Plaisanciers, au vote

Le temps de manifester votre opinion est venu, j’en appelle aujourd’hui à un réveil national.

Les plaisanciers, pêcheurs à la ligne ou sous-marins, sont privés de la possibilité de pêcher depuis 1993 le mérou et depuis 2013 le corb. Ces moratoires sont appliqués uniquement en Méditerranée française alors que ces espèces peuvent être pêchées de manière contrôlée dans le reste de la méditerranée. Comment se fait t’il qu’après 30 ans de moratoire, il ne soit pas envisagé une réouverture progressive et contrôlée de la pêche alors que nous voyons cette interdiction reconduite tous les cinq ou dix ans ?

Il est temps de mettre fin à cette exception française. Si aucun pays du bassin mediterranéen n’a suivi la France en trente ans, c’est peut être que les supposées obligations de protection de ces espèces ont été survendues aux français. 

Les opposants à la pêche du mérou et du corb avancent bien des chiffres qui appuient leurs intentions. Mais la vérité montre un visage bien différent. Cette mascarade menée depuis trente ans par le lobby de la plongée en bouteille pour des intérêts économiques, certes légitimes, prive les pêcheurs de loisir de l’espérance de belles captures pour leur consommation.  Comment ne pas crier à l’injustice?

En effet, la population de Mérou et de Corb n’est absolument pas menacée au point d’en interdire toute capture à la pêche de loisir. Les pêcheurs sous-marins de la Région PACA et de la Corse constatent une augmentation régulière de ces deux espèces. Le mauvais état écologique des populations de mérou et de corb est un mythe vendu par des chercheurs, des associations et des plongeurs en s’appuyant sur des pseudo-études sans que des conditions claires pour la réouverture soient exposées. Il nous semble au contraire qu’une surprotection de super prédateurs comme le mérou peut entraîner certains déséquilibres écologiques.

D’autre part, en trente ans, les avancées dans la régulation de la pêche de loisir et la création d’aires marines protégées sont de nouveaux outils largement renforcés sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour la régulation de la pêche de ces espèces.

Nous vous demandons donc de signer notre pétition pour que cette hypocrisie prenne fin. Que l’ouverture soit instaurée de manière progressive et contrôlée. Des systèmes de bagues, de mailles, de zonification en aires marines protégées voire de fermeture temporaire sont autant de pistes à explorer. Les pêcheurs français subissent depuis trop longtemps les effets d’une protection excessive et exclusivement implantée par la France.