Nanoparticules : nous demandons des changements règlementaires

Nanoparticules : nous demandons des changements règlementaires
L'importance de cette pétition
Nous demandons des changements règlementaires
L’impact des nanos sur la santé et l’environnement interroge. Certaines nanos ont déjà été identifiées comme présentant de multiples risques et pourtant, elles continuent d’être produites et utilisées par les industriels de l’alimentation, des cosmétiques et du textile.
Cette problématique que nous pouvons percevoir comme technique ou éloignée de nous touche en réalité notre quotidien. Nous sommes exposés aux nanos en permanence dans tous les secteurs de notre vie, la plupart du temps à notre insu.
Des changements règlementaires doivent intervenir pour protéger le consommateur et les populations les plus fragiles et qui sont parfois les plus exposées à ces substances comme les bébés, les enfants, les femmes enceintes, les patients atteints de maladie chronique.
Information et prévention
Nous demandons que la définition du terme « nanomatériau » utilisée au niveau réglementaire englobe les particules comprises entre 1 et 999 nm (et ne soit pas seulement limitée à 100 nm comme c’est le cas actuellement).
Nous demandons l’extension de l’obligation d’étiquetage [nano] aux médicaments, produits phytosanitaires et à tous les produits de consommation courante (et pas seulement aux produits cosmétiques, biocides et alimentaires) et des contrôles plus stricts ainsi que des sanctions dissuasives en cas de non-respect.
Nous demandons que tous les travailleurs exposés (dans la quasi-totalité des secteurs, du BTP à l’agro-alimentaire, en passant par la coiffure, l’esthétique, la boulangerie et pâtisserie…) soient parfaitement informés de la présence et des risques et soient protégés en conséquence.
Nous demandons que le registre R-nanos soit rendu public et répertorie les produits qui incorporent les nanomatériaux déclarés (pesticides compris) et non plus les simples « secteurs d’utilisations »Là aussi, des contrôles doivent être menés et des sanctions doivent être prises pour s’assurer de la bonne déclaration de leurs nanomatériaux par les entreprises fabricant, important et/ou utilisant des nanomatériaux.
Nous demandons que seuls les nanomatériaux ayant fait l’objet d’une évaluation stricte soient autorisés sur le marché, pour des usages bien circonscrits pour lesquels le rapport bénéfices/risques a été sérieusement établi. Ceci nécessite qu’une évaluation des risques de ces nanomatériaux ait été menée, sur la base du produit fini et dans des conditions réelles d’utilisation.
Alimentation
Nous demandons le retrait de toute ingrédient/substances se présentant sous forme nano de la nourriture infantile : laits maternisés, goûter pour enfants, boissons sucrées…
Nous demandons le retrait du dioxyde de sicilium (E551) et de l’argent (E174) sous forme nano et non nano des produits alimentaires. Le premier peut induire un stress oxydatif et léser des cellules de l’intestin. Le second pourrait induire sous forme nano un risque d’hépatotoxicité et de neurotoxicité.
Nous demandons le retrait sous forme nanos des additifs des produits revendiquant des propriétés santé tels ceux portant les mentions « sans gluten », « sans sucre », « sans sel » et « sans viande » ainsi que aliments diététiques…
Nous demandons [MC1] l’encadrement strict des nanos dans les produits pesticides, insecticides, fongicides.-Nous demandons des tests recherchant les nanos dans l’eau potable française.
Médicaments
Nous demandons le retrait du dioxyde de titane de l’ensemble des médicaments vendus en France.
Cosmétiques
Nous demandons le retrait de tout nanos dans les cosmétiques destinés aux enfants, bébés et femmes enceintes.
Nous demandons le retrait des nanoparticules de cuivre et cuivre colloïdal, des nanoparticules de platine, des nano MBBT, des nanoparticules d'argent et argent colloïdal, des nanoparticules copolymères styrene/acrylate, des nanoparticules de dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc ainsi que des nanoparticules de silice dont les risques sanitaires et environnementaux sont pointés par plusieurs études.
Nous demandons l’interdiction du dioxyde de titane dans tous les dentifrices.
Textiles [MC2]
Outre l’étiquetage obligatoire des nanos dans l’ensemble des textiles distribués en France, nous demandons l’interdiction de l’utilisation de nanoparticules biocides (argent, cuivre, oxyde de zinc ou de cuivre, …) sur les vêtements et textiles non médicaux en raison des risques pour la faune et la flore marines mais aussi des risques sanitaires.
Des associations mobilisé avec nous
Les associations Avicenne et Générations Futures nous soutiennent dans notre demande de changements règlementaires.