Un salaire pour Ronny !

Un salaire pour Ronny !

Lancée le
27 janvier 2021
Adressée à
Préfecture d'ille et vilaine
Signatures : 822Prochain objectif : 1 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Mélanie LHOTELLIER

DEPUIS 5 MOIS, RONNY, 22 ANS, TRAVAILLE ET NE TOUCHE PAS DE SALAIRE !!!!

Par la présentation de cette situation, nous, personnels d'un établissement scolaire de R., avons à cœur de dénoncer l'incohérence du système et ses conséquences inacceptables pour des gens vivant et travaillant sur le territoire français.

Ronny est arrivé en France à 14 ans. Après avoir passé son bac, il obtient un titre de séjour de 6 mois délivré par la préfecture de R.Il part faire ses études à Annecy (I.U.T. Réseau Informatique et Télécommunications), on lui renouvelle alors son titre de séjour pour deux ans (valable jusqu'en octobre 2018)

A son retour à R., en 2018, la préfecture ne lui fournit que des récépissés valables 3 mois (très difficiles à obtenir, car il y a toujours un décalage entre l'expiration d'un récépissé et l'obtention du nouveau).

A partir de mai 2020 (fin de validité du dernier récépissé), impossible d'obtenir un rendez-vous à la préfecture. Ronny rencontre alors une avocate, prise en charge par l'aide juridictionnelle. Il n'obtient un rendez-vous à la préfecture que le 17 décembre !

Lors de cet entretien, on lui dit que son acte de naissance doit être légalisé, à l 'Ambassade de France au Congo, démarche qu'il est évidemment impossible d'effectuer depuis la France. (Acte de naissance qui avait servi sans aucun problème pour lui délivrer les titres ou récépissés précédents). On lui demande aussi de prouver son « existence » sur le territoire français depuis 2012.

Ronny est revenu à R. depuis 2018, il étudie en faculté de sociologie.

En 2018/2019, il a travaillé en tant qu'A.E.D. (assistant d'éducation) dans un lycée. Cette année-là, il n'a pas toujours touché son salaire en temps et en heure, en raison de ce fameux décalage entre l'expiration des anciens récépissés et la délivrance des nouveaux. Le chef d'établissement a d'ailleurs décidé de stopper son contrat en mai 2019.

Cette année (2020/2021), il travaille en tant qu'A.E.D. de nuit dans un établissement de l'éducation nationale. Il est présent tous les soirs et n'a pourtant touché aucun salaire jusqu'à présent.

SOUTENEZ-LE ! AIDEZ-NOUS DANS NOTRE COMBAT EN SIGNANT CETTE PETITION !

 

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