Le constat est sans appel : les moyens manquent pour assurer un accompagnement réel et efficace à tous les élèves en situation de handicap ; accompagnement auquel ils ont droit, en respect des notifications de la Maison Landaise des Personnes Handicapées- MLPH-

Les conditions de travail des AESH restent inacceptables et ce malgré plusieurs grèves nationales de ces personnels, actions soutenues par de plus en plus d’enseignants et de parents d’élèves.
Salaire sous le seuil de pauvreté pour l’immense majorité des AESH, de plus en plus d’élèves à accompagner par AESH, changement d’affectation et/ou d’emploi du temps en cours d’année…
Ceci, alors que toutes et tous, au plus haut niveau, s’accordent à dire que les AESH sont indispensables au bon fonctionnement des écoles et des établissements du secondaire, que leurs missions pérennes sont essentielles pour la réussite du cursus scolaire des élèves en situation du handicap.

C’est pourquoi nous revendiquons :

• La création d’un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ; 
• L’augmentation des rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;
• L’abandon des PIAL avec l’arrêt de la politique de mutualisation des moyens.
• Des formations qualifiantes à la hauteur des missions
• Un recrutement suffisant qui permet à tous les élèves d’avoir un accompagnement à hauteur de ses besoins

Tous les moyens doivent être donnés par le Ministère de l’E.N. pour que tout élève en situation de handicap trouve le chemin de la réussite grâce à un enseignement adapté et pour répondre enfin aux revendications légitimes des AESH.