdiction d’une zone géographique. Vous serez tenue informée de la décision du juge en amont de sa sortie. Il devrait être écarté du domicile puisque vous êtes la victime et d’autant plus que votre entreprise y est exploitée. Et si jamais il y a besoin, nous viendrons vous assister pour déménager ou récupérer des affaires. Nous serons là, n’ayez plus peur. »
J’écoute donc la gendarme et dépose plainte.

Monsieur n’est pas cueilli en extérieur mais convoqué pour le lendemain, ce qui lui laisse tout le temps de maquiller ses délits, de faire disparaître des preuves et de me tendre des pièges. Il est assisté d’un complice. Les pièces suspectes sont déposées chez sa mère qui le soutiendra jusqu’à la mort, même si consciente de ce dont son fils est capable. Il laisse deux carabines au domicile pour laisser croire qu’il n’était pas préparé mais le fusil a disparu.

Suite au dépôt de plainte, je reste en lien avec deux gendarmes, ils sont conscients du danger que représente Monsieur et m’ont fourni leur numéro de portable pour communiquer très rapidement avec moi. L’une me conseille même, durant la garde à vue de Monsieur de récupérer son ordinateur à son bureau comme je lui dis que je sais qu’il contient des preuves. Mais Monsieur avait tout anticipé, tout avait déjà disparu.

Une audition en confrontation m’est proposée. Monsieur affirme m’avoir seulement une fois poussée lors d’un conflit au cours duquel je me serais très mal comportée, que je me serais fait toute mes autres blessures seule, que tout ce que j’affirme ne serait que calomnie. Il se place en victime d’être tombé amoureux d’une très grande manipulatrice. Il joue terriblement bien la comédie. Il est assisté physiquement d’un avocat et à distance d’une autre avocate.

Sa mère m’appelle et me demande tous les détails de ce qu’il s’est passé. Naïve que je suis, je pense qu’elle va soutenir une femme en détresse qui a été abusée de son fils, elle qui m’estimait tant.

Le lendemain matin, j'appelle le gendarme pour m'assurer qu'il a bien réceptionné mon dossier de preuves. Il me dit que oui, mais il ajoute nonchalamment qu'il n'aurait pas le temps de les transmettre à la juge. Il me garantit néanmoins que je serai prévenue de la décision avant qu'il ne sorte. Quelques heures après, Monsieur se pointe au domicile en toute liberté. Je suis terrorisée et m’enferme dans la maison pendant qu’il me filme. Les gendarmes arrivent. Ils n’ont plus du tout la même attitude.
Je vois l’admiration pour Monsieur dans leurs yeux, face au personnage qu’il s’est créé depuis des années, et de la condescendance à mon égard. Je suis accusée de vol et d’usurpation d’identité. Je suis mise à la porte telle une malpropre. Le soir même, je parle avec un gendarme qui me dit « c’est bon, l’enquête est close ». Il refuse d’auditionner un témoin qui se présente à lui.

Je veux récupérer mon chien, qu’il maltraite, quelques affaires nécessaires au quotidien pour ma fille et moi, et mes papiers d’identité. Le gendarme me répond que ça n’est pas de leur ressort, qu’il faut que je me débrouille.
Il ajoute « Vous savez, ça va être une procédure qui durera des années et qui se jouera à coups d’avocats pour des dizaines, voire des centaines de milliers d’euros… » Ce sont les paroles de Monsieur ça ! C’est sa façon d’intimider. Le gendarme était comme hypnotisé… il ajoute « Oh mais vous savez Monsieur vient de passer 2 jours en GAV, il est fatigué, il faut le laisser se remettre, et puis il s’y est attaché à ce chien, vous pourriez lui laisser un peu… »

Les deux gendarmes qui m’avaient fourni leur ligne directe ne répondent désormais ni à mes appels, ni à mes messages, eux qui étaient toujours réactifs jusqu’alors…

Je suis depuis le 13 février sans domicile fixe avec ma fille de 2 ans et sans nos affaires du quotidien.

Je retourne à la gendarmerie 5 fois pour réclamer assistance mais je ne reçois aucun soutien bien que je sois une femme victime de violences conjugales.
Monsieur veut faire croire qu’il n’a pas mes documents officiels. Je veux déposer plainte pour le vol de mon passeport, la gendarmerie refuse de prendre ma plainte.
Je me rends dans la gendarmerie d’une autre circonscription qui appelle donc celle de ma ville, et ils reçoivent ordre de ne pas prendre ma plainte eux non plus, bien que ce soit pour une infraction différente de ma première plainte.
Monsieur refuse de me rendre mon chien. Je suis inquiète. Le Major de la gendarmerie de ma commune me dit qu’il ne peut rien faire pour moi mais que je devrais m’y rendre avec un huissier pour tout récupérer. J’ai enregistré notre échange oral et ai relevé son numéro RIO.
Je me rends donc 10 jours après avoir été mise à la rue avec un huissier au domicile conjugale pour récupérer les affaires de ma fille et moi, accompagnée d’hommes pour assurer ma sécurité. Il se pointe en trombe suivi des gendarmes, qui me mettent une fois de plus à la porte telle une voleuse. Je n’ai même pas le droit de prendre les jouets de ma fille de 2 ans.

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