Inutile de se remémorer encore cette scène abjecte et hallucinante à la télévision ivoirienne, où un violeur mime de manière décomplexée les horreurs qu’il a pu infliger à ses victimes. Heureusement qu’après la mobilisation de la population ivoirienne une plainte à été déposée qui a conduit à la condamnation de cette personne et du journaliste à l’origine de cette horreur. Mais, plutôt que de viser les symptômes, pourquoi ne pas combattre le mal à la racine ? Parce qu’en Côte-d'Ivoire, la question du respect des droit de la femme est souvent prise à la légère.

Prenons l’exemple du Comité Miss Côte-d’Ivoire (COMICI), Comité chargé d’organiser chaque année l’évènement “Miss Côte-d'Ivoire“, il est exclusivement dirigé par des Hommes dont trois sont de la même famille. Comment comprendre que dans ce contexte tout à fait utile et nécessaire d’émancipation de la femme et de promotion de leurs droits, la structure censée promouvoir la beauté, l’intelligence et la dignité de la femme est entièrement dirigée par des Hommes, qui plus est membres d'une même famille ?

L’organigramme du COMICI en lui-même pose un énorme problème ! les nations qui se respectent et qui promeuvent le droit de la femme comprennent, à l’instar de la France, la nécessité de laisser une administration féminine gérer l’organisation de l’évènement MISS. N’y a-t-il pas de femme compétente et intelligente, capable de prendre la direction du COMICI, vitrine de la Côte-d'Ivoire ? Pourquoi ne pas recourir aux anciennes Miss comme cela se fait en France ?

Cette déconvenue d’Yves de M’Bella - qui aux dires de certaines personnes n’en est pas à sa première boutade - doit nous faire prendre conscience de la nécessité de se prémunir contre d’éventuelles horreurs. N’oublions pas que depuis plus d’une dizaine d’années, le présentateur de la finale de Miss Côte-d'Ivoire n’est rien d’autre que ce désormais délinquant qui viens d’être condamné pour apologie du viol. n'oublions pas aussi que ce dernier entretien une relation d’amitié avec Victor Yapobi - actuel président du COMICI, amitié qu’Yves de M’Bella qualifie de "fraternelle et professionnelle" non sans préciser que Victor Yapobi est un “grand frère inspirant“. Qui s’assemble se ressemble ?

Au vu de toutes ces considérations, pour éviter un énième scandale à la télévision ivoirienne qui entacherait grandement l’image de la Côte-d'Ivoire et, pour préserver une vitrine ivoirienne comme l’évènement “Miss Côte-d’Ivoire“, nous exigeons la démission de toute l’équipe dirigeante du COMICI, c’est-à-dire les cinq membres statutaire (Victor et ses frères Georges et Gérôme Yapobi, Guy Niamkey, Thierry Coffie)  et leur remplacement immédiat par des femme.