Cela devient maintenant récurrent : les enseignants contractuels de l’enseignement agricole privé déplorent les innombrables erreurs, oublis ou retards concernant leur rémunération :

• trois à quatre mois sans salaire en début de contrat ;
• plusieurs années avant de toucher la retraite additionnelle ;
• des erreurs sur les indices et les reclassements ;
• les heures supplémentaires payées au mauvais taux ;
• des primes versées avec 9 à 12 mois de retard par rapport l’Éducation nationale ;
• une rupture d’égalité concernant l’indemnité de professeur principal, qui n’est pas versée au même moment à tous les enseignants ;
• une prime d’attractivité largement inférieure aux montants annoncés ;
• des vacations d’examen non versées.

Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive… Tous ces dysfonctionnements dans la gestion des ressources humaines sont vécus sur le terrain comme un profond mépris de la part de l’administration. La crise du Covid et un nouveau logiciel de gestion des ressources humaines ne peuvent pas tout justifier.

Nous demandons donc au nouveau ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire de faire le nécessaire pour que la gestion des ressources humaines soit enfin à la hauteur de l’investissement et de l’implication des agents au sein de son ministère.