Pour que le négationnisme de l'esclavage soit reconnu et puni par la loi

Pour que le négationnisme de l'esclavage soit reconnu et puni par la loi

Laurent Ruquier, après avoir manifestement apporté son soutien à sa chroniqueuse, jugeant cette "polémique inutile", annonçait ensuite le départ de Christine Angot de "On n'est pas couché" ; prétextant un changement de concept. #Délitdefuite
Une nouvelle en demi-teinte qui, si elle a le mérite de répondre à la première demande, est loin de satisfaire la seconde à savoir de reconnaître cette forme de négationnisme et de la combattre tout aussi sévèrement. L'intéressée s'est excusée "de ne pas avoir su se faire comprendre" ... Mais le véritable mépris, n'est-il pas qu'elle soit la seule à le faire ?!
Il s'agit donc aujourd'hui de poursuivre l'action entamée par cette pétition, pour que ce genre d'écart ne soit plus permis, et pénalement sanctionné. Il n'est plus possible en 2019 d'accepter de tels propos vecteurs de haines et de divisions. D'autant plus sur une chaîne à grande écoute, du service public.
https://www.youtube.com/watch?v=B4JKAz4tD1A
Suite aux propos honteux et négationnistes de Christine Angot - tenus sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché", samedi 1er juin au soir - cette pétition visait à exiger le départ de cette chroniqueuse de France 2, chaîne du service publique que nous subventionnons via la redevance télé. Et des excuses officielles de la chaîne et du présentateur de l'émission qui n'est aucunement intervenu pour l'inviter à nuancer ses propos. Son départ annoncé n'est donc plus un sujet, néanmoins le combat continue pour éviter de tels écarts à l'avenir.
Pour rappel, l'auteur de plusieurs ouvrages, s'est permise de minimiser l'horreur de l'esclavage pour souligner celle de la Shoah par ces mots : “Le but avec les juifs pendant la guerre, ça a bien été de les exterminer, de les tuer, et ça introduit une différence fondamentale, alors qu’on veut confondre avec par exemple l’esclavage et l’esclavage des Noirs envoyés aux États-Unis ou ailleurs, et où c’était exactement le contraire. C’est-à-dire l’idée c’était qu’ils soient en pleine forme [“Qu’ils soient en bonne santé, oui”, insiste Franz-Olivier Giesbert également sur le plateau], en bonne santé pour pouvoir les vendre et pour qu’ils soient commercialisables. Donc non, ce n’est pas vrai que les traumatismes sont les mêmes, que les souffrances infligées aux peuples sont les mêmes”.